Peley passe d’utilitaire à essentiel

Revue de presse

Mario Morissette, Le Journal de Québec, le 27 juin 2012

LITTLE FALLS, New Jersey - Mis sous contrat par les Capitales à quelques jours du début du camp d’entraînement, Josué Peley avait reçu l’étiquette de joueur d’utilité.

Le départ imprévu et tardif de Mark Minicozzi, récupéré par les Giants de San Francisco, le genou récalcitrant Pierre-Luc LaForest et les deux blessures (main, jambe) reçues par Bobby Wagner, ont transformé Peley en élément indispensable!

Hier, il a disputé son 37e match. Le vétéran Jonathan Malo et Peley sont les comeneurs d’un club qui en a joué 38!

« À quand remonte ma dernière journée de congé? Je crois que c’était un dimanche après-midi à Newark! », émet l’athlète qui a grandi à Montréal.

Question de polyvalence
À l’époque où le multitâche est en vogue, Peley cadre parfaitement dans les alignements minimalistes (22 joueurs) de la CanAm. À ce jour, il a été employé comme receveur, aux 1er et 3e buts, à l’inter et au champ extérieur.

« Je ne savais pas quel rôle on me confierait quand je suis arrivé à Québec. Pat (Scalabrini, le gérant) ne pouvait rien me promettre, mais je savais que ma polyvalence à la défensive serait un atout pour les Capitales et que je verrais beaucoup d’action. »

Avant la partie d’hier, Peley frappait dans un pourcentage de ,291. Ses six coups de circuit s’avèrent autant une surprise qu’un boni et avec 35 points produits, il occupait conjointement le 2e rang de la ligue CanAm.

« Dans les petites ligues et au collège, j’ai toujours connu du succès au bâton, qu’importe la catégorie.

Peley a renoué avec le plaisir de jouer à la balle chez les Capitales. « Québec, c’est l’équipe de mon coin. Chez les Caps, l’atmosphère est tellement différente que dans le baseball affilié. Ici, les gars ne paniquent pas s’ils ont été 0 en 4 la veille », rigole le Vénézuélien d’origine.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.