Philippe-Alexandre Valiquette aux portes des majeures

Revue de presse

Benoit Rioux, Agence QMI, le 17 janvier 2012

Maintenant dans l'organisation des Mariners de Seattle, le Québécois Philippe-Alexandre Valiquette a bon espoir d'accéder au baseball majeur au cours de la prochaine saison.

«Les Mariners m'ont laissé entendre que j'avais de bonnes chances de percer le gros club dès la fin du prochain camp d'entraînement, si j'étais en santé, de préciser Valiquette, lors d'une entrevue avec l'Agence QMI. Ils n'ont pas de lanceur gaucher de puissance.»

Pour le jeune homme de 24 ans, dont la préparation se poursuit actuellement à Peoria, en Arizona, tout passe par la forme physique. L'an dernier, Valiquette a ainsi subi une blessure extrêmement rare. Un muscle au niveau du dos s'est alors détaché des os, retardant sa progression.

En raison de cette malchance, les Reds de Cincinnati ont inscrit son nom sur la liste des joueurs blessés avant de devoir le soumettre au ballottage. Les Mariners ont saisi l'occasion pour contacter le Montréalais afin de lui offrir un contrat de deux ans.

«J'aime bien la façon avec laquelle ils communiquent avec moi et je sens qu'ils ont confiance», note Valiquette, à propos des Mariners.

Concernant sa blessure, il se dit «complètement guéri».

Un spécialiste des fins de matchs
S'il semble près d'atteindre son plus grand rêve, Valiquette ne cache pas qu'il ambitionne ultimement de devenir releveur numéro un dans les majeures.

«J'aime l'adrénaline qu'implique ce rôle», dit-il.

Le Québécois sait ce dont il parle, lui qui était spécialiste des fins de matchs dans l'organisation des Reds. D'abord au niveau AA, en Caroline du Nord, puis dans le AAA à Louisville, au Kentucky.

Valiquette possède également l'attitude désinvolte qui caractérise les lanceurs mettant fin aux hostilités.

«À Louisville, il m'arrivait, avant d'entrer dans le match, de frapper dans le baril de Gatorade et de me lancer de l'eau dans la face», reconnaît-il, avec un sourire en coin.

Comme chaque releveur numéro un, il possède également sa chanson préférée pour son entrée en scène. Dans son cas, on parle de la version remixée de «Day and Night», de Kid Cudi.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.