L’interdiction chez les pros, la bonne voie?

Revue de Web

Agence QMI, 24 heures, le 4 novembre 2011

Le tabac à chiquer représente un problème majeur au baseball. Les joueurs en font la consommation de plus en plus jeune et les sénateurs américains font actuellement pression sur le baseball majeur pour qu'il soit interdit.

Au Québec, la situation n'est pas critique - pas plus de 8% des Canadiens de 15 ans ou plus ont déjà essayé le tabac à chiquer. Il n'en demeure pas moins que Joël Landry, l'entraîneur-chef de l'Académie de baseball du Canada, rencontré par TVA Sports, s’est dit heureux de voir les Américains désireux de mettre au pas les professionnels en ce qui a trait à son utilisation.

Photo ci-dessus : Selon le Québécois Josué Peley, les mécanismes pour contrôler la consommation du tabac à chiquer existent dans le baseball mineur, mais la surveillance de cet aspect n’est pas rigoureuse.

«Les jeunes aiment imiter leurs idoles, a-t-il rappelé. Forcément, s'ils voient les joueurs professionnels chiquer du tabac, ils feront la même chose. Une interdiction serait vraiment la bonne initiative à prendre.

«De notre côté, c'est tolérance zéro, a déclaré Landry. Je n'aimerais pas qu'un gars atteint du cancer dise qu'il a commencé à prendre du tabac à chiquer quand il jouait chez les juniors.»

Dans les rangs mineurs américains, le tabac à chiquer est interdit... en théorie. «Le joueur pris à consommer reçoit une amende de 200$ et son entraîneur en a pour 800$, a indiqué le Montréalais Josué Peley, joueur des Red Sox de Salem, au niveau A. Je dirais cependant que ce n'est pas nécessairement très surveillé ni très sévère.»

Le tabac à chiquer crée une dépendance et les effets de sa consommation sont nocifs.

«Les risques de cancer buccal augmentent, tout comme ceux d'infarctus du myocarde et d'accidents cérébro-vasculaires, a expliqué Benoît Lalonde, dentiste spécialiste en médecine buccale. C'est sans compter les dents tachées et la mauvaise haleine.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.