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Patrick D’Aoust, le pilier masqué

Revue de presse

Kathleen Lavoie, Le Soleil, le 7 septembre 2011

Patrick D’Aoust (Québec) Nommé joueur défensif de l'année dans la ligue Can-Am, hier, Patrick D'Aoust s'est révélé, à sa première saison en tant que receveur attitré de l'équipe, l'un des piliers des Capitales dans cet aspect du jeu. Au moment d'entreprendre les séries, le petit numéro six entend coller à la formule qui lui a amené du succès.

Photo ci-dessus : Le receveur Patrick D'Aoust a vu l'efficacité de son travail derrière le marbre être reconnue, hier, alors qu'il a été nommé joueur défensif de l'année dans la ligue Can-Am. (Photothèque Le Soleil, Steve Deschênes)

Passé maître dans l'art de diriger les lanceurs et de bloquer les tirs au marbre, D'Aoust a vu ses prouesses être remarquées par les dirigeants du circuit Wolff, qui les ont portées aux nues, hier. Ses statistiques, tout comme son jeu, sont criantes. En 71 matchs, le receveur a retiré 23 coureurs en 69 tentatives de vol (33,3 %). Il a de plus cumulé 32 assistances, contre seulement trois erreurs et une balle passée.

Lorsque vient le temps de commenter ses performances, le receveur devient toutefois muet. Son gérant, lui, se montre plus volubile. «Je pense que Patrick D'Aoust doit être 100 fois plus fier d'avoir été nommé joueur défensif de l'année que receveur de l'année. Et c'est amplement mérité. Ça montre que les gens de la ligue ont vu le travail qu'il a accompli avec notre personnel de lanceurs et son efficacité à bloquer des lancers», a convenu Patrick Scalabrini, dont un autre poulain, Bryan Rembisz, s'est quant à lui retrouvé dans l'équipe d'étoiles de la ligue, au poste de lanceur droitier.

En 105,2 manches, Rembisz a signé une fiche de neuf victoires et une seule défaite. Il a maintenu une moyenne de points mérités de 2,56 et concédé 31 buts sur balles. Il a complété trois parties. Un bilan éclatant.

«Chaque fois qu'il a lancé, cette année, c'était pour avoir du fun. L'atmosphère est toujours détendue quand il lance. Il a toujours le sourire dans la face. En plus, il lance rapidement. Ça met tout le monde dans le match. C'est une formule qui fonctionne bien. C'est pour ça qu'on ne veut rien changer en séries», a estimé D'Aoust au sujet de celui qui affrontera le Rox, aujourd'hui.

Une première
Quant au receveur, il s'agira, de son côté, d'un premier départ lors d'un premier match des séries, derrière le marbre, avec les Capitales. «J'ai participé aux matchs dans les saisons précédentes, mais cette fois, ce sera différent. Cette année, je vais avoir le privilège de jouer la première game des séries, ce que je n'avais pas été capable de faire les autres fois. Mais dans ma tête, c'est la même chose. L'objectif, c'est la coupe.»

Avec une défensive qui fait l'envie de la ligue et une attaque qui a retrouvé son mordant en raison de l'addition d'Ivan Naccarata et de la production inespérée de Bobby Wagner et de Jeff Helps, D'Aoust est convaincu qu'un autre titre est à la portée des locataires du Stade municipal.

«On voit moins les performances de l'attaque parce que nos lanceurs sont tellement exceptionnels! Mais on a une très bonne attaque. C'est juste que nos lanceurs sont encore meilleurs! S'il fallait que nos lanceurs rencontrent nos frappeurs, je ne sais pas qui gagnerait», a-t-il laissé entendre en riant.

Le reste de la formation d'étoiles annoncée hier est complétée par le receveur Myron Leslie (New Jersey), le premier-but Chris Colabello (Worcester), le deuxième-but Danny Bomback (Pittsfield), le troisième-but Mark Minicozzi (Worcester), l'arrêt-court Dom Ramos (Brockton), le frappeur désigné Nick Salotti (Worcester), le lanceur gaucher Isaac Pavlik (New Jersey), le releveur Adrian Martin (Rockland), ainsi que les voltigeurs Keith Brachold (Brockton), Danny Santiesteban (Newark) et Chris Valencia (Brockton).

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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