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Défaite des Capitales : du grand cirque!

Revue de presse

Stéphane Cadorette, Le Journal de Québec, le 11 août 2011

Ivan Naccarata Peu inspirés par une performance sans aplomb des Capitales face aux Jackals du New Jersey, les 1817 spectateurs présents au stade municipal ont dû s’en remettre à l’expulsion pour le moins théâtrale du gérant Patrick Scalabrini pour s’animer un brin.

Photo ci-dessus : À son retour au jeu, Ivan Naccarata n’a pu que grimacer en apercevant à maintes reprises les Jackals contourner son troisième coussin pour ensuite filer au marbre. (Photo Daniel Mallard)

Pour la deuxième fois en autant de soirs, les Caps ont été poivrés dans une défaite de 9 à 5 face à leurs ennemis du moment. L’ambiance morne a mis du temps à se réchauffer, jusqu’à ce que Scalabrini digère mal, très mal, l’expulsion de son voltigeur Sébastien Boucher, en désaccord avec une décision serrée au deuxième but.

Ce dernier a apparemment lancé quelques mots doux de trop à l’officiel Yves Lamontagne, qui l’a expédié aux douches. Scalabrini est sorti avec une bombe au postérieur et après avoir échangé des postillons avec ce même Lamontagne, il s’est à son tour vu montrer la sortie.

Le gérant n’a pu qu’obéir, non sans avoir au préalable lancé une chaise et un seau de balles sur le terrain, soulevant une foule en manque de piquant.

«Je suis sorti pour défendre Sébastien, pour ne pas qu’il se mette dans le trouble. Je n’en veux pas à Yves, il avait un mauvais angle et il l’a échappé», a simplement commenté Scalabrini, ajoutant qu’il espérait ne pas être suspendu.

Le Vaudeville ne faisait que commencer! Toujours au bâton, les Jackals ont vu le receveur Myron Leslie contester un retrait sur décision appelé par l’arbitre au marbre Sean Hicks, qui l’a chassé. Il a quitté en saluant la foule pendant de longues secondes et en pointant le tableau, recevant des huées en échange.

«Karl est habituellement un lanceur en parfait contrôle et ce soir il l’avait moins. Je ne veux pas blâmer l’arbitre au marbre, mais disons qu’il a été inégal des deux côtés!», a lancé Scalabrini.

Dure soirée
En second plan, il y avait par ailleurs un match de balle. Un match que le partant Karl Gélinas a dû trouver bien long, lui qui a cédé six points, notamment causés par deux coups de circuit, en seulement cinq manches.

«Je ne pense pas avoir donné quatre buts sur balles une fois dans ma vie. L’arbitre a-t-il eu une influence? Un peu, mais en même temps, je n’avais pas ma meilleure étoffe», a indiqué l’artilleur.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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