Du grand Gélinas!

Revue de presse

Stéphane Cadorette, Le Journal de Montréal, le 4 août 2011

Munis d’un alignement offensif criblé de quelques trous, jeudi soir, face aux Bears de Newark, les Capitales ont été guidés par une solide performance de Karl Gélinas au monticule pour amorcer la série du bon pied avec une victoire de 4-0.

Le lanceur partant Karl Gélinas s’est montré très avare envers les frappeurs des Bears de Newark, récoltant sa sixième victoire cette saison. (Jean-François Desgagnés)

Les 3 969 spectateurs présents au Stade municipal ont eu droit à un autre bon cru du grand droitier qui a récolté son sixième gain de la campagne.

Le partant a été à l’œuvre pendant sept manches et un tiers lors desquelles il a bien saupoudré sept coups sûrs. En contrôle, particulièrement lors des cinq premières manches, Gélinas a constamment pris les devants dans le compte, terminant sa soirée de boulot avec un reluisant ratio de 23 balles contre 81 prises. Il en a d’ailleurs profité pour retirer sept frappeurs sur des prises.

« Mon but chaque fois est de donner un bon départ, gros alignement ou pas. Tous les gars ont fait la job en masse en produisant tôt dans le match », a noté l’artilleur.

Wagner sonne la charge
En effet, Gélinas a été appuyé dès le premier tour au bâton de ses coéquipiers. Avec Josh Colafemina à bord, Bobby Wagner a catapulté la balle de l’autre côté de la clôture et donné les devants aux Caps par 2-0.

Et comme tout le monde devait mettre la main à la pâte en raison de l’absence de quelques canons, même Ben Gorang s’est prêté au jeu en deuxième manche avec un solide double qui a poussé Mitch Delaney au marbre.

« Wagner a fait tout le travail. On était affaiblis ce soir (jeudi), c’est clair. Disons que par les temps qui courent, on n’a pas le meilleur alignement offensif de la ligue, mais on a réussi à faire les détails pour faire avancer les coureurs. On le faisait bien en début de saison, mais moins dernièrement », s’est réjoui le gérant Patrick Scalabrini.

Dans l’eau chaude
La victoire n’a cependant pas été acquise sans quelques sueurs froides. En sixième manche, Gélinas, intraitable jusque-là, a rempli les coussins des Bears avec aucun retrait. Il s’en est bien tiré avec une balle à double jeu.

À la manche suivante, les Bears ont refait le même coup et cette fois Gélinas a eu droit à un plongeon spectaculaire de Colafemina au deuxième coussin pour limiter les dégâts.

En huitième manche, les Caps ont ajouté un quatrième point à la faveur d’un ballon sacrifice de Seth Henry. Puis, signe que tous ont contribué, le nouveau receveur Matt Blazynski a même fait des siennes en épinglant un coureur qui serait devenu dangereux au deuxième coussin en fin de rencontre.

« Ça s’est bien passé avec lui. On a eu une bonne communication même si on ne se connaissait pas », a réagi Gélinas.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.