Capitales de Québec : et le plus utile est…

Revue de presse

Simon Cliche, Le Journal de Québec, le 21 juillet 2011

PITTSFIELD, Massachusetts | Il n’évolue pas en défensive, il ne se présente jamais au bâton, les gens ne le voient jamais travailler, mais il est un des personnages les plus utiles chez les Capitales.

Jean-Philippe Poulin, le physiothérapeute de l’équipe, ne fait pas que soigner les blessures. Il joue aussi un grand rôle dans la préparation des joueurs, avant un match et pendant la saison morte.

Par exemple, avant chaque départ, les lanceurs se rendent dans la salle de physiothérapie afin que Poulin traite leurs bras meurtris.

« Certains lanceurs sont plus exigeants, d’autres sont superstitieux. Parfois, si je les ai traités d’une certaine façon et qu’ils ont bien lancé, je dois faire la même chose à chaque départ. Les joueurs de baseball sont les plus superstitieux. »

Au fil des parties, Poulin développe une grande complicité, une amitié, avec les joueurs. Il ne doit quand même jamais oublier qu’il est d’abord à l’emploi de l’organisation Capitales.

Entre l’arbre et l’écorce
« Le plus difficile est de se trouver entre l’arbre et l’écorce. Parce que je passe du temps tous les jours avec eux, les joueurs deviennent davantage que des patients. Mais mon rôle reste d’aider l’organisation des Capitales et d’aider les entraîneurs à gagner. Les gars veulent jouer tous les jours, mais parfois, je dois dire au gérant qu’untel ou untel n’est pas prêt et qu’il peut empirer une blessure en sautant sur le terrain.

« Dans mon cas, la partie la plus facile, en remportant le championnat de mi-saison, vient de débuter. J’ai maintenant seulement la pression des joueurs qui veulent revenir rapidement et non celle du gérant qui veut les voir guérir au plus vite. Par exemple, on peut se permettre de prendre davantage notre temps avec un gars comme Josh Colafemina (blessé à l’ischio-jambier) », a plaidé celui qui a tenu à souligner l’appui du docteur Richard Blanchet.

Guérisseur apprécié
Les joueurs des Capitales apprécient beaucoup Poulin. Pour certains, le physiothérapeute est même devenu un confident. Lorsque les joueurs ont su que l’auteur de ces lignes préparait un article sur leur guérisseur, plusieurs d’entre eux ont tenu à le louanger sans aucune sollicitation.