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Russell Martin comme un poisson dans l’eau à NY

Revue de presse

(CKAC Sports), le 15 juillet 2011

Russell Martin « New York, ce n'est pas fait pour tout le monde, dit Russell Martin d'entrée. Mais si tu aimes jouer avec de la pression et beaucoup d'énergie, c'est la bonne place. Et moi j'adore ça. C'est ce que j'aime le plus. »

À New York, Russell Martin est un homme heureux. Apprécié par le vestiaire et les partisans, il espère une prolongation de contrat, lui qui avait signé pour une saison durant la saison morte. Après une année décevante avec les Dodgers de Los Angeles, il a rejoint une équipe compétitive, avec des joueurs vedettes à tous les postes et qui n'ont qu'un seul mot à la bouche : gagner.

« Le club a été bien construit, dit-il. Ça part du directeur général, qui a fait un bon travail avec cette équipe. On n'a pas vraiment de faiblesses. Et il y a aussi le leadership des vétérans comme Derek Jeter, Alex Rodriguez, Jorge Posada... Ce sont des gars qui donnent le ton. Quand tu les vois faire tous les jours, tu n'as pas le choix de suivre leur exemple. Et ils gardent ça simple. Ils donnent tous les jours leur meilleur effort et essayent de gagner le plus de matchs possible. Il n'y a pas trop d'égos. J'avais peur de ça avant de venir, mais pas du tout. Ils comprennent l'importance de l'esprit d'équipe. J'ai tellement de plaisir à jouer ici... »

Visiblement comblé avec l'uniforme rayé des Yankees sur le dos, Martin n'a pas hésité bien longtemps quand est venu le temps de comparer New York et Los Angeles.

« Dans le stade, à New York, c'est pas comparable. Les partisans à LA sont fantastiques, mais... Je compare ça avec le hockey. Les partisans des Habs peuvent te lever quand tu ne te sens pas super bien, te donner de l'énergie. »

Des blessures et une perte de rythme
Russell Martin a fait un bilan de la première moitié de sa saison. Selon lui, même si sa moyenne a baissé après un départ canon (elle est actuellement de ,220 avec 10 circuits et 36 points produits), il n'y a pas matière à s'inquiéter.

« Il y a deux facettes : la défensive et l'offensive. En défensive, je me suis amélioré, mes lancers au deuxième et troisième buts sont meilleurs, j'ai plus de constance. Et je travaille super bien avec mes lanceurs, on a une bonne chimie ensemble. Au bâton, je suis parti en feu en début de saison puis j'ai développé quelques mauvaises habitudes en raison de blessures. J'avais perdu un peu le rythme. Mais là je me sens mieux, je suis complètement rétabli. Je vais avoir une bonne deuxième partie de saison, c'est sûr. »

Un gars généreux
À sa troisième présence au match des étoiles (après 2007 et 2008), Martin n'a pas eu la chance de se mettre en valeur à Phoenix. Et alors que les amateurs québécois étaient pour certains assez déçus, ils se réjouiront quand ils apprendront que c'est Martin lui-même qui a décidé de ne pas entrer en jeu, afin de laisser Wieters savourer son expérience.

« Avila a connu une meilleure première demie saison que moi, alors j'étais content qu'il obtienne le départ. Et Matt Wieters, c'était son premier match des Étoiles, alors même si j'étais censé être receveur pour les quatre dernières manches, j'ai dit au gérant de le laisser jouer. Ça me faisait plaisir de lui laisser la place »

Toutefois, il a pris le temps lui aussi d'apprécier l'expérience. « Ça faisait un bout que je n'y avais pas été, mais c'était définitivement plaisant. Je vais garder de bons souvenirs », a-t-il conclu.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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