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Patrick D’Aoust, un exemple à suivre!

Revue de presse

Maurice Dumas, Le Soleil, le 9 juillet 2011

Patrick D’Aoust (Québec) Petit à petit, l'oiseau fait son nid. C'est à croire que ce proverbe a été formulé pour décrire la progression de Patrick D'Aoust, le receveur des Capitales, de la ligue Can-Am de baseball indépendant.

Dire qu'il a commencé au bas de l'échelle est un euphémisme. «À ma première saison avec les Capitales, je me retrouvais plus souvent qu'autrement dans le bullpen, a -t-il rappelé. Je m'étais alors mis dans la tête de devenir un receveur numéro un. Je m'étais dit que je jouerais 15 ans avec les Capitales. Il m'en reste donc encore 11 devant moi!»

Récemment croisé au Stade municipal du parc Victoria, l'ancien receveur Olivier Lépine s'est montré très élogieux envers Patrick D'Aoust. «Il s'est imposé les sacrifices nécessaires pour apprendre son métier et devenir un bon receveur», a souligné celui qui oeuvre maintenant au sein de l'entreprise de fabrication de bâtons de baseball B-45.

«Patrick D'Aoust appartient maintenant à la crème des receveurs de la Can-Am, a renchéri Patrick Scalabrini, le gérant des Capitales. Nos lanceurs l'adorent et apprécient sa présence derrière le marbre. Il est parti de loin, de très loin. Nos saisons durent trois mois et demi, mais il pense baseball à longueur d'année. Il a amélioré toutes les facettes de son jeu. Il a su s'ajuster au calibre de jeu et à la durée du calendrier. Il a appris l'art de diriger les lanceurs et de les mettre en confiance.»

Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage. Patrick D'Aoust en connaît toute la signification. Il faut une bonne dose de courage et de détermination pour s'accroupir régulièrement derrière le marbre. Un receveur doit en maîtriser des choses avant d'être à l'aise et efficace à une position aussi exigeante.

Vous ne serez pas surpris de l'apprendre. Il vit dans un environnement de baseball 12 mois par année. Ce Montréalais de 25 ans enseigne les rudiments de cette discipline au programme sport-études du Collège Édouard-Montpetit. Il est même le responsable des stages de baseball offerts pendant la saison régulière par les Capitales.

Les statistiques le confirment hors de tout doute. Il a progressé à chaque saison. Il a bénéficié des conseils et de la présence d'un vétéran comme Pierre-Luc Laforest. Il a franchi les étapes sans les brûler. Il a surtout eu l'humilité et la sagesse de reconnaître qu'il avait beaucoup à apprendre.

À sa quatrième saison dans les rangs professionnels, Patrick D'Aoust est devenu un rouage important chez les Capitales. «Mon temps de jeu s'est accru à chaque saison, a-t-il précisé. Mon rôle a changé. La beauté de l'affaire, c'est que mes responsabilités ont également augmenté. C'est l'objectif que je m'étais fixé en arrivant à Québec, en 2008. Un joueur veut toujours se retrouver au coeur de l'action.»

Après sa carrière dans les rangs juniors et un stage d'un an et demi dans une institution américaine, il a brillamment relevé le défi des Capitales. C'est tout à son honneur parce que la côte était abrupte devant lui.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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