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«J’avais des papillons dans l’estomac»-Andy Saint-Gelais

Revue de presse

Mario Morissette, Le Journal de Québec, le 29 mai 2011

Andy St-GelaisToutes les circonstances étaient favorables à Andy Saint-Gelais pour «briser la glace» dans l’uniforme des Capitales de Québec, samedi soir.

Malgré une avance de sept points et des rivaux pas trop dangereux, le droitier de 24 ans a néanmoins combattu le stress lorsqu’il est grimpé sur le monticule en 8e manche.

Photo ci-dessus : En dépit de quelques problèmes de contrôle, Andy Saint-Gelais a tenu son bout samedi face aux Federals de New York. (Photo : Les archives Didier Debusschère)

«Ce n’était pas un septième match d’une série finale disputé devant une salle comble, mais j’avais des papillons dans l’estomac. Je n’avais pas lancé à Québec depuis longtemps», a rappelé l’ancien des Alouettes de Charlesbourg qui s’était exilé à London en Ontario l’été dernier.

En deux manches de travail, Saint-Gelais a alloué deux passes et retiré autant de frappeurs à l’aide de prises.

Le Lévisien se rappellera qu’il a amorcé sa «carrière pro» en accordant un but par balles.

«Ce n’est pas la façon idéale de commencer et je me suis dit : ouin, je dois me remettre dedans, ça presse!

«Après avoir obtenu un premier retrait (sur un roulant), la glace était cassée», ajoute celui qui a ensuite amorcé un double retrait 1-6-6-3 pour mettre fin à la manche. Confronté au vétéran Eddie Lantigua, en 9e manche, Saint-Gelais a joué la carte de la prudence.

«Avec un compte de 3-0, il n’était pas question de je revienne avec une rapide au cœur du marbre. J’ai préféré lui accorder une passe!

«Au cours des deux premiers matchs, j’ai observé les frappeurs des Federals et plusieurs s’élançaient à fond avec des comptes favorables»

Toujours à l’essai
Qu’importe la situation dans laquelle il sera plongé, Saint-Gelais sait qu’il devra faire bonne impression.

«Nous savons tous qu’un ou deux lanceurs seront bientôt retranchés par le gérant. Je me bats pour un poste au sein de l’alignement et gagner un rang dans la hiérarchie de l’enclos.»

Une tête dure !
Le vétéran receveur Pierre-Luc LaForest a constaté que la recrue lévisienne avait parfois la tête dure.

«Le jeune m’a shaké (refusé un signal) quatre fois parce qu’il tenait à lancer sa balle courbe. Avec un compte complet et un score de 10-2 à la neuvième manche!

«S’il avait accordé un but sur balles à ce frappeur, je l’aurais renvoyé dans le dug out moi-même», a rigolé LaForest.

Saint-Gelais sera toutefois avisé de ne pas tester trop souvent le sens de l’humour de l’ancien receveur des ligues majeures…

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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