Pierre-Luc Laforest : la pièce maîtresse

Revue de presse

Maurice Dumas, Le Soleil, le 5 mars 2011

(Québec) e retour de Pierre-Luc Laforest signifie beaucoup pour les Capitales, de la ligue Can-Am de baseball indépendant. Beaucoup plus que vous ne pourriez vous l'imaginer.

L'influence de Pierre-Luc Laforest déborde ses performances sur le terrain pour une équipe comme les Capitales. On sait tous ce qu'il peut faire avec un bâton dans les mains. Il change l'allure d'un match d'un seul élan. Il frappe la longue balle et fait produire des points. Il a le don de se manifester dans les moments importants. Il a largement contribué à la conquête des deux derniers championnats de l'équipe québécoise.

Pierre-Luc Laforest, c'est de l'or en barre dans un circuit comme la Can-Am. Son expérience, sa réputation et son comportement en font un joueur recherché et indispensable. Il possède encore les atouts pour évoluer dans un calibre supérieur, mais l'âge (33 ans) commence à jouer contre lui. Un peu à la croisée des chemins, sa carrière dans le baseball s'orientera dorénavant vers l'enseignement et la gérance.

«Je suis bien content de retourner chez les Capitales, a commenté le redoutable cogneur gaucher. Je vais poursuivre ma carrière tout en me familiarisant avec la gestion et l'administration d'une équipe. Je suis maintenant certain de mon affaire. Je veux demeurer associé au baseball lorsque je ne jouerai plus. Je vais donc commencer à redonner aux jeunes ce que j'ai reçu depuis que je pratique ce sport.»

Bien sûr, les Capitales bénéficieront d'abord et avant tout des talents de frappeur de Pierre-Luc Laforest. Il canonnera des balles dans toutes les directions du Stade municipal du parc Victoria. Il deviendra également le principal adjoint du gérant Patrick Scalabrini puisque Brad Purcell ne reviendra pas dans le rôle d'instructeur des lanceurs.

Pierre-Luc Laforest guidera les frappeurs et conseillera les lanceurs. Il sera le grand frère des plus jeunes. Sa présence se voudra rassurante lorsque la tension se fera sentir.

S'il s'était dirigé ailleurs, les Capitales auraient été dans le trouble. N'oubliez pas que cette équipe a déjà perdu quatre excellents joueurs de position en Sébastien Boucher, Ivan Naccarata, Alex Nunez et Rene Leveret. Son départ aurait été catastrophique.

Eric Munson
Pierre-Luc Laforest constitue la pièce maîtresse du prochain alignement des Capitales. Les autres morceaux tomberont en place. Surtout s'il parvient à convaincre son bon ami Eric Munson de le suivre à Québec. Ce dernier vient du même moule que Laforest. Un autre puissant frappeur gaucher capable de sortir la balle du Stade municipal. Il peut lui aussi s'accroupir derrière le marbre et prendre place aux deux extrémités du losange en plus d'agir comme frappeur désigné.

Aucune entente n'a encore été conclue entre les Capitales et Eric Munson. Il attend toujours un appel du baseball majeur ou affilié. Dans le cas contraire, Québec deviendrait une option intéressante pour lui. Je ne voudrais pas être dans les souliers d'un lanceur adverse si Pierre-Luc Laforest et Eric Munson se retrouvaient dans l'alignement des Capitales. La balle voyagerait dans le parc Victoria.

Le retour de Laforest confirmé, les Capitales finaliseront d'autres dossiers. Il faudra connaître les véritables intentions de Patrick Deschênes. Disputera-t-il une dernière saison avant d'accrocher son gant et ses crampons? La réponse sera connue bientôt.

Le retour de Michael Thompson n'est qu'une formalité. Le gérant Patrick Scalabrini s'affairera dans les prochaines semaines à recruter un joueur d'inter pour se joindre à Josh Colafemina au milieu du losange et un voltigeur pour accompagner Goefrey Tomlinson et Robbie Wagner au champ extérieur. Bien entendu, les jeunes receveurs Patrick D'Aoust et Marc-Olivier Jodoin-Mimeault seront de retour.

Brad Purcell
La nouvelle n'a pas défrayé les manchettes, mais les Capitales n'ont pas retenu les services de l'instructeur des lanceurs Brad Purcell en vue de la prochaine saison. La décision ne fut pas facile à prendre. Le gérant Patrick Scalabrini et Brad Purcell sont deux bons amis.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.