Capitales de Québec : Jodoin-Mimeault est aux anges

Revue de presse

Stéphane Cadorette, Le Journal de Québec, le 6 août 2010

Marc-Olivier Jodoin-Mimeault ne pouvait espérer mieux de sa première saison professionnelle dans l’uniforme des Caps. Un plus grand nombre de matchs qu’il ne le pensait, un public fidèle et, depuis quelques jours, un véritable mentor en Pierre-Luc Laforest.

Photo ci-dessus : Marc-Olivier Jodoin-Mimeault se dit comblé par son expérience à Québec, cette saison. (Photo : Annie T. Roussel)

Car tout comme son coéquipier receveur Patrick D’Aoust, Jodoin-Mimeault ne considère surtout pas l’arrivée de Laforest comme un désaveu de son travail et encore moins comme une menace quant à sa place dans l’équipe.

Au contraire, le produit de l’université Georgia State, dans la NCAA, a en quelque sorte l’impression de renouer avec les bancs d’école.

« C’est 100 % positif! J’en suis à ma première année dans le baseball professionnel et je cherche toujours à apprendre. Avec lui, je ne peux pas avoir meilleur modèle à la fois pour ma défensive, pour diriger un match derrière le marbre et pour frapper », se réjouit le Québécois de Candiac, qui a eu 24 ans cet été.

« Avec les délais de pluie qu’on a eu, on n’a pas eu beaucoup le temps d’échanger sur le baseball, mais je veux prendre le temps de le faire. Il a aidé Patrick pas mal l’an passé et cet été, il est devenu l’un des meilleurs receveurs de la ligue. Tout ce que je peux prendre de lui, je vais le prendre moi aussi. »

Comme un poisson dans l’eau
Même avant l’arrivée de Laforest, Jodoin-Mimeault filait le parfait bonheur chez les Caps.

« Tu ne peux pas comprendre ce que c’est avant de vraiment jouer ici. C’est pire qu’une drogue! » sourit-il.

Avant le match de jeudi soir, le polyvalent joueur affichait une moyenne au bâton de ,248 avec 11 coups de circuit. Il a frappé ses deux premiers coups de circuit dans le même match, jeudi dernier.

« Il y a toujours place à amélioration, mais je suis loin d’être déçu de la façon dont je joue. Je suis aussi très content de mon temps de jeu. »

En effet, Jodoin-Mimeault ne s’attendait pas à compter 36 matchs et 121 présences au bâton à son actif à ce stade-ci de la saison, lui qui devait initialement s’accroupir pour donner une pause occasionnelle à D’Aoust.

« J’ai déjà joué beaucoup plus que je ne pensais et à des positions comme au champ gauche et au premier but, où je ne pensais pas jouer. Je connais mon rôle et dès que l’entraîneur appelle mon nom, je suis prêt à tout donner sur le terrain. »

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.