Laforest brûlait d’impatience

Revue de presse

Jean-François Tardif, Le Soleil, le 2 août 2010

(Québec) Pierre-Luc Laforest ne l'a jamais caché, il brûlait d'impatience de revêtir à nouveau l'uniforme des Capitales. Pas surprenant donc que quelques heures à peine après avoir disputé son dernier match en carrière avec les Patriots à Somerset, il était de l'alignement des Capitales, qui se mesuraient aux Tornadoes à Worcester.

Pierre-Luc Laforest et son nouveau gérant chez les Capitales de Québec, Patrick Scalabrini. (Photo Le Soleil)

«J'avais vraiment hâte», a confié lors d'une entrevue téléphonique Laforest, qui a agi comme frappeur désigné, hier. «Je désirais jouer et ce, même si je n'avais pas dormi de la nuit. Il n'était surtout pas question que je prenne une journée de congé. La plupart des joueurs de baseball sont comme ça. Ils aiment évoluer à tous les jours et ils détestent être off.»

Le gérant Patrick Scalabrini a confirmé les propos de sa nouvelle acquisition en disant qu'il n'avait jamais eu l'intention de le faire jouer dans le dernier match face aux Tornadoes. Il a finalement accepté de se plier aux demandes de Laforest lorsque ce dernier lui a dit : «Je n'ai pas pris un vol à sept heures ce matin [hier] uniquement pour revenir à Québec à bord de l'autobus de l'équipe.»

Blanchi en trois présences au marbre, il a été retiré trois fois sur des prises, Laforest a néanmoins réussi un ballon sacrifice qui lui a permis de faire marquer son premier point avec les Capitales cette saison. «Ça n'a pas été mon meilleur match. Mais des journées comme celle-là, je peux dire que j'en ai pas mal connues au cours de ma carrière. J'ai quand même eu l'opportunité de pousser un coéquipier au marbre et je ne l'ai pas ratée. Mon objectif en venant à Québec, c'est d'aider l'équipe à tous les jours afin de lui permettre de gagner le plus de matchs possible d'ici la fin de la saison et de décrocher un deuxième championnat de suite.»

Pas de pression
Lancée il y a une semaine, la rumeur concernant le retour de Laforest à Québec a finalement été confirmée jeudi soir. Seul maître d'oeuvre dans le dossier de son transfert des Patriots aux Capitales, le vétéran baseballeur a indiqué qu'il avait hâte que toutes les ficelles de la transaction soient attachées et que c'est avec beaucoup de soulagement qu'il a accueilli la décision de la direction des Patriots de lui permettre de quitter l'équipe.

«J'étais vraiment heureux de pouvoir en arriver à une entente avec les Patriots. C'est tellement plaisant pour moi et ma famille de pouvoir revenir à Québec et de faire de nouveau partie des Capitales. Tous les gars sont vraiment super et les amateurs sont incomparables. J'ai très hâte à mardi [demain].» Compte tenu de ses succès la saison dernière et du tapage fait autour de son retour dans la Vieille Capitale,

Laforest pourrait-il ressentir une certaine pression? «Pas du tout. C'est tellement le fun de jouer à Québec. De même, je ne pense pas avoir besoin d'une période d'adaptation pour retrouver mes moyens. Je connais la plupart des lanceurs et de toute manière, il n'y a pas beaucoup de différence d'une ligue à une autre.»

NOTE : Pierre-Luc Laforest a retrouvé, hier, son numéro 39 qu'il avait porté en 2009 à sa première campagne dans la Vieille Capitale. Andy Schon, qui avait choisi ce numéro à son arrivée avec les Capitales, a décidé de le céder au vétéran joueur. La rumeur veut qu'un bon souper bien arrosé ait servi de monnaie d'échange.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.