Capitales de Québec : À LaForest de bouger

Revue de presse

Mario Morissette, Le Journal de Québec, le 27 juillet 2010

Si Pierre-Luc LaForest souhaite réintégrer l’alignement des Capitales de Québec, il devra personnellement faire les démarches pour obtenir sa libération contractuelle des Patriots de Somerset, dans la Ligue Atlantic.

LaForest, joueur par excellence de la Ligue CanAm la saison dernière, s’ennuie comme les pierres du chemin depuis son retour au jeu chez les Patriots, le 28 juin.

Photo ci-dessus : Pierre-Luc LaForest aimerait retrouver le plaisir de jouer avec les Capitales, mais il devra au préalable obtenir sa libération de son équipe de la Ligue Atlantic. (Les archives Karl Tremblay)

Au cours des dernières heures, il a dit à d’anciens coéquipiers chez les Capitales qu’il souhaitait quitter son équipe de la Ligue Atlantic.

Hier, LaForest a conservé le silence radio, mais une personne intime du Gatinois a confirmé qu’il avait officiellement demandé d’être libéré de ses obligations contractuelles.

« Pierre-Luc souhaite ardemment rejoindre les Capitales afin de terminer la saison à Québec. Il a entrepris les démarches afin de rompre son contrat avec les Patriots », a certifié notre source.

« Nous n’amorcerons pas de pourparlers avec les Patri­ots de Somerset afin de conclure une transaction », a dit Miles Wolff, propriétaire des Capitales et commissaire de la CanAm.

« À Pierre-Luc de prendre la décision et de faire les démarches nécessaires s’il souhaite obtenir sa libération. Les Patriots seront libres de répondre favorablement à sa requête ou de la rejeter », ajoute Wolff, qui ne veut pas se mettre en brouille avec ses homologues et amis de l’Atlantic.

Contrairement à la CanAm et l’American Association, deux circuits indépendants supervisés par Wolff, l’Atlantic ne soumet pas ses joueurs à une période de ballottage. Si les Patriots jugeaient bon de libérer de son contrat le vétéran de 32 ans, LaForest pourrait, dans les heures qui suivent, enfiler l’uniforme des Caps.

Entre-temps, le gérant de l’équipe québécoise, Patrick Scalabrini, n’exercera pas de pression directe ou indirecte sur son ancien coéquipier.

« Avec la blessure de Pat Deschênes qui refuse de guérir, nous avons de la place pour un vétéran au sein de notre alignement. Bien sûr, nous serions heureux de compter Pierre-Luc dans nos rangs, même si ce n’est pas l’attaque qui me cause des soucis depuis quelque temps. »

Dix mois pénibles
Depuis la conquête du championnat de la Can-Am, en septembre dernier, LaForest a connu son lot de déceptions, autant sur le terrain qu’à l’extérieur. À l’automne, il avait participé à un camp de sélection au Japon qui s’était prolongé pendant un mois. Une blessure à une jambe avait servi de prétexte à un club japonais pour le renvoyer en Amérique.

Ce printemps, ses espoirs de participer à un camp des ligues majeures sont demeurés vains.

Après avoir amorcé la saison à Somerset, LaForest s’est exilé pendant un mois à Taïwan, où il est demeuré dans l’antichambre d’une équipe de la Ligue professionnelle de Chine.

Congédié sans avoir eu une chance de faire ses preuves, il a rejoint les Patriots dans l’espoir ultime d’attirer l’attention d’une équipe des majeures.

Depuis son retour dans le New Jersey, il a évolué à trois positions et campé le rôle de frappeurs de choix. Avant d’affronter les Ducks de Long Island hier soir, LaForest pavanait une moyenne de ,248 en 38 matchs sous les couleurs de Somerset. Le puissant frappeur gaucher avait claqué sept coups de circuit et produit 35 points.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.