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Jean-François Ricard sans nouvelle des Brewers de Milwaukee!

Texte de Jacques Lanciault

Jean-François Ricard Laval, le 22 juillet 2010 – Jean-François Ricard a accepté d’aller lancer en Ontario dans l’Intercounty Baseball League, un circuit de division senior comptant dans ses rangs plusieurs joueurs provenant des collèges américains et d’autres provenant d’organisations professionnelles du baseball majeur, à la demande d’un recruteur de l’organisation des Brewers de Milwaukee. « Le dépisteur des Brewers voulait me voir lancer. Il me laissait trois ou quatre départs, puis soit il m’offrait, un contrat, soit il m’avisait qu’il ne m’en offrait pas. » Le problème est qu’il a assisté à la première sortie de Ricard avec les Majors de London, puis après plus de nouvelles! Évidemment, Ricard, qui est de retour avec les Aigles de Trois-Rivières depuis, est déçu, voire insulté du peu de respect que lui a témoigné le représentant de l’équipe de la Ligue nationale de baseball.

Photo ci-dessus : Les Aigles de Trois-Rivières misaient sur l'excellent Jean-François Ricard au monticule, ce soir, pour tenter de rattraper les Diamants de Québec en tête du classement de la LBÉQ. (Photo François Gervais, Le Nouvelliste)

Ricard a lancé 17 manches avec les Majors, et ce, face aux deux meilleures formations de ce circuit. Il a remporté un gain et a encaissé un revers, récoltant neuf retraits sur des prises au passage.

Ricard déplore l’attitude de l’entraîneur de l’équipe face à ses joueurs. « La seule chose qui importait pour notre « coach », c’était de gagner. Et pour le faire, s’il devait laisser un lanceur au monticule même après 160 lancers, il le faisait! »

L’ancien des Bisons de Saint-Eustache et du North Eastern Oklahoma College aux États-Unis a toujours été habitué à lancer au 4 ou 5 jours. En Ontario, ses deux départs ont été espacés de 11 jours! « Avoir autant de repos entre deux sorties, je n’ai vraiment pas aimé cela. »

Mais, Ricard a beaucoup apprécié l’attitude de la population de London face à l’équipe. « Les joueurs de l’équipe sont les idoles de la population de London. À chacune de nos rencontres locales, nous avons des séances de signatures d’autographes! Nous avons vraiment le statut de super vedette dans la ville. »

Jean-François en est, cette saison, à sa dernière campagne au sein de la Ligue de baseball élite du Québec, où jouera-t-il la saison prochaine. Même lui ne le sait pas pour le moment : « Pour ce qui est de l'an prochain , je devrai y penser à deux fois avant de me décider à retourner jouer là-bas! »

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  1. Jean-François,
    Tu as certaines qualitées, grandeur, physique mais la rapidité de te tir manque vraiment de vigeur… à 85 MPH tu n’as pas la vitesse requise. Au USA il y en a des milliers qui comme gaucher depassent les 89 MPH et des droitier à 92 et plus …ce sont des critère de base pour être regarder par les recruteurs de la MLB ………..
    Tu es loin des Périard, Valliquette, Aumont qui eux à 17 ans lançait déjà à 90, 92 MPH, toi tu as 22 ans et tu lances un maximum de 85 mph.
    Arrête de mettre le blâme sur les scouts, après Pelletier c’est maintnant les Brewers !!! …Tous le monde est fautif ? les coachs la ligne le monde en entier…
    Le seul qui croit en toi est ton père qui comme tous les pères prennent pour leur fils.
    Regarde ta fiche dans LBEQ si tu serais si bon tu devrais avoir une MPM sous 1 avec 1à 3 cs par match lancé ….ce n’est pas le cas, et tu est trop vieux à 22 ans.
    Bonne chance dans tes études…c’est probablement avec un diplome que tu devras gagner ta vie…

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