21
Mai/10
0

Pour espérer atteindre le baseball majeur : un lot d’efforts et de sacrifices nécessaires pour Périard

Revue de presse

Stéphane Proulx, L'Éveil, le 21 mai 2010

Alexandre PériardQue ce soit dans les ligues majeures ou mineures au baseball professionnel, un lanceur partant est envoyé sur la butte aux 4 à 5 jours en moyenne. Ainsi, à première vue, après que les artilleurs se soient soumis à un programme d’entraînement rigoureux avant le début de chaque saison, une fois la saison entamée, on pourrait être porté à croire qu’ils se la coulent douce entre deux départs. Ce n’est pas vraiment cela qui se produit.

L’un des rares joueurs québécois à évoluer cette année dans les rangs AA, Alexandre Périard est bien placé pour en parler. Il mentionne même qu’au lendemain qu’il ait lancé dans une partie, gagne ou perd, c’est la journée la plus éprouvante en terme d’entraînement. Dans le but de vider l’acide lactique dans les jambes, il va même jusqu’à faire au moins 30 minutes de jogging ou de vélo stationnaire. Le programme d’entraînement qu’il doit suivre inclut aussi quelques lancers dans le but de garder son bras le plus fort possible.

Puis, le surlendemain, en plus de la partie obligatoire des exercices pour le cardiovasculaire, il ne doit pas omettre de se prêter à un entraînement de poids et haltères, spécifique au haut du corps. Par la suite, dans les jours qui suivent, plus la date du prochain départ approche, moins les efforts physiques demandés sont grands.

Sans compter, qu’après avoir subi une blessure à une épaule qui l’a empêché de performer au maximum en 2009, dans le but de mettre toutes les chances de son côté, maintenant rétabli, Périard s’impose presque tous les jours, une série d’exercices d’étirements. Entre autres, avant et après chaque départ, il passe plusieurs minutes à effectuer différents exercices en flexibilité et en musculation.

Un bras en santé
Prenant soin de sa condition physique et de son bras comme jamais dans toute sa carrière, celui qui aura 23 ans le 15 juin prochain, en retire les bénéfices cette année. Retrouvant son endurance de 2008 où il avait passé pas moins de 170 manches sur la butte, au moment d’écrire ces lignes, en sept départs, il n’a jamais été retiré du match avant d’avoir lancé pendant au moins cinq manches. «C’est un très bon point en ma faveur, car cela permet à mon gérant, de ne pas avoir à utiliser les releveurs rapidement dans la rencontre. Signe aussi que je me sens en possession de mes moyens, c’est que je n’accorde pas beaucoup de buts sur balles, un autre aspect qui joue en ma faveur», estime Alexandre Périard.

Même s’il a accordé jusqu’à maintenant un ratio assez élevé de coups sûrs aux frappeurs adverses (48 en près de 40 manches), il s’en tire plutôt bien au niveau de la moyenne de points mérités à 4,08. Grâce surtout à sa rapide («two cimes») qui a beaucoup de mordant, il réussit à enregistrer une quantité importante de retraits sur des roulants. D’ailleurs, depuis le début de la saison 2010, il n’a concédé que trois circuits, les trois par surcroît dans la même rencontre, et ce, tous en solo.

Auteur en ce moment d’une fiche d’une victoire et deux revers, s’il pouvait ajouter une série de brillantes performances, qui sait où cela pourrait le mener, lui qui vise toujours un jour de porter les couleurs du grand club des Brewers de Milwaukee.

Grandeur: 6 pieds 1 pouce.
Poids: 215 livres

Fait marquant:
Repêché par les Brewers de Milwaukee en 2004
Année professionnelle: Sa sixième en 2010
Principales qualités: Déterminé et positif
Passe-temps: Ping Pong et les jeux de cartes

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant