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Ne serait-on pas mieux d’ouvrir des salons de thé plutôt que… des CLSC?

Texte de Jacques Lanciault présenté dans le cadre d’un cours de rédaction à l’Université de Montréal. Le travail consistait à rédiger un texte informatif

Laval, le 1er avril 2003 - Sa consommation, dit-on, protège des maladies cardio-vasculaires, de l’athérosclérose et même du cancer, abaisse le taux sanguin de cholestérol et de glucose, raccourcit la durée des saignements, sert de protection pour les dents, accroît la résistance capillaire, et prévient les troubles du vieillissement. De plus, on prétend que ce produit dispose de propriétés antioxydantes et on lui attribue même des effets amaigrissants. De quoi parle-t-on? D’un tout nouveau médicament miracle? Non, tout simplement du thé vert !

Et dire que les listes d’attentes de nos hôpitaux ne dérougissent pas. Nos gouvernements cherchent-ils dans la mauvaise direction lorsqu’à coup de milliards on tente d’améliorer la disponibilité et la qualité des soins aux malades? Faudrait-il plutôt investir dans la prévention en encourageant la consommation du thé vert? Ouvrir des salons de thé plutôt que des CLSC? En pleine campagne électorale provinciale, le Parti Vert ne devrait-il pas en faire son cheval de bataille? Évidemment, je blague, n’empêche qu’avec de telles promesses, on est bien tenté de s’en verser une tasse.

Camellia Sinensis mieux connu sous le nom de théier ou d’arbre à thé
Thé vert ou thé noir, tous les deux proviennent du même arbre, le Camellia sinensis, que l’on nomme plus communément théier ou arbre à thé. Seul, le mode de préparation les distingue. Le portail de la Santé au Naturel (www.naturosante.com) dans sa chronique d’homéophyto d’avril 2002, précise : « Le thé vert provient des feuilles séchées du théier. Le thé noir quant à lui est un dérivé de l’oxydation des feuilles du thé vert, obtenu par fermentation. »

Afin d’obtenir le thé vert, les Japonais de la province d’Uji, une semaine avant la cueillette annuelle des feuilles de thé, recouvrent les théiers de draps filtrant à 90 % les rayons du soleil. La feuille de thé s’enrichit ainsi de chlorophylle ce qui renforce sa fraîcheur et sa pureté.

C’est en Chine, bien des années avant la naissance du christianisme, que les saveurs du thé ont été découvertes, nous confie la légende. Puis, au cours des millénaires sa consommation, accompagnée d’un rituel tout à fait oriental, a pris d’assaut la planète tout entière. Taïwan, le Japon, l’Inde, l’Afrique, l’Europe et finalement au XVIIe siècle le thé fait son entrée en Amérique.

Pas seulement une boisson apaisante
En plus de toutes les vertus que l’on concède au thé vert lorsqu’il est consommé comme boisson chaude, celui-ci compte de nos jours sur des usages bien plus variés. La revue Coup de Pouce recommande d’en mettre dans son bain pour apaiser le corps, de l’utiliser comme tonique pour resserrer les pores de la peau, de s’en servir comme rince-bouche ou encore de le mêler au shampooing à cheveux. Mais, sa popularité s’avère dans la théière.

Là où le temps s’arrête
Montréal n’échappe pas elle non plus à la popularité du thé vert. De nombreux salons de thé ont pignon sur rue dans la métropole. Un des plus populaires est certes le Salon de thé Camellia Sinensis, un petit restaurant, rue Émery en plein quartier latin. Lorsque vous y commandez un thé vert, l’impression que le temps s’arrête vous envahit. Dans ces cas, il faut surtout s’y laisser aller et en profiter pleinement, de tels moments sont si rares!

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