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Josué Peley ne sera plus l’interprète des Blue Jays

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 28 janvier 2019

Josué Peley

Après trois saisons à occuper le poste d'interprète des Blue Jays de Toronto, l'ancien receveur des Capitales de Québec Josué Peley tourne la page sur l'une des expériences les plus enrichissantes de sa carrière.

«C'est simple, j'ai fait mon doctorat en baseball au cours de mes trois saisons avec les Jays», confiait-il, lundi.

Voilà déjà quelques jours que le bruit circulait à l'effet qu'il ne serait pas de retour dans le poste qu'il fut le seul à avoir occupé à Toronto. La vie de famille a eu préséance dans la décision de mettre fin à son aventure avec le club de la Ligue américaine de baseball.

«Le baseball existe depuis plus de 100 ans et il y en aura toujours. Par contre, ma fille Nayla n'aura pas trois ans toute sa vie. Je n'ai jamais été présent à sa fête, ma blonde a été super bonne de s'occuper de notre enfant en plus d'avoir son travail à temps plein pendant que j'étais toujours parti au stade ou que j'accompagnais l'équipe partout où l'on jouait, il est temps pour moi de passer du temps chez nous», expliquait-il à propos de la raison principale de la fin de son contrat.

Photo ci-dessus : La vie de famille a eu préséance dans la décision de Josué Peley de mettre fin à son aventure avec les Blue Jays de Toronto. (Photothèque Le Soleil)

Peley habite à Québec, où sa conjointe est actuaire, depuis qu'il a porté l'uniforme des Capitales de 2012 à 2015. Il a pris sa retraite comme joueur au terme de cette dernière saison afin d'accepter le nouveau poste de traducteur des Blue Jays. Depuis 2016, toutes les équipes doivent en avoir un.

«J'ai vécu une expérience incroyable, je m'y suis fait beaucoup d'amis. J'ai côtoyé des joueurs étoiles, des gants dorés, des futurs membres du Temple de la renommée, j'ai visité presque tous les stades. Ce fut une belle aventure de A à Z, je ne regrette rien, je n'aurais rien fait de différent. Avec les Jays, j'ai été le Josué Peley que je suis depuis toujours», racontait-il.

Rester dans le baseball
Pour l'instant, Peley ignore ce que l'avenir lui réserve. Deux certitudes, cependant : il restera associé au baseball et il exclut tout retour au jeu, même s'il n'a que 31 ans. Il est présentement entraîneur des receveurs au programme sport-études des Canonniers de Québec et donne des cours privés.

«Mon père m'a dit que lorsqu'une porte se ferme, d'autres s'ouvrent. Mon but est de rester dans le baseball, mais dans quel rôle? Je l'ignore encore. Mon but ultime, ce serait de devenir gérant dans les ligues majeures. Je suis aussi à l'aise dans les communications et l'enseignement, mais il est encore trop tôt pour savoir ce qui m'attend.»

Peley a déjà fait quelques appels, histoire de tâter le terrain et de voir les possibilités qui s'offrent à lui. «À moins d'une offre impossible à refuser, je vais par contre passer l'été à Québec pour prendre soin de ma famille, de la maison, etc.»

Pendant son séjour avec les Blue Jays, celui qui a joué neuf ans dans le baseball affilié et indépendant était l'interprète des joueurs unilingues hispanophones. Il était près de l'action, participait à des exercices sur le terrain, etc.

«J'ai appris un paquet de choses, j'ai fait des découvertes, j'ai pris des notes, j'en ai profité au maximum. Ce fut une très belle école.»

À Toronto, Peley a renoué avec la famille Gurriel, puisque Lourdes, le plus jeune des trois frères, a percé l'alignement des Jays.

«Je le connaissais déjà depuis mon temps avec les Capitales, je connais bien les trois frères, la famille. Lourdes va être un très bon joueur. Mais il y en a un autre, aussi, qui sera quelque chose à voir. Vlad Jr sera une super vedette dans les ligues majeures», disait-il à propos du fils de l'ancien joueur des Expos Vladimir Guerrero.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault

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