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Sabrina Périard au camp de l’équipe nationale

Revue de presse

Antony Da Silva-Casimiro, Info 07, le 25 mars 2015

Sabrina Périard Première semaine de septembre. Sabrina Périard se souvient qu'elle était sur les bancs d'école pour des cours au Cégep de l'Outaouais. Elle aurait préféré être ailleurs.

Où? Au Japon, pays hôte de la sixième Coupe du monde de baseball féminin. Le Canada y participe et se retrouve dans le même groupe que les États-Unis, la Chine et les Pays-Bas. Elle non. La Gatinoise de 19 ans, qui soufflera pour une vingtième fois les bougies sur son gâteau d'anniversaire dans les prochains jours, n'avait pas été sélectionnée.

«Après les championnats canadiens à Vancouver, on a annoncé les 20 joueuses qui feraient partie de l'équipe. Je n'étais pas choisie. J'étais surprise, car je me voyais dans l'équipe. Je me suis fait dire durant le tournoi que j'avais ma place, que j'avais progressé. Et pas seulement au niveau de la performance, mais aussi de la discipline de travail.»

Ç'a été une claque au visage pour la lanceuse droitière. Surtout que le Québec était reparti sans médaille, s'inclinant en demi-finale. Mais Périard n'a pas ruminé. «Ça m'a donné le déclic pour me donner encore plus et arriver prête au prochain camp.»

Le prochain camp arrive. Dans deux mois. Baseball Canada a fait appel à 32 joueuses pour son camp qui se tiendra en mai à Toronto. L'association en prendra 18 pour former l'équipe qui représentera l'unifolié aux Jeux panaméricains qui auront également lieu dans la métropole ontarienne.

L'étudiante de dernière année en sciences humaines ignore cependant combien de lanceuses seront choisies. Elle se présentera en donnant son maximum afin de vivre son rêve de petite fille de porter les couleurs du pays. Surtout qu'elle pourrait le faire au Canada devant une foule qui l'encouragerait.

Périard l'avait en partie réalisé en 2013. «Mais je n'étais pas vraiment dans l'équipe. Les 30 meilleures filles avaient été choisies pour jouer contre le Japon», souligne-t-elle.

Depuis la fin de la saison estivale avec Équipe Québec, elle s'est tournée vers l'entraînement dans les gymnases afin d'être prête pour le camp. Les deux prochains mois seront cruciaux dans sa préparation. Afin de mettre toutes les chances de son côté, elle a récemment entrepris l'entraînement CrossFit.

«Je l'ai commencé pour améliorer ma masse musculaire. Selon moi, il recherche de bons lanceurs avec une bonne vélocité. Ma force, c'est la précision. Être capable de lancer plus fort m'apporterait beaucoup», indique celle qui a comme arme de prédilection la balle rapide.

Encore plus important, car elle doit ressortir du lot. Elle sait qu'il y a d'autres bonnes lanceuses qui seront au camp. Une artilleuse avec un lancer précis et fort ne pourra pas faire de mal au Canada dans sa quête de gagner les Jeux panaméricains.

Et une place au sein de l'équipe canadienne pour cette compétition lui ouvrirait les portes pour les prochaines fois. Par exemple, une Coupe du monde. La prochaine aura lieu l'an prochain en Corée du Sud. Et elle souhaite ardemment à être du rendez-vous.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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