21
Fév/13
0

Portrait d’Émilie Laliberté, softballeuse-étudiante

Revue de Web

Texte d’André Roy publié initialement sur le site Internet du Sport Études Baseball Cardinal-Roy/Pointe-Lévy

Émilie Laliberté Québec, le 20 février 2013 – Émilie, qui en est à sa première année aux États-Unis, a joint son collège américain au mois d'août 2012 suite à une invitation reçue du Garden City Community College pour poursuivre ses études tout en jouant du baseball… oh, pardon, Émilie jouera du «softball». C'est ce sport de balle qui se pratique aux États-Unis pour les filles.
Ce collège est situé à Garden City dans l'État du Kansas.

Émilie étudie en pré-optométrie, tout en s'alignant pour l'équipe du collège, les Broncbusters, dont l'appellation courante est Les Busters, qui devient le nom officiel de l'équipe du collège, laquelle fait partie de la Jayhawk Conference, de la division 1 de la National Junior College Athletic Association (NJCAA).

De s'exprimer l'athlète originaire de Granby : « Les entraînements ici sont assez différents de ceux que je fais habituellement à Québec. Nous courons beaucoup, je n'ai jamais couru autant de toute ma vie. La fréquence varie selon la période de l'année. En saison morte, nous avions des entraînements matinaux trois fois par semaine à 5 h 30 du matin et 5-6 jours par semaine et nous pratiquions dans l’après-midi. Depuis que la saison est commencée, nous n'avons plus d'entraînement matinal (toutefois, quand l’équipe ne va pas bien, nous en avons…), seulement une pratique en après-midi et nous bénéficions d’une journée de congé le lendemain d'un match...ouf!»

Le premier match de la saison a eu lieu le 3 février dernier, nous avons disputé 9 parties depuis.

«Au sein des Broncbusters, nous dit Émilie, je suis principalement utilisée à titre d’arrêt-court, mais je serai parfois utilisée comme receveur. »

« Je performe bien, continue-t-elle. Je suis bien contente de mon début de saison dû au fait que je n'ai jamais joué au « softball » auparavant. Je commence à m'habituer de plus en plus, la preuve, j'ai frappé mon premier coup de circuit le week-end passé.»

Il est difficile selon elle, d'établir la comparaison entre le softball d'ici par rapport au baseball au Québec. Toutefois, je pense que c'est moins fort ici étant donné que je jouais dans le midget AAA (garçons). Les gars sont plus rapides et plus forts que les filles.

Concernant son adaptation, Émilie considère que les gens ont été très accueillants avec elle. Elle a eu de la difficulté avec l'anglais, mais elle améliore de jour en jour. Elle comprend et se fait comprendre de mieux en mieux.

Aussi, tout le monde du campus est prêt à l'aider et deux filles de l’équipe l'ont hébergée chez elles durant le congé de Thanksgiving étant donné qu'elle ne pouvait pas aller au Québec.

« Je vois mon séjour aux États-Unis comme une bonne expérience de vie qui me permet d'apprendre l'anglais et d’aller à l’école tout en m’entraînant et de faire ce que j'ai toujours aimé faire, jouer à la balle. J'espère fortement être admise dans une institution «de 4 ans» afin d'obtenir un BAC aux États-Unis. »

Rappelons qu'Émilie était membre des Athlétiques de Sherbrooke du réseau de développement midget AAA de Baseball Québec et qu’elle a été inscrite au sein du programme Sport-Études Baseball du Collège St-Lawrence avant de se voir décerner une bourse d'études du collège américain de Garden-City au Kansas.

De plus, elle a également été de la troupe d'Équipe Québec qui a participé au Championnat canadien qui a eu lieu à Spruce Grove en Alberta du 25 au 28 juillet dernier.

Émilie fait preuve de beaucoup de détermination dans tout ce qu'elle entreprend, nous sommes assurés qu'elle fera son chemin sur un terrain de balle ou dans la vie.

Bravo et bonne chance

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant