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Juil/12
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Mot du jour : globish

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Globish.

Mardi, 3 juillet 2012

Source de la recherche :
Les paragraphes suivants tirés d’un texte de Christian Rioux publié dans le quotidien Le Devoir du 29 juin 2012 :

« Lundi prochain, la ville de Québec accueillera 1200 francophones venus d’une centaine de pays pour participer au premier grand Forum mondial sur la langue française. Cette initiative, calquée sur les grands congrès internationaux de la langue espagnole qui se tiennent tous les trois ans, rassemblera des représentants de la société civile venus de tous les coins du monde où l’on parle le français. Pendant cinq jours, des artistes, des intellectuels, des gens d’affaires tenteront de dresser le portrait de la Francophonie du xxie siècle et d’en dégager les perspectives.

Le pays que découvriront lundi les délégués francophones n’est plus tout à fait le même. Si le français y a remporté des victoires certaines, en 2012, l’ambiance n’est plus vraiment à la fête. Il y a longtemps que Metallica et Madonna ont détrôné Vigneault sur les plaines d’Abraham. La langue officielle du Québec cède aujourd’hui souvent la place à un bilinguisme de plus en plus envahissant. Charcutée par la Cour suprême du Canada, la loi 101 parvient à peine à intégrer à la majorité francophone un immigrant sur deux. Les autres vont grossir la majorité anglophone, contribuant ainsi à la lente et inéluctable érosion du français au Canada. À Montréal, seul lieu d’intégration des immigrants au Québec, l’équilibre linguistique précaire est sur le point de se rompre. Un sondage publié dans nos pages la semaine dernière révélait que, 35 ans après l’adoption de la Charte de la langue française, l’anglais est toujours considéré au Québec comme le premier facteur de réussite économique. Il arrive devant le bilinguisme et, ensuite seulement, le français. Il ne s’agit pas de nier les progrès accomplis, mais de constater que, si dans les années 70 la pente était ascendante, elle ne l’est plus du tout.

Cette morosité ambiante amène parfois les Québécois, assiégés sur leur continent, à oublier que le français demeure une des grandes langues internationales de la planète. Si ce forum devait servir à une seule chose, ce devrait être à montrer que les Québécois qui luttent pied à pied pour le respect de leur langue ne sont pas seuls et que le « tout anglais » et son avatar le globish sont de plus en plus contestés dans le monde. »

Définition :
L’encyclopédie libre Wikipédia définit le mot-valise globish comme suit : « Le globish (mot-valise combinant global et English) est une version simplifiée de l'anglais n'utilisant que les mots et les expressions les plus communs de cette langue. C'est le jargon utilisé par des locuteurs de diverses autres langues quand ils veulent communiquer en anglais.

Parfois appelée aussi broken English (« anglais hésitant ») ou anglais d'aéroport, cette langue n'a rien de formalisé, elle se construit spontanément par la pratique. Il est donc difficile de déterminer si tel ou tel exemple d'anglais est du globish ou non. »

Remarque : ni le dictionnaire du correcteur électronique Antidote, ni le Grand Robert de la langue française ne font état du mot globish.

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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