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Départ pour la côte Adriatique… sans Patrick Charrière!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le premier d'une série de reportages relatifs à une longue balade en Croatie, à laquelle se sont greffées de trop courtes incursions en Bosnie-Herzégovine et au Monténégro, le tout réalisé à l’automne 2011.

Opatija, Croatie.

Montréal, Zagreb, Opatija, Croatie, dimanche et lundi 2 et 3 octobre 2011 – Nous amorçons aujourd’hui une formidable odyssée de 18 jours qui nous mènera dans les superbes cités croates d’Opatija, Poreč, Rovinj, Pula, Plitvice, Pag, Zadar, Šibenik, Trogir, Split, Dubrovnik et Zagreb. S’ajouteront une incursion en Boznie-Herzégovine, où nous nous rendrons à Sarajevo en passant par Počitelj et Mostar, et une courte balade en république du Monténégro où nous explorerons l’irréelle baie de Kotor! À la simple évocation de tous ces noms, notre imaginaire repart en voyage!

Mais, avant d’entreprendre cette si prometteuse expédition en bordure de la mer Adriatique, il nous faut traverser l’Atlantique d’ouest en est de Montréal à Zagreb en passant par Paris, puis prendre la route qui nous mènera sur la péninsule de l’Istrie!

Photo ci-dessus : Notre chambre à l’Hôtel Mozart d’Opatija en Croatie nous donne une vue splendide sur le golfe de Kvarner. (3 octobre 2011)

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Une bien mauvaise nouvelle
Par deux fois Patrick Charrière - le guide accompagnateur de « Voyages Lambert » pour leur expédition sur la côte Adriatique - nous a convaincus de le suivre à la découverte des splendeurs de cet endroit méconnu de l’Europe. Lors de la première présentation à laquelle nous avons assisté pour cette destination, en 2009, nous brûlions d’envie de nous joindre à lui. Mais, manque de pot, au terme de sa brillante présentation, Patrick nous apprend que le voyage affiche complet!

En 2010, de retour d’un sublime circuit en Russie, fort de notre expérience de réservation avec Voyages Lambert, nous n’attendons pas la présentation du périple en Adriatique pour nous inscrire! Nous assisterons à la présentation un dimanche de mars dernier, et ce, bien après avoir réservé nos places pour le voyage! Encore une fois, Patrick Charrière nous émerveille par ses mots, son enthousiasme et les images fabuleuses qu’il nous laisse entrevoir. Nous étions si emballés que nous doutions même de notre capacité à patienter encore six mois avant de partir à ses côtés!

Puis, le 28 septembre dernier, à moins de cinq jours du grand départ, nous apprenons, par courriel, que monsieur Charrière ne nous accompagnera pas… étant hospitalisé en France! Avouons-le, notre déception est grande!

Toutefois, le goût de découvrir la Croatie qu’il a semé en nous, nous a incités à nous préparer pour le périple comme jamais nous ne l’avions fait par le passé. Nous partirons donc à la découverte de toutes les splendeurs dont il nous a vanté l’existence, malheureusement sans lui.

C’est un départ!
Le dimanche 2 octobre un peu avant 14 heures, lorsque nous prenons la direction de l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau, le pire de l’automne sévit au Québec! Le froid, l’humidité, le vent et la pluie… voilà ce que nous laissons derrière nous sans trop de regret… avouons-le!

Nous arrivons à Dorval à 14 h 15 pour apprendre que notre vol qui devait partir à 17 h 20 est reporté à 18 h 40! Pour dorer la pilule du retard, Air France nous remet deux bons d’achat de 10 $!

L’enregistrement et les contrôles de sécurité sont accomplis ultra rapidement, car plus prévenants que nous, les autres passagers ont dû prendre connaissance du retard chez eux, via Internet, car contrairement à l’habitude, il y a une totale absence de cohue.

Ayant donc tout près de 4 heures à tuer, nous entrons dans un petit restaurant de l’aéroport nommé « Cabin M » pour y prendre un léger repas. C’est excellent. Puis, nous nous installons paisiblement sur un fauteuil tout près de notre porte d’embarquement et lisons! Connaissant bien le rythme des voyages Lambert, ce sera très certainement le seul temps que nous pourrons consacrer à la lecture de tout notre voyage.

Céline à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau.

Photo ci-dessus : Savoureux petit lunch avant l’embarquement du vol pour Paris!

Durant l’attente, nous renouons avec un couple de Québec avec lequel nous avons visité l’Italie du Sud. Louise et Jacques. Ils sont de notre groupe pour la Croatie, tout comme un autre couple qui était avec nous en Grèce en 2007, Monique et Luc.

Finalement, notre départ n’a lieu qu’à 20 heures, soit avec plus de 2 h 30 de retard. Notre vol, le vol, AF-345, est complet… c’est-à-dire que 472 passagers prennent place à bord du Boeing 777 d’Air France. Au moment du décollage, au sol, le mercure indique 10 degrés Celsius!

Céline dans l’avion.

Photo ci-dessus : Eh voilà, c’est parti! Dès qu’elle a pris place dans l’avion, Céline a commencé à tout écrire de notre voyage!

Comme toujours, les repas sur Air France sont délicieux et n’ont rien de frugal. Notre repas servi vers 22 heures ne fera pas exception à la règle : petite salade aux pétoncles, assiette de cubes de bœuf en sauce, pain, fromage, gâteau au chocolat, vin et porto!

Avant de sombrer pour un court moment dans les bras de Morphée, je regarde le film « Unknown » mettant en vedette Liam Neeson, un long métrage que justement je prévoyais voir prochainement!

Vers une heure du matin, on nous sert un frugal petit déjeuner et finalement, une heure plus tard nous arrivons à Paris. Ici, il est 8 heures du matin. Il fait un beau soleil et le mercure indique 18 beaux degrés Celsius.

Nous transférons au terminal 2F pour notre vol vers Zagreb. Contrairement à Montréal, les contrôles de sécurité sont longs, car il y a foule.

Céline à l’aéroport Charles-de-Gaule à Paris.

Photo ci-dessus : Courte attente à l’aéroport Paris/Charles-de-Gaule!

L’attente qui devait initialement être longue à Paris est finalement très courte en raison de notre retard à nous envoler de Montréal. Nous décollons vers Zagreb à 10 heures. Nous ne sommes malheureusement pas assis ensemble, mais l’envolée est courte!

En fait, le personnel de bord n’a que le temps de nous servir une boisson et une mini collation que nous atterrissons. Il est 11 h 30… et il fait 20 degrés et un superbe soleil. Wow!

Aéroport de Zagreb.

Photo ci-dessus : Et vlan, une première publicité croate!

Nous passons rapidement les douanes, l’aéroport, qui est tout minuscule, étant pratiquement désert. Après avoir récupéré nos bagages, nous retrouvons notre accompagnatrice, Johanne Duhamel, de Voyages Lambert, elle, qui a accepté de remplacer au pied levé Patrick Charrière.

Johanne est accompagnée d’une guide locale, Miriana, et toutes deux nous recommandent d’acheter quelques « kuna », la monnaie croate, au bureau de change de l’aéroport avant de prendre la route. « Dans le nord du pays, le kuna est la seule devise acceptée », nous affirment-elles.

Billet de 10 kunas croate.

Billet de 10 kunas croate.

Photos ci-dessus : Voici un billet de 10 kunas croate. Au verso nous voyons l’amphithéâtre romain de Pula… que nous visiterons demain.

Istrie… nous voici!
Tous plus riches de quelques centaines de kunas, nous marchons vers notre autocar qui s’élance sur le bitume dès 12 h 30 en route pour l’Istrie et plus précisément Opatija.

En guise de mot de bienvenue, notre guide nous distribue un petit chocolat croate, le Bajadera… C’est succulent.

Emballage de chocolat Bajadera.

Photo ci-dessus : Petit chocolat aux noisettes, amandes et nougat produit par la compagnie Kras de Croatie, un délice! (photo provenant d’Internet)

Le paysage est encore très vert malgré la date avancée en octobre. C’est montagneux. Nous empruntons beaucoup de tunnels sur la route qui nous mène à Opatija.

Un peu avant 14 heures, nous y allons d’un petit arrêt dans un poste d’essence « Tifon », pour le lunch. Il y a un petit comptoir de nourriture de style buffet. Nous choisissons notre repas et nous nous installons à l’extérieur sur une terrasse… au soleil et à la chaleur!

Nous regrimpons dans le car pour repartir à 14 h 40.

La région est boisée et, selon notre guide, elle abrite des loups et des ours bruns. Tous deux sont nombreux et protégés par l’État. D’ailleurs, la région est surnommée « La terre du loup », nous précise-t-elle. « Des viaducs ont même été aménagés pour permettre aux loups de traverser la route sans danger. »

Selon Miriana, la chaleur actuelle est exceptionnelle pour la période de l’année. Toutefois, elle nous avise que l’écart entre la température du jour et celle de la nuit est important.

Le vent du nord, celui qui souffle actuellement sur le pays, est sec et puissant. Il se nomme la « bora », bura en croate! Nous ferons longuement connaissance avec lui tout au long de notre voyage!

Parfois sur de grandes sections de la route, nous pouvons voir d’immenses panneaux au centre entre les deux voies, ils sont là pour protéger l’environnement des vents puissants de la bora.

L’autoroute sur laquelle nous roulons est très récente et elle est à péage.

À 15 heures, le mercure indique 25 degrés et nous apercevons la ville de Rijeka, sise tout près d’Opatija.

Rijeka (qui en croate signifie rivière) est la troisième ville en importance en Croatie avec une population de plus de 150,000 habitants. Elle possède un port important et est réputée pour ses chantiers navals. Elle est située face à la péninsule de l’Istrie.

Puis nous apercevons Opatija… tout en bas, au bord de la mer, qui brille sous le soleil.

Hôtel Mozart, Opatija, Croatie.

Photo ci-dessus : Notre hôtel, l’Hôtel Mozart d’Opatija.

Nous arrivons à notre hôtel, l’Hôtel Mozart, à 15 h 40. Celui-ci prend place dans un immeuble construit en 1896.

Notre accompagnatrice, Johanne, procède à la distribution des chambres… que nous gagnons sur le champ. La nôtre nous offre une superbe vue sur la mer et possède un grand balcon.

Vue d’Opatija de l’hôtel Mozart, Opatija, Croatie.

Vue d’Opatija de l’hôtel Mozart, Opatija, Croatie.

Photos ci-dessus : Vues époustouflantes de notre chambre à l’hôtel Mozart d’Opatija.

Hôtel Mozart, Opatija, Croatie.

Photo ci-dessus : Notre chambre l’hôtel Mozart!

Le Lungomare
Nous prenons une douche ultra rapide et rejoignons le groupe dans le hall d’entrée à 16 h 15 pour notre toute première visite guidée du périple. Ce sera une promenade au bord de la mer, sur le lungomare, en compagnie de notre guide locale Miriana.

Notre guide locale à Opatija, Croatie.

Photo ci-dessus : La voici d’ailleurs notre guide locale, Miriana.

Celle-ci nous brosse un rapide portrait de la ville d’Opatija, une cité qui compte quelque 12,000 habitants. La ville a pris son essor touristique au milieu du XIXe siècle, quand un riche industriel d’origine italienne de Rijeka, Iginio Scarpa, y fit construire la « Villa Angiolina ». Dès lors, la haute bourgeoisie austro-hongroise fit d’Opatija sa station balnéaire de prédilection. À sa belle époque, la ville comptait pas moins de 33 hôtels.

Sa promenade sur la mer, le lungomare, s’étire sur tout près de 12 kilomètres. Elle est merveilleusement bien aménagée.

De l’autre côté de la baie, nous pouvons apercevoir la ville de Rijeka.

En été, la température moyenne ici est de 25 degrés Celsius, alors qu’en hiver elle est de 7 degrés.

La végétation compte tout plein de cyprès et de palmiers. Toutes les rues de la ville descendent vers la mer, comme si la ville était un immense amphithéâtre.

Opatija est construite au pied du massif de l’Učka qui la protège l’hiver quand souffle les vents froids du nord.

Nous voyons la statue de Miroslav Krleza (1893-1981), un des plus importants auteurs croates contemporains.

Statue de Miroslav Krleza, Opatija, Croatie.

Photo ci-dessus : La statue de Miroslav Krleza.

Puis, nous apercevons une sculpture de femme qui s’avance dans la mer sur une jetée pierreuse. Il s’agit de « La demoiselle à la mouette », l’emblème de la ville.

La demoiselle à la mouette, Opatija, Croatie.

Photo ci-dessus : La statue « La demoiselle à la mouette » du sculpteur Zvonko Car est, depuis 1953, l’emblème de la ville.

Sur un mur de pierre, une plaque commémore la mémoire de Théodor Billroth (1829-1894), un grand chirurgien allemand qui classa Opatija parmi les villes où le climat pouvait servir de cure.

Théodor Billroth, Opatija, Croatie.

Photo ci-dessus : Théodor Billroth, un des grands responsables de la popularité d’Opatija comme station balnéaire à la fin du XIXe siècle.

Golfe de Kvarner, Opatija, Croatie.

Photo ci-dessus : La vue sur le golfe de Kvarner est superbe.

Des gens se baignent dans une petite baie.

Il y a des hôtels majestueux qui semblent être fermés, mais qui ont certainement connu leurs heures de gloire à une autre époque. Ils sont superbement bien situés en bord de mer.

Hôtel Kvarner, Opatija, Croatie.

Hôtel Kvarner, Opatija, Croatie.

Photos ci-dessus : L’Hôtel Kvarner.

Nous arrivons devant un beau parc. Tout au loin nous pouvons apercevoir la villa Angiolina. Il y a de beaux aménagements floraux, comptant 150 espèces de plantes, nous précise notre guide.

La villa, qui est devenue un lieu d’exposition, est superbe. Villa et jardin ont été construits sous les ordres de l’Italien Iginio Scarpa, pour son épouse.

Il y a plusieurs belles sculptures, dont une rendant hommage à la danseuse Isadora Ducan et une autre à la mémoire du violoniste tchèque Janu Kubeliku.

Isadora Duncan, Opatija, Croatie.

Photo ci-dessus : La grande danseuse américaine Isadora Duncan appréciait particulièrement Opatija où elle vécut en 1902. On y retrouve d’ailleurs cette belle sculpture de la danseuse.

Janu Kubeliku, Opatija, Croatie.

Photo ci-dessus : Le violoniste tchèque Janu Kubeliku a sa statue dans le parc des jardins Angiolina.

Jardins et villa Angiolina, Opatija, Croatie.

Photo ci-dessus : Voilà la villa Angiolina tout au loin.

Jardins et villa Angiolina, Opatija, Croatie.

Photo ci-dessus : Dans les jardins au centre d’une végétation luxuriante prennent place plusieurs bustes, dont celui en bronze du compositeur istrien Ivan Matetic Ronjgov ( 1880-1960).

La guide termine la visite à 16 h 50. Nous poursuivons par nous-mêmes cette agréable petite promenade.

Operetta Shopping center, Opatija, Croatie.

Photo ci-dessus : Nous croisons ce bel édifice. Est-ce une salle d’opéra? Un hôtel de luxe? Non, c’est tout simplement un centre d’achat!

Fontaine d'Helios et Selena, Opatija, Croatie.

Fontaine d'Helios et Selena, Opatija, Croatie.

Photos ci-dessus : Sur une petite rue descendant vers la mer, nous avons découvert une superbe fontaine, celle d'Helios et Selena.

Nous revenons à l’hôtel à 17 h 30 et nous nous installons sur notre grand balcon pour regarder la mer, la plage, la vie…

Puis, à 19 h 30, nous rejoignons le groupe pour un cocktail de bienvenue. Le vin qui nous est servi, un « Prosek », ressemblait étrangement au vin de Madère.

Méli-mélo
Sur la route nous menant de Zagreb à Opatija, notre guide locale nous a fourni une foule d’informations générales sur la Croatie :

Il y a 4,4 millions d’habitants en Croatie, dont 800,000 dans la seule agglomération de Zagreb, la capitale.

Les Croates sont catholiques à 88 %. Il y a aussi des minorités chrétiennes orthodoxes (4 %) et musulmanes sunnites (1 %). Toutes les autres religions ensemble couvrent moins de 1 % de la population.

La monnaie en Croatie est le kuna croate qui s’échange à environ 7.5 kunas pour 1 euro.

Le drapeau croate est à trois bandes horizontales rouge, blanc et bleu. Les armoiries sont au centre présentant un damier blanc et rouge. Avant la Deuxième Guerre mondiale le damier était rouge et blanc. Les couleurs ont été inversées pour couper net avec l'ancienne Croatie, celle qui lors de la Deuxième Guerre mondiale était du camp des Allemands.

Il y a 21 départements en Croatie.

Le tourisme a repris son essor ici depuis 2005, soit une dizaine d’années après la fin de la guerre. Il y a 12 millions de touristes par année qui envahissent le pays.

L’eau de robinet est potable et bonne à boire!

Un timbre pour le Canada coûte 4,60 kunas.

En Croatie, sauf sur la côte où l’hydro-électricité est reine, le chauffage au bois est favorisé.

Les Alpes dinariques sont la chaîne de montagnes du pays. Le plus haut sommet est le pic de Dinara qui culmine à 1 830 mètres.

Quelques mots de croate
Lorsque l’on visite un nouveau pays, il est des plus intéressants de pouvoir échanger avec ses habitants. Mais avouons-le, bien peu de Québécois parlent le croate. Surtout que cette langue comporte 30 sons différents.

Voici huit mots de base en croate, des mots qui sont fort utiles :

Oui : Da… eh oui, comme en russe!

Non : Ne

Bonjour (le matin) : Dobro jutro (le j se prononce i)

Bonjour (le reste de la journée) : Dobar dan

Bonsoir : Dobra večer (le č se prononce « tch », donc dobra vetcher)

Merci : Hvala (le hv se prononce « f », donc fala)

S’il vous plaît : Izvolite

Je vous en prie (lorsqu’on nous dit merci) : Molime

À suivre
Petite randonnée à Poreč!

Fenêtres de Poreč, Croatie.

Photo ci-dessus : La petite ville de Poreč nous réservait entre autres ses superbes fenêtres.

Bibliographie
Encyclopédie libre Wikipédia, Croatie, Istrie, Opatija et une foule d’autres pages;

Atlas en fiches (La Croatie, l’Istrie) , Éditions Atlas, 2008;

Croatie, merveille de l’Adriatique, Éditions Minerva, 2004, 128 pages;

Guide Voir, Croatie, Éditions Libre Expression, 2008, 296 pages;

Lonely planet, Croatie, Lonely Planet Publication, 2011, 352 pages;

Le croate pour les touristes, Extrade, 2007, 159 pages;

L’Istrie, Turistička Naklada D.O.O., 2007, 128 pages.

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  1. C’est vraiment extraordinaire !
    Un vrai travail de moine.
    Nous allons suivre ce merveilleux voyage avec grand intérêt.
    Merci de nous partager avec nous.

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