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Andy St-Gelais – Saison de rêve

Revue de presse

Stéphane Cadorette, Le Journal de Québec, le 25 août 2010

Andy St-GelaisLe passage d’Andy St-Gelais dans la Ligue de baseball Intercounty, en Ontario, aura été remarqué. Le lanceur de Pintendre a été décoré du titre de recrue de l’année en plus de siéger sur la première équipe d’étoiles du circuit au terme de la saison qui vient de prendre fin.

Difficile de demander mieux pour le Québécois qui ne savait pas du tout à quoi s’attendre en quittant sa patrie.

Photo ci-dessus : Andy St-Gelais n’a pas mis de temps à se faire un nom dans la Ligue Intercounty dans laquelle il a été élu sur la première équipe d’étoiles, en plus de recevoir le titre de recrue de l’année. (Photo : Les archives Daniel Mallard)

« Je ne pensais pas que ça tournerait comme ça, mais je peux dire que j’ai connu la meilleure saison de ma carrière. J’ai affronté des joueurs plus expérimentés que moi et très forts physiquement. Je prends donc ces honneurs comme un beau bonus », a dit l’artilleur de 22 ans, au bout du fil. Lesdits honneurs, St-Gelais ne les a surtout pas volés. En vertu de son reluisant dossier de 7-3 avec les Majors de London, il s’est avéré le lanceur comptant le plus de victoires dans le circuit.

En 70 manches et un tiers de travail, il a maintenu une moyenne de points mérités de 2,30, ce qui lui a conféré le deuxième rang à ce chapitre. Il a également terminé troisième avec 58 retraits au bâton, en plus d’enregistrer deux sauvetages au cours de ses apparitions en relève.

« J’ai acquis beaucoup d’expérience en Ontario. Je peux maintenant analyser mieux les frappeurs et mes lancers sont plus précis. Ma balle rapide bouge mieux », se réjouit-il.

Cap sur l’Australie
Cerise sur le sundæ, St-Gelais a amorcé la série spéciale entre les étoiles ontariennes et celles de la Ligue senior élite du Québec. En cinq manches, il a blanchi ses rivaux. « On m’a fait lancer le premier match même si certains de mes coéquipiers avaient déjà lancé dans le baseball affilié. C’est un honneur. »

Maintenant, l’ancien des Alouettes de Charlesbourg s’apprête à quitter pour l’Australie, tel que rapporté dans nos pages plus tôt cet été. Il s’alignera au sein du club de baseball de Perth, dans l’Ouest du pays.

« J’y serai pour la saison pendant sept à huit mois et si je vais bien, je pourrais être invité au championnat national. Ensuite, je compte revenir chez nous et j’évaluerai les options pour mon avenir. »

St-Gelais devra choisir entre ses deux années d’admissibilité dans les collèges américains ou toute autre offre dans une ligue professionnelle. « J’aimerais éventuellement jouer pour les Capitales et c’est une option sérieuse, mais je ne sais pas si ce serait pour tout de suite. »

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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