La belle ville de Budapest… son palais royal, puis des monuments et encore des monuments!

Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 23e d’une longue série de reportages relatifs à un voyage époustouflant qui nous a menés d'Innsbruck à Bucarest en passant par une longue croisière sur le Danube. Un périple que nous avons réalisé au printemps 2023.

Budapest, Hongrie, jeudi 27 avril 2023 - Au cours de la nuit, notre bateau de croisière fluviale, le MS Vivaldi, a vogué sur le Danube de Bratislava à Budapest… franchissant tranquillement la distance de près de 200 km séparant les deux villes.

À notre réveil ce matin, notre bateau est amarré au port de Budapest, côté Pest, et la vue sur Buda est fascinante.

Aujourd'hui, nous consacrons la journée complète à la découverte de la « Perle du Danube ». En matinée, une visite exclusive de Voyages Lambert nous permettra de découvrir l'ancienne ville royale de Buda.

Notre ascension sur la colline - à pied, le funiculaire étant hors service ce jour-là - nous offrira une vue spectaculaire sur le Danube, ses ponts et sur la vieille ville de Buda, tout comme sur celle de Pest de l'autre côté du fleuve!

La promenade nous mènera au palais royal, à l'église Saint Matthias et au superbe « Bastion des pêcheurs »… avant de retraverser le Danube pour dîner au « Café Gerbeaud », le salon de thé le plus célèbre de Budapest, et de terminer nos visites avec la découverte du côté « Pest » de la ville.

Mais, allons-y d'abord de nos premiers pas dans la capitale de la Hongrie.

Photo ci-dessus : Une statue équestre intitulée « Csikós », un mot hongrois qui signifie « Gardien de la grande plaine ». L'œuvre située devant le Manège royal du château de Buda est de l'artiste hongrois György Vastagh jr (1868-1946).

Autre réveil aux aurores ce matin. Il est 6 heures lorsque notre réveille-matin fait entendre son lancinant bourdonnement.

Dès l'ouverture des rideaux de notre cabine, nous constatons que le soleil est présent, même s'il y a quelques nuages dans le ciel.

Les météorologues hongrois prévoient que le mercure atteindra les 16 degrés Celsius en cours de journée. Wow, un mercure à deux chiffres pour la première fois après neuf jours de notre périple en Europe de l'Est.

Le petit-déjeuner est servi à compter de 7 heures sur le bateau… et nous sommes les premiers à pénétrer dans la salle à manger.

Au terme du repas, je monte sur le pont supérieur pour prendre quelques photos de la ville. Évidemment, je n'ai aucune idée de ce que je photographie. Mais, lors de la rédaction de ce texte, mes recherches m'ont permis d'identifier la majorité des immeubles, des ponts ou des monuments photographiés.

Nous avons accosté du côté Pest de la ville. La vue sur la rive de Buda est époustouflante.

Photos ci-dessus : La vue sur la rive du Danube est un site inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1987! Du côté de Buda, nous voyons l'édifice de l'Université polytechnique et économique de Budapest. Ce bâtiment identifié « K » est le plus grand de l'université. Il a été construit entre 1904 et 1909 sur la base des plans de l'architecte hongrois Alajos Hauszmann (1847-1926).

Photos ci-dessus : L'hôtel Gellért est situé au pied de la colline Gellért, sur le côté « Buda » de Budapest. Il est adossé au complexe thermal Gellért. L'hôtel fut construit dans le style « Sécession » entre 1912 et 1918 par les architectes Ármin Hegedűs (1869-1945), Artúr Sebestyén (1868-1945) et Izidor Sterk (1860-1935). L'édifice a conservé les riches mosaïques, les vitraux et les ornements sculptés de son décor intérieur Art nouveau… mais sa visite n'est pas au programme.

Photos ci-dessus : Le pont de la Liberté, Szabadság híd en hongrois, a été construit entre 1894 et 1896 à l'occasion des « Festivités du Millénaire de la ville » de 1896, selon les plans de János Feketeházy (1842-1927). L'encyclopédie libre Wikipédia nous apprend que le pont a été inauguré en présence de l'empereur François Joseph. D'ailleurs, le dernier rivet a été inséré sur le pilier de Pest, dans la structure de fer, par l'empereur lui-même. Le pont est long de 333,6 mètres.

Photo ci-dessus : Un autre bel édifice que nous avons vu sur le côté « Buda » de la ville de Budapest… Il s'agirait d'un autre pavillon de l'Université de technologie et d'économie de Budapest.

Photos ci-dessus : La statue de la Liberté domine la colline Gellért au-dessus du Danube. Le monument érigé en 1947 commémore la mémoire de la libération de Budapest par les troupes soviétiques en 1945.

Wikipédia précise ce qui suit quant à cette œuvre : « L’immense statue est la plus importante d'un groupe de trois statues de bronze érigées en l'honneur des soldats qui ont libéré le pays à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Elle a été mise en place afin qu'elle puisse être vue de presque partout à Budapest.

On y voit une figure féminine qui tient au-dessus d'elle une feuille de palmier dans le ciel. La statue est haute de 14 mètres et fait environ 40 mètres de haut en comptant son piédestal.

C'est une infirmière hongroise qui a servi de modèle au sculpteur hongrois Zsigmond Strobl Kisfaludi (1884-1975) pour la réalisation de l'œuvre.

Photo ci-dessus : Nous avons trouvé sur Internet une photo de la statue de la Liberté prise du ciel!

Photo ci-dessus : Tout près de l'endroit où le bateau est amarré, prend place un curieux bâtiment baptisé « Bálna ».

Nos recherches nous ont appris que « Bálna » est un centre polyculturel installé le long du Danube à côté du Marché central et du pont de la Liberté.

Érigé dans d'anciens entrepôts, il est surmonté d'une immense verrière en forme de cétacé… d'où son nom Bálna, qui signifie baleine en Hongrois.

Ce complexe abrite une salle d'exposition, des magasins bio, des boutiques d'art, des salles de spectacles et de nombreux restaurants avec terrasses ouvertes sur le Danube… c'est de là que l'on peut admirer l'un des plus beaux couchés de soleil de Budapest.

Je redescends à la cabine et nous nous préparons… Le programme de visites de la journée est encore très chargé.

Visite guidée de Buda
Nous descendons du bateau à 9 h 30 et marchons un peu moins d'une dizaine de minutes pour arriver à l'autocar.

Photo ci-dessus : En bordure du Danube sur la rive Pest de la ville, nous voyons cet impressionnant canon.

Durant le court trajet nous menant au car, notre accompagnatrice de Voyages Lambert, Ivana, nous informe que nous ne pourrons pas visiter la basilique Saint-Étienne comme prévu au programme.

L'église est fermée aujourd'hui, car on est à la préparer pour recevoir le pape François demain. Le souverain pontife amorce demain une visite de trois jours à Budapest.

Elle ajoute également que nous ne pourrons pas utiliser le funiculaire pour monter au sommet de la colline, car il est en réparation. « Nous devrons monter à pied, dit-elle, ou en taxi pour ceux qui ne souhaitent pas réaliser cette ascension. »

À notre arrivée au car, nous sommes accueillis par notre guide local à Budapest. Il se nomme Gregory. Il nous souhaite la bienvenue et nous présente notre chauffeur pour la journée, Peter.

Photo ci-dessus : Notre guide local à Budapest, Gregory.

D'entrée de jeu, notre guide énonce des informations d'ordre général sur la ville de Budapest et sur la Hongrie.

« Budapest est la capitale et en même temps la plus grande ville et la plus peuplée de Hongrie. C’est le centre politique, culturel, commercial et industriel du pays. »

« Comme vous avez pu le constater du bateau, les côtés Pest et Buda de la ville sont séparés par le Danube. Sur la rive droite du fleuve, de l'autre côté d'où nous nous trouvons, ce sont les collines de Buda. Ici, nous sommes sur la plaine de Pest, sur la rive gauche. »

« Le nom Pest se prononce… Pecht », nous fait-il remarquer!

« C'est en 1873 que les deux villes se sont unies pour devenir Budapest la capitale du royaume de Hongrie. »

« Ici, le Danube, le plus grand fleuve d’Europe centrale, traverse la capitale sur 30 km dans le sens nord-sud. »

« La population de Budapest est de près de 2 millions d’habitants, alors que la population totale de la Hongrie frise les 10 millions d'habitants. »

« La Hongrie est membre de l'Union européenne depuis 2004. Toutefois, elle n'a pas adhéré à la zone euro. La monnaie ici est le forint hongrois. Il a été introduit après la Seconde Guerre mondiale, le 1er août 1946. »

« Mais, ajoute notre guide, les euros sont acceptés par de nombreux commerçants. »

« La principale industrie du pays est l'automobile. La Hongrie est le deuxième pays constructeur d'Audi après l'Allemagne! »

Nous traversons le Danube… et apercevons une haute tour moderne.

Gregory précise qu'avec ses 143 mètres, cette tour de verre de 28 étages est la plus haute non seulement de Budapest, mais de toute la Hongrie.

Photo ci-dessus : « MOL Campus » est un gratte-ciel néomoderne et le siège du groupe MOL, une société pétrolière et gazière hongroise. La tour dont la construction a commencé en 2019 et s'est achevée en 2022 intègre une tour de 28 étages avec un podium de forme unique pour créer un campus unifié.

Après la traversée du pont, nous nous retrouvons dans le quartier universitaire du 11e arrondissement, là où prennent place les édifices que nous avons vus du pont supérieur du bateau ce matin.

« Les bâtiments, précise Gregory, ont été construits au début et à la moitié du XXe siècle. »

« Un certain monsieur Rubik, était professeur à l'Université de Budapest! » Évidemment, notre guide fait référence à l'inventeur du cube Rubik, Ernő Rubik (1944 - ).

Nous traversons un quartier plutôt résidentiel.

« Étienne Ier ou Saint-Étienne (975-1038) a fondé le royaume de Hongrie dont il est devenu le premier roi en l'an 1000. La basilique Saint-Étienne, la plus grande église de Budapest, lui est dédiée. »

Notre guide souligne que les enfants du roi Étienne sont tous décédés en bas âge sauf un, Émiric. L'encyclopédie Wikipédia précise, quant à elle, « qu'Émiric est blessé lors d'un accident de chasse en 1031 et qu'il est mort peu après à l'âge de 30 ans! »

Nous croisons l'avenue Béla Bartók (1881-1945) du nom du célèbre compositeur et pianiste hongrois!

Gregory précise qu'à Budapest, il n'y a pas de mosquée à proprement parler, mais les musulmans ont leurs lieux de prières.

Nous passons devant l'ancien réputé Hôtel Gellért que nous avons photographié ce matin du pont supérieur du bateau. « Il est aujourd'hui fermé, précise notre guide, car il était trop vétuste. »

« En français, Gellért signifie Gérard. En fait, c'est Szent Gellért, Saint Gérard (980-1046). Il était un prêtre italien, un martyr du christianisme. »

« Le roi Étienne l'a retenu en Hongrie, en lui confiant l'éducation de son fils Émiric. »

« Après la mort du roi, Gellért fut enlevé par les païens. Il a été lapidé, achevé à coups de lance et jeté, le 24 septembre 1046, dans le Danube, et ce, à partir d'une colline de Buda, laquelle porte aujourd'hui son nom : la colline Gellért. »

Notre chauffeur est obligé d'effectuer quelques détours, le secteur du château étant bouclé en raison de la visite du pape.

Nous descendons de l'autocar à 10 heures et montons un premier escalier.

Nous apercevons une monumentale statue devant un édifice qui nous semble être un palais. Nous apprendrons un peu plus tard qu'il s'agit de la « Bibliothèque nationale Széchényi ».

Photos ci-dessus : Le mémorial de Dózsa et sa statue de György Dózsa (1470-1514). La statue est haute de 4,7 mètres. Dózsa a été un homme d'armes hongrois qui a mené une révolte des paysans contre la noblesse. Il a été exécuté avec ses partisans et est considéré à la fois comme un martyr chrétien et un dangereux criminel.

Photos ci-dessus : Le mémorial de Dózsa est composé de la statue de György Dózsa et aussi de deux groupes de sculptures en pierre calcaire représentant ses compagnons. Chacun des deux groupes est haut de 3,5 mètres. L'ensemble du monument s'étire sur 28 mètres de long.

Photo ci-dessus : Nous voyons l'arrière du château de Buda… également connu comme le « Palais royal » puisqu’il a servi auparavant de résidence aux rois de Hongrie. Dans ce bâtiment, on retrouve : le palais royal médiéval, le Musée historique de Budapest, la Galerie nationale hongroise et la Bibliothèque nationale Széchényi.

« La bibliothèque nationale Széchényi occupe une grande partie du Palais », souligne notre guide.

« Matthias Ier de Hongrie (1443-1490), qui est considéré comme un des plus importants rois de Hongrie, possédait 2 000 livres manuscrits, des ouvrages écrits par des moines. Une grande partie de ces livres ont été détruits durant la période d'occupation ottomane. »

L'encyclopédie Wikipédia nous apprend que “la bibliothèque porte le nom d’un patriote hongrois, le comte Ferenc Széchényi (1754-1820), qui, à la fin du XVIIIe siècle, a constitué une importante collection de livres hongrois et les a offerts à la nation en 1802. Ce don a constitué l’acte de naissance de la bibliothèque et a entraîné à sa suite de nombreux autres dons.”

Photos ci-dessus : D'où nous sommes, nous pouvons apercevoir le sommet des édifices qui prennent place tout autour du palais royal.

Il y a un ascenseur… Nous l'empruntons, ce qui nous épargne de gravir plusieurs marches.

Le Palais royal… ou encore le Palais du château de Buda
« Au cours de son histoire, le palais royal a été détruit et reconstruit à de nombreuses reprises, la dernière étant après la Deuxième Guerre mondiale », souligne Gregory.

Wikipédia précise d'ailleurs : « L'édifice du palais ainsi que l'ensemble du quartier du château ont été durement bombardés par l'armée soviétique à l'hiver 1945. La coupole néo-baroque a été détruite, ainsi que l'essentiel de l'aile Marie-Thérèse, dont il ne restait alors que la façade. Autour du palais, les édifices du quartier royal ont pour la plupart été détruits, mis à part le palais Sándor et le théâtre du château. »

Photo ci-dessus : Nous voici sur la rue du palais dans le quartier du Château de Buda… comme l'indique l'affiche en hongrois.

Nous constatons que les restaurations ne sont pas terminées, car il y a de nombreux travaux en cours.

Photo ci-dessus : Pour prendre vraiment la mesure du gigantisme du château de Budapest, il faut le voir des airs. Voici une photo que nous avons trouvée sur Internet qui nous offre une vue d'ensemble du château. (Photo de Civertan)

« Le palais royal a été construit à partir du milieu des années 1300, et ce, pour protéger la ville face à l'invasion des Tatars, continue notre guide. Sa construction a duré jusqu'à la fin des années 1400. »

« À partir de 1541, pendant l'occupation ottomane, l'état du palais commença à se détériorer, et lors du siège et de la reconquête de 1686, de graves dommages furent causés au château et aux bâtiments du quartier du château. »

Photo ci-dessus : L'impressionnante coupole du château de Budapest.

Photo ci-dessus : Un des édifices du château de Budapest.

Photos ci-dessus : Le manège royal de Budapest est un ancien manège équestre construit entre 1899 et 1902. Après sa démolition en 1950, il a été reconstruit dans le cadre du programme Hauszmann entre 2016 et 2019.

Devant le château, il y a une superbe statue équestre.

Photos ci-dessus : La statue équestre intitulée « Csikós », une œuvre située devant le Manège royal du château de Buda a été réalisée en 1899 par l'artiste hongrois György Vastagh jr (1868-1946). Le monument a atteint son emplacement définitif en 1901… après avoir remporté le grand prix de l'Exposition universelle de Paris de 1899.

La sculpture a subi des dommages majeurs lors de la Seconde Guerre mondiale. Les travaux de restauration ont été entrepris en 1981… et elle a finalement été replacée à son emplacement d'origine en 2022.

Au loin, nous apercevons une tour de télécommunications.

Photos ci-dessus : La tour de communication du « Bureau télégraphique hongrois » (en abrégé MTI). Il s'agit d'une agence de presse d'État qui, entre 1880 et 2015, avait pour tâche principale d'alimenter la presse en nouvelles fraîches.

Nous arrivons devant une porte magnifiquement décorée. Des travaux de restauration sont en cours à sa base…

Photos ci-dessus : Les magnifiques décorations de la Porte des lions du château de Budapest.

Photo ci-dessus : D'autres superbes décorations sur un des édifices du palais de Budapest.

Nous montons un autre escalier et arrivons devant une superbe fontaine.

Photo ci-dessus : La célèbre fontaine Matthias est située dans la cour de Hunyadi, la plus belle cour du Palais royal de Budapest.

La fontaine de Matthias est un chef-d'œuvre néo-baroque de l'artiste austro-hongrois Alajos Stróbl (1856-1926).

« Elle est l'un des monuments les plus photographiés de la capitale hongroise », souligne notre guide. « On l'appelle parfois la “Fontaine de Trevi de Budapest”. »

La fontaine se trouve à cet endroit depuis 1904.

Photos ci-dessus : « La fontaine représente une partie de chasse dirigée par le roi Matthias 1er. Les figures en bronze se dressent sur des tas de rochers. L'eau coule entre les fissures des rochers. La disposition théâtrale ressemble effectivement à la fontaine de Trevi à Rome, bien qu'elle soit à une échelle beaucoup plus petite », peut-on lire sur Wikipédia.

L'encyclopédie Wikipédia offre une description détaillée de la fontaine :

« Le roi Matthias se tient debout sur le plus haut rocher en tenue de chasse. Il tient une arbalète à sa droite et un énorme cerf mort gît à ses pieds. Sur les rochers inférieurs, un homme de main sonne du cor et le chef du groupe de chasseurs se repose assis sur un rocher, dos au spectateur. Trois chiens complètent le groupe central.

Il y a deux autres figures en bronze sur les côtés du bassin. Elles sont reliées au groupe central par des gestes et des regards, mais elles disposent de leurs propres socles.

À droite, Ilonka Szép, la belle Hélène en français, héroïne d'une célèbre ballade du XIXe siècle de Mihály Vörösmarty (1800-1855). Selon la ballade, Ilonka et Matthias sont tombés amoureux alors que le roi chassait incognito. Lorsqu'Ilonka a découvert sa véritable identité elle a compris qu'il s'agissait d'un amour impossible et elle en est morte le cœur brisé.

La jeune fille regarde vers le roi en protégeant son faon apprivoisé des chasseurs.

À gauche, le chroniqueur italien Galeotto Marzio (1425-1495) qui vécut à la cour du roi Matthias. Un lévrier repose à ses pieds et un faucon se perche sur son poing gauche. »

Photo ci-dessus : L'édifice de la « Galerie Nationale hongroise ». On y retrouve rassemblées toutes les œuvres d’art hongrois depuis le Moyen-Âge jusqu’au XXe siècle, avec également une collection d’art contemporain.

« Peu de palais ont été reconstruits après la période de l'occupation ottomane. Ils sont lentement restaurés en béton, tout en respectant le design original », affirme Gregory.

Nous voyons un corbeau noir au-dessus de la porte en fer forgé du palais présidentiel.

Photo ci-dessus : Un corbeau portant une bague dorée dans le bec. Ce corbeau fait partie des armoiries du roi Matthias Ier. Le roi était connu sous le nom de Matthias Corvin, un nom provenant du latin « corvus » signifiant corbeau.

À suivre…
Poursuite de notre visite guidée du côté « Buda » de la ville de Budapest… où nous entrerons dans la superbe église Matthias… qui est en fait l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Budavár.

Photo ci-dessus : La superbe église au toit vernissé Notre-Dame-de-l'Assomption de Budavár… aussi appelée église Matthias. Elle a servi de cadre aux cérémonies du couronnement de plusieurs souverains hongrois et doit son appellation populaire à l'un d'entre eux, Mátyás Hunyadi, dit Matthias Corvin (1458-1490).

Pour lire les autres textes de ce périple, cliquez sur ce lien : Croisière sur le Danube... et un peu plus