Jan/230
Le mot du jour : stipendié
Textes et recherches de Jacques Lanciault
je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures…
Source de la recherche
Les paragraphes suivants d’un texte de François Brousseau publié dans le quotidien Le Devoir, le 23 janvier 2023 :
« Les réticences de Berlin dans cette histoire de tanks ont certes d’autres explications. Il y a en Allemagne d’authentiques pacifistes radicaux, pour qui toute participation même indirecte à une guerre est une ignominie.
Cette tendance en recoupe une autre : la fraction — minoritaire mais non négligeable — de l’opinion allemande qui est sensible, voire sympathique, au point de vue russe. Un exemple célèbre : l’ancien chancelier social-démocrate Gerhard Schröder, qui après 2005 s’est reconverti en agent stipendié des intérêts de Moscou. »
Définition
Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote définit l’adjectif stipendié, du langage soutenu, mais péjoratif, comme suit : « Corrompu, payé pour accomplir une action. »
Notons que le Larousse du français, un dictionnaire en ligne, définit le verbe stipendier comme suit : « Littéraire. Payer quelqu’un pour accomplir une tâche méprisable ou criminelle, acheter sa complicité. »
Photo ci-dessus : Le quartier général de Wagner à Saint-Pétersbourg inauguré le 4 novembre 2022. (Photo archives AFP)
Aucun trackbacks pour l'instant