Sitka : des oiseaux de proie très impressionnants au Alaska Raptor Center !

Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 19e d’une longue série de reportages relatifs à un périple qui nous a menés à Vancouver, en croisière en Alaska et finalement à San Francisco, une étourdissante odyssée que nous avons réalisée en fin d’été 2022

Sitka, Alaska, États-Unis, vendredi 2 septembre 2022 - Après avoir quitté Juneau, la capitale de l’Alaska, en soirée mercredi, notre bateau de croisière, le Regatta de la compagnie Oceania Cruises, a vogué en direction du glacier Hubbard… point d’orgue de notre croisière!

Dès que le navire a pris le large en soirée mercredi, nous avons commencé à ressentir le tangage! La nuit a été très agitée sur le bateau… et la matinée du jeudi encore plus.

Assez tôt en avant-midi, le commandant du bateau a annoncé aux croisiéristes que, malheureusement, nous ne nous approcherions pas du glacier en raison des mauvaises conditions climatiques! Il a allégué une mer houleuse et un « heavy Fog » pour justifier sa décision.

Après l’annulation de notre escale à Ketchikan, voilà une autre déception. Notre croisière commence vraiment à « sentir le roussi »!

Non seulement nous ne verrons pas le glacier, mais de plus nous sommes confinés à l’intérieur du bateau, les portes donnant accès aux ponts extérieurs étant toutes condamnées pour la journée.

Heureusement, à notre réveil le vendredi matin, tout était calme. Une situation somme toute normale, puisque le navire était déjà amarré au port de bateaux de croisière de Sitka.

Notre journée à Sitka a été intéressante, et ce, en raison d’une fort agréable excursion qui nous a menés tour à tour au Alaska Raptor Center, au Fortress Of The Bear et finalement au Sitka National Historical Park.

Mais allons-y pour commencer d’un résumé de notre journée de jeudi, en mer, puis de notre visite du Alaska Raptor Center, un centre de réhabilitation pour les oiseaux rapaces! Nous y verrons de près des « Grands ducs », des hiboux, des chouettes, des aigles à tête blanche, etc.!

Photo ci-dessus : Nous avons assisté à une présentation du travail réalisé au « Alaska Raptor Center » de Sitka où la présentatrice était accompagnée sur scène d’un magnifique « Grand Duc »… très docile!

En mer, jeudi 1er septembre 2022
Évidemment, ce matin, pas besoin de réveille-matin, le bateau vogue toute la journée, filant dans un premier temps en direction du glacier Hubbard, puis par la suite vers Sitka que nous atteindrons au cours de la nuit.

Il est presque huit heures lorsque nous sortons du lit. Dès nos premiers pas, nous constatons que ça tangue beaucoup!

Photos ci-dessus : Ce matin, un petit coup d’œil à l’extérieur nous permet de constater que la mer est particulièrement houleuse.

Nous prenons le petit-déjeuner au Terrace Café du neuvième pont. Comme toujours, c’est excellent.

Après un moment de pause à notre cabine, Céline se rend au Barista café du cinquième pont… où elle déguste un excellent cappuccino, profitant du moment pour lire sa « Presse + »… une lecture qu’elle a un peu mise de côté depuis notre départ du Québec.

Je la rejoins après un peu de travail sur mon ordinateur et nous prenons un autre café… accompagné de quelques pâtisseries. Nous y allons d’un brin de causette, en anglais, avec une voyageuse que nous avons rencontrée lors de notre longue attente d’embarquement à Vancouver.

C’est durant cet agréable moment que le commandant du « Regatta » annonce aux croisiéristes que, malheureusement, nous ne nous approcherions pas du glacier en raison des mauvaises conditions climatiques! Il a mentionné que la mer houleuse et un « heavy Fog » l’empêchaient d’approcher. Nous filons donc vers Sitka!

Dire que nous sommes déçus est un euphémisme. Le glacier Hubbard, c’était pour nous l’incontournable du voyage! Nous allons vraiment de malchance en malchance sur ce bateau.

Le glacier Hubbard, avions-nous noté lors de la préparation de notre voyage, est situé à cheval sur le territoire canadien du Yukon, où il prend sa source, et de l’état américain de l’Alaska où se trouve son front glaciaire. Selon l’encyclopédie libre Wikipédia, il est l’un des plus grands glaciers d’Amérique du Nord avec plus de 120 kilomètres de longueur.

Photo ci-dessus : Voici ce que nous nous attendions à voir durant quelques heures à longer le glacier Hubbard! (Photo provenant de Wikipédia)

Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, nous profitons de l’heure du midi pour rejoindre nos nouveaux amis, Maryse et Denis pour dîner ensemble au Terrace Café.

Ça tangue encore plus que cette nuit et ce matin. Nous devons nous retenir à tous les objets (tables, chaises, murs) que nous croisons.

Après quelques minutes au restaurant, Maryse nous quitte pour sa cabine… Elle ne se sent pas très bien, un début de mal de mer.

Nous passons tout de même un très agréable dîner à jaser de tout et de rien avec Denis.

Nous profitons de l’après-midi pour compléter le formulaire d’Oceania Cruises pour réserver notre transport du port de Los Angeles à l’aéroport d’où nous nous envolerons pour San Francisco.

Ce n’est pas donné à 69 $ É.-U. par personne, mais ça nous évitera de nous mettre à la recherche d’un taxi… avec nos lourdes valises à notre arrivée dans la Cité des Anges. Oceania Cruises nous remettra des étiquettes spéciales pour nos bagages avant la journée du départ.

Lorsque nous remettons nos formulaires dûment remplis au service à la clientèle du bateau, on nous rappelle qu’il faut remplir le formulaire Arrive-CAN pour le débarquement à Prince Rupert!

Nous sommes interloqués! Nous avons tenté de remplir le formulaire en ligne, mais pour une croisière, le formulaire doit être rempli trois jours avant le départ du bateau. Nous étions donc trop tard!

Est-ce qu’en plus de manquer l’escale et notre expédition à Ketchikan, la navigation devant le glacier Hubbard, nous manquerons également notre escale à Prince Rupert? C’est fou!

En après-midi, nous savourons un long moment d’exploration des rayons de la bibliothèque du bateau. Il y a de nombreux Atlas et c’est plaisant d’en apprendre un peu plus sur l’Alaska.

Ce soir, nous avons notre premier souper à l’un des deux restaurants de spécialités du bateau. Nous mangeons au « Polo Grill »… à 20 h 30!

Photo ci-dessus : Le très bel environnement du restaurant « Polo Grill » du « Regatta ». Malheureusement, nous n’avons pas une très bonne table… elle est située tout près de la porte donnant accès aux cuisines. Bang, on entre, bang on sort. Une situation pour le moins ennuyante. (Photo provenant d'Oceania Cruises)

Nous avons droit à un repas cinq services! Un de trop pour nous.

Photos ci-dessous : Chacun des plats servis au « Polo Grill » est magnifiquement présenté.

Un repas délicieux et du grand service.

En route pour revenir à la cabine… je perds le talon d’un de mes souliers.

En fait, il s’effiloche en mille morceaux. Une paire de souliers à jeter. Le hic, c’est que je n’ai apporté pour les repas plus chic de la croisière que cette paire de souliers.

Je vais donc prendre mes prochains repas en costume et espadrille… un peu comme les jeunes d’aujourd’hui. Pour une des rares fois de ma vie, je serai à la mode!

Sitka, Alaska, États-Unis, vendredi 2 septembre 2022
Dès notre réveil à 7 heures, nous constatons que c’est le calme complet, ni tangage ni de bruit de moteur!

Le bateau est déjà amarré au port de bateaux de croisière de Sitka.

Ce matin nous partons avec en excursion avec un groupe d’Oceania Cruise. Le départ est prévu pour 10 h 30.

Malheureusement, les prévisions météo pour Sitka aujourd’hui ne sont pas très encourageantes… De la pluie au programme avec une température qui ne devrait pas dépasser 14 degrés Celsius!

Nous descendons du bateau vers 10 heures et l’autobus quitte le terminal à 10 h 30… Notre groupe est constitué de 36 personnes. Tout se passe très bien.

Photo ci-dessus : Céline pose devant l’affiche du terminal des bateaux de croisière de Sitka.

L’Alaska Raptor Center
Notre premier arrêt de l’excursion est l’Alaska Raptor Center. C’est un centre de réhabilitation des rapaces. Nous sommes chanceux, car nous aurions pu choisir de visiter un tel centre à Ketchikan… où notre escale a été annulée.

Le centre est situé sur un site s’étendant sur 17 acres, en bordure de la forêt nationale de Tongass et de la rivière Indian.

La mission de l’Alaska Raptor Center est de promouvoir et d’améliorer les populations sauvages de rapaces et d’autres espèces aviaires par la réhabilitation, l’éducation et la recherche.

Bien que les principaux « patients » soient des oiseaux rapaces, en particulier des pygargues à tête blanche, le centre s’occupe de tout oiseau nécessitant des soins.

Selon ce que nous avons lu, l’Alaska Raptor Center reçoit entre 100 et 200 oiseaux par année, dont beaucoup souffrent d’un traumatisme… pouvant découler d’une électrocution, d’une collision, d’une blessure par balle ou après s’être empêtré dans un piège à pattes, ou souffrant de famine, de maladie ou encore d’empoisonnement au plomb!

Photo ci-dessus : Nous voici à l’entrée du « Alaska Raptor Center ».

Nous entrons dans une petite salle qui tient lieu de réception, d’accueil pour le centre. Nous nous retrouvons les 36 visiteurs de notre groupe un peu tassés les uns sur les autres. Une préposée nous présente les grandes lignes de la mission du centre. Il y a beaucoup d’explications, évidemment en anglais, et nous perdons le fil.

Dès qu’un groupe précédent sort d’une salle de cinéma, on nous invite à y entrer à notre tour. On nous présente un très intéressant film sur les réalisations du centre.

Photo ci-dessus : Deux superbes « pygargues à tête blanche », empaillés, si le mot est le bon, décorent la salle tenant lieu de réception du « Alaska Raptor Center ». Cet oiseau est l’emblème national des États-Unis.

Photo ci-dessus : Un autre des murs de la réception est décoré de ce magnifique médaillon.

Au terme du petit film, une employée du centre arrive sur scène avec un oiseau sur son bras, un grand-duc, nous semble-t-il.

Photos ci-dessus : Nous avons assisté à une présentation sur le travail réalisé au « Alaska Raptor Center » de Sitka. La présentatrice était accompagnée sur scène d’un magnifique « Grand Duc »… très docile! À qui elle donnait un peu de nourriture à l’occasion, sans doute pour le récompenser de sa tranquillité!

Puis nous sortons à l’extérieur où il y a de nombreux oiseaux dans d’immenses cages.

Photos ci-dessus : Un « pygargue à tête blanche ».

Photos ci-dessus : Une chouette… ou un harfang des neiges?

Photo ci-dessus : Une affiche expliquant les pistes!

Photos ci-dessus : Un autre pygargue à tête blanche!

Photo ci-dessus : En attendant le retour de notre autobus, nous constatons que les oiseaux ne sont pas que dans les cages!

L’autocar arrive et nous reprenons la route, cette fois-ci nous filons en direction de la Fortress of the Bear.

À suivre
Visite de la Fortress of the Bear… où la mission est d’offrir protection et soins aux ours orphelins, et ce, dans un environnement enrichissant et éducatif.

Photo ci-dessus : C’est à la « Fortress of the Bear » que nous verrons pour la première fois du voyage d’énormes ours, et ce, de très très près.

Pour lire les autres textes de ce périple, cliquez sur ce lien : Croisières - Alaska et la côte ouest américaine