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Chong Koh : de jeunes Cambodgiens fort heureux de notre visite! (2e partie)
Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault
Voici le 38e d’une longue série de reportages relatifs à notre périple au Vietnam et au Cambodge, un voyage réalisé en novembre 2019
Phnom Penh - Chong Koh, Cambodge, mardi 19 novembre 2019 — Après une descente de bateau hasardeuse, ce matin, une promenade en tuk-tuk nous amènera sur le site d'une école primaire de Chong Koh.
Évidemment, nous y sommes reçus dans l’allégresse des jeunes et des professeurs, entre autres parce que les organisateurs de l’expédition, « Rivages du Monde » ont l’habitude, comme aujourd’hui d’ailleurs, de s’y pointer les bras pleins de fournitures scolaires en cadeau.
L’expérience du contact avec ces jeunes où la barrière de la langue nous empêche d’échanger aura tout de même été fort émotive.
Puis, nous prendrons la direction d’un autre atelier de filage et de confection de vêtements en soie… et oui encore! À moins d’erreur nous en sommes à notre quatrième visite du genre, nettement quelques-unes de trop!
De retour à bord du « RV Mékong Prestige 1", nous poursuivons notre navigation sur le fleuve mythique… en route pour des arrêts à Angkor Ban et à Kampong Cham… demain!
Photos ci-dessus : Les tisserandes de l'île de la soie travaillent sur de très antiques métiers à tisser.
Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.
N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.
L’île de la soie
Après dix minutes à rouler sur un chemin de terre, nous arrivons devant une affiche indiquant Silk Island… l’île de la soie!
Photo ci-dessus : Au cœur de l’affiche de « Silk Island », voici nos amis Gisèle et Gérard.
« Nous allons nous rendre au principal centre de tissage de la soie de l’île. Il abrite une série de maisons en bois sur pilotis, où les tisserandes œuvrent avec leurs métiers à tisser en bois faits à la main. Elles créent des foulards en soie à motifs et des jupes khmères traditionnelles. »
Nous entrons sur un site ressemblant à un parc animalier… où les animaux ne sont toutefois que des sculptures en bois.
Photos ci-dessus : Des sculptures d’animaux en bois.
Photo ci-dessus : Sauf peut-être cet oiseau.
Photos ci-dessus : En entrant sur le site, nous sommes accueillis par deux Cambodgiennes sculptées dans le bois.
« Nous sommes toujours sur l’île », fait remarquer notre guide. « Ici les gens vivent d’agriculture et de tissage de la soie, une technique transmise de mère en fille… et ce, parce que 99 % des travailleuses de la soie sont des femmes. »
« Ici, tout est tissé à la main. »
« Les installations ont été détruites par les Khmers rouges durant la guerre. »
« Il a fallu attendre jusqu’en 1990 avant qu’une organisation internationale, la FAO, s’implique pour remettre sur pied cet artisanat. »
« Au Cambodge, entre 25 000 à 35 000 personnes travaillent et vivent de ce métier. »
« Aucun pesticide n’est utilisé dans l’élevage des vers à soie. »
« Les règles sont particulièrement sévères dans ce travail. Ainsi, quand les femmes ont leurs règles, elles n’ont pas le droit de travailler! »
Chamrouen ne sait sans doute pas que nous en sommes à notre quatrième visite d’un atelier de production et de tissage de la soie… il nous explique la technique, la même qui nous a déjà été expliquée à moult reprises.
Photos ci-dessus : Démonstration de la production et du tissage de la soie.
Photos ci-dessus : Les tisserandes travaillent sur de très antiques métiers à tisser.
Photo ci-dessus : Au-dessus de leur métier à tisser… les tisserandes ont leur habitation.
Photo ci-dessus : C’est pour cette raison que leurs enfants sont un peu partout autour d’elles lors du travail.
Nous terminons, évidemment, notre exploration du site par un passage à la boutique.
Après-midi libre… sur le bateau
Nous remontons dans le tuk-tuk… Cette fois-ci nous sommes en compagnie d’un couple de Français du groupe orange. Ils sont très gentils.
Nous arrivons à la cabine à 11 h 15… et le bateau lève l’ancre.
Nous montons sur le pont soleil pour prendre un apéro et nous allons dîner à 12 h 30… un repas constitué d’excellents plats végétariens.
Puis, nous remontons au salon panorama où Céline déguste un cappuccino… en lisant La Presse, pendant que je profite du soleil et de notre navigation sur le Mékong pour prendre quelques photos.
Photos ci-dessus : Un couple de pêcheurs à choisir un endroit pour étendre leur filet.
Photo ci-dessus : Un pêcheur équipé pour se protéger du soleil.
Photo ci-dessus : Jour de lavage dans cette maison cambodgienne.
Photo ci-dessus : Un village.
Photos ci-dessus : Une pagode.
Photo ci-dessus : Un chantier de construction.
Photo ci-dessus : Une décharge de déchets!
Photo ci-dessus : Un regroupement d’habitations.
Photo ci-dessus : L’endroit a beau afficher une pauvreté incroyable… les relais de cellulaires sont présents partout.
Photos ci-dessus : En prévision d’une inondation.
Photo ci-dessus : Une autre barge sur le Mékong.
Photos ci-dessus : D’autres pêcheurs.
Photo ci-dessus : Superbe lumière sur le Mékong en fin de journée.
En fin d’après-midi, à 17 h 30, nous sommes de retour au salon Panorama pour assister à une conférence sur le Cambodge dispensée par les deux guides du bateau.
Pour nous, il s’agit de beaucoup de répétition, car c’est majoritairement Chamrouen qui parle, mais les gens de l’autre groupe ont certainement aimé.
Après la présentation, pendant le cocktail, on nous présente les activités de demain, la dernière journée de notre croisière.
En soirée, après un autre agréable souper sur le bateau, nous avons droit à un spectacle de chants et de danses où chanteurs et danseurs sont tout simplement les membres de l’équipage. Très plaisant.
À suivre
Promenade dans le village de Angkor Ban, un des très rares villages à ne pas avoir été incendié ou détruit pendant la période khmère rouge.
Photo ci-dessus : La pagode du village de Angkor Ban affiche un magnifique Bouddha… géant.
Pour lire nos autres textes portant sur notre périple au Vietnam et au Cambodge, cliquez sur le lien suivant : Cambodge
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