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Marc-Antoine Bérubé ne sait pas encore ce que l’avenir lui réserve
Revue de presse
Yannick Plante, RDS.CA, 27 janvier 2018
Après avoir passé trois saisons dans les rangs professionnels, le Québécois Marc-Antoine Bérubé ne sait pas encore ce que l'avenir lui réserve. Ce n'est pas une situation qui inquiète pour autant le lanceur droitier, qui a été libéré par les Athletics d’Oakland au début du mois de janvier.
« Je ne m'en fais pas avec ça, a expliqué Bérubé. Je regarde les options et ce qui s'en vient. Ça pourrait être le baseball indépendant. Je regarde mes contacts et je demeure en réflexion par rapport aux sacrifices qu'il faut faire. »
Parmi les options qui s'offrent à lui, la Ligue Can-Am pourrait toujours lui permettre de retenter sa chance dans le baseball majeur si l'opportunité se présente.
Photo ci-dessus : Marc-Antoine Bérubé.
« La beauté de la Ligue Can-Am c'est que ça pourrait lui permettre de continuer à lancer et de prouver qu'il a encore sa place », a mentionné le recruteur Alex Agostino.
« Le baseball majeur est ingrat, a soutenu le directeur général de Baseball Québec Maxime Lamarche. Ça te fait rêver et puis ça te crache à l'extérieur. Marc-Antoine doit décider s'il veut poursuivre son rêve en étant comme on peut appeler dans le milieu un baseball "bum", en allant jouer dans la Can-Am et qui sait, cette option pourrait lui permettre de revenir dans le baseball affilié. »
Le lanceur Éric Gagné est déjà passé par là. Il a dû faire un pas en arrière pour mieux avancer par la suite. Gagné sera là pour épauler Bérubé comme il lui a mentionné.
« Il m'a ouvert la porte. Je peux continuer ma progression. Il est prêt à m'accueillir chez lui », a précisé Bérubé.
« Si Marc-Antoine sent qu'il peut encore en donner, je lui suggère de continuer. Va au bout de tes rêves. Tu ne peux pas arriver à 40 ou 50 ans et avoir des regrets », a pour sa part indiqué
Une chose est certaine dans la tête de Marc-Antoine Bérubé. Son passage dans les mineures l'a complètementement transformé, et ce, de façon positive.
« Les ligues mineures m'ont fait vivre beaucoup d'expériences. Tu apprends tous les jours. Quand tu échoues devant une foule et que tu joues devant cette foule le lendemain, ça développe la force mentale. La confiance est testée. Je suis sorti de cette aventure en tant que meilleure personne », a résumé Bérubé.
Bérubé pourrait très bien éventuellement transmettre toute cette expérience aux plus jeunes. Tous ceux qui l'ont côtoyé s'entendent pour dire que celui-ci a toutes les qualités requises pour un jour devenir entraîneur.
Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.
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