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Une ligue de baseball universitaire au Québec

Revue de presse

Benoît Rioux, Le Journal de Montréal, le 19 octobre 2016

Samuel Groleau

Le secret est bien gardé, mais il existe au Québec une ligue de ­baseball sur la scène universitaire.

Dans un match enlevant disputé devant une poignée de spectateurs lundi soir au parc Ahuntsic, McGill a remporté la troisième et décisive rencontre de la demi-finale, par le pointage de 7 à 6, contre l’Université de Montréal.

En finale, McGill retrouvera Concordia ce week-end.

«Concernant le calibre, j’ai été pas mal surpris. Si on prend les trois équipes de la région de Montréal, ça se compare à plusieurs clubs du junior élite», a indiqué Daniel ­Brodeur, qui en est à sa première saison à la barre de la formation de l’Université de Montréal.

Photo ci-dessus : Samuel Groleau et la formation de l’université McGill affronteront la formation de l’Université Concordia en finale. (Photo : Agence QMI, Sébastien St-Jean)

Brodeur est bien placé pour évaluer la situation, lui qui est aussi l’entraîneur-chef des Pirates de ­Laval, dans la Ligue de baseball junior élite du Québec (LBJEQ). Selon lui, les deux clubs de l’Ontario qui complètent leur division, Carleton et Ottawa, sont toutefois un peu plus faibles.

En plus de l’Université de ­Montréal, qui agira comme club hôte, McGill et Concordia sont aussi assurés de participer au Championnat national, du 27 au 30 octobre, toujours au parc Ahuntsic. Trois autres institutions y seront également.

« Bonne Alternative »
«Je vois beaucoup des joueurs d’âge junior partir aux États-Unis pour vivre untrip de baseball, mais au niveau des études, j’en connais rarement qui reviennent ici avec un diplôme reconnu, a lui-même observé Brodeur. Pour des gars de 22 ou 23 ans, c’est vraiment une bonne alternative.

À 24 ans, Samuel Groleau fait partie de ceux qui jouent présentement pour McGill. Parallèlement, l’ancien des Ducs de Longueuil, dans la LBJEQ, complète ses cours en relations industrielles.

Avant de jouer universitaire au Québec, Groleau a lui-même passé quelques années dans un collège américain, en Oklahoma. Il avait alors pris des cours généraux, lesquels n’ont pas été reconnus à son retour au Québec.

«C’est très très difficile de se faire créditer des cours, mais moi, j’allais plus là-bas pour vivre mon rêve de joueur de baseball, a-t-il admis, sans aucun regret. Disons que le baseball là-bas est vraiment plus dominant, mais l’école ici, c’est nettement ­supérieur.»

«J’ai vraiment vécu une belle expérience de vie», a précisé Groleau.

À chacun d’évaluer ses options et de choisir son parcours.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

Remplis sous: Baseball et softball Mots clés:
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