20
Juil/16
0

Sébastien Boucher hante les Capitales

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 20 juillet 2016

Pour lire le texte directement sur le site Internet du Soleil, cliquez sur le lien ci-contre : Sébastien Boucher hante les Capitales

Sébastien Boucher

(Québec) Le vétéran Sébastien Boucher est encore capable de s'imposer au bâton! Les Capitales de Québec ont pu le constater à nouveau, mardi, quand leur ancien joueur a été fort productif dans une victoire aisée de 9-3 des Champions d'Ottawa devant 2917 spectateurs au Stade municipal.

Photo ci-dessus : Le vétéran des Champions d'Ottawa, Sébastien Boucher, aura causé bien des maux de tête aux Capitales en faisant marquer quatre points à l'aide de deux coups sûrs. (Photo : Le Soleil, Erick Labbé)

Le voltigeur de centre des Champions a produit quatre points à l'aide de deux coups sûrs. Son double de deux points en troisième manche aurait été suffisant, mais il a poussé deux autres coéquipiers au marbre avec un simple dans une poussée de sept points des visiteurs sur sept coups sûrs en quatrième manche.

«C'est bon, surtout pour nous. On entre dans une séquence importante de neuf matchs contre Québec et Rockland, et de connaître une grosse manche comme ça, ça fait du bien à l'esprit d'équipe, et espérons que ça nous donne un élan. Pour le reste, j'haïs [Jonathan] Malo, qui m'a volé un troisième coup sûr avec un autre beau jeu défensif...», a expliqué en riant Boucher, dont les quatre points produits étaient un sommet pour lui en 2016.

Rien n'a vraiment fonctionné pour les Capitales, qui avaient pris les devants 1-0 après la manche initiale. Tirant de l'arrière 2-1 en milieu de troisième, une bévue sur les sentiers de la recrue Lachlan Fontaine a tué dans l'oeuf une occasion de créer l'égalité lorsqu'il a tenté, sans succès, d'étirer un double en triple. Il a facilement été retiré au troisième but, sa glissade s'arrêtant même avant qu'il touche au coussin.

À la reprise, les Champions, qui ont mis fin à une séquence de trois défaites, ont explosé, frappant notamment six simples consécutifs aux dépens du partant Deryk Hooker (4-4), dont la sortie de 3,1 manches était à l'opposé de son match complet à son départ précédent. Défensivement, une erreur officielle et quelques-unes de concentration ont aussi mené à ce résultat.

Scalabrini déçu
«Il n'y a rien de positif à sortir. Dans une saison, tu vas en jouer quelques pourries, mais tu espères le faire sur la route et non pas devant tes partisans. Souhaitons qu'il y a une couple de bonnes qui s'en viennent et qu'on leur offrira un meilleur spectacle», a résumé le gérant Patrick Scalabrini, dont la troupe se retrouve au second échelon du classement.

Le partant des Champions, Daniel Cordero, a mérité sa huitième victoire de la saison, un sommet dans la Ligue Can-Am, ce qui explique son invitation au match des étoiles de l'Association américaine. «Il en donne beaucoup plus qu'on s'attendait lorsqu'on l'a mis sous contrat au camp d'essai», a constaté Lanier à propos de celui qui n'a donné qu'un point et trois coups sûrs en sept manches.

«Il avait une belle étoffe. Nous avions besoin d'un tel match pour commencer cet important voyage, ça part bien. Nous avons frappé des coups sûrs opportuns, c'est ce qui arrive lorsqu'on place la balle en jeu», a résumé le vieux routier. Les Capitales ont inscrit deux points en huitième contre le releveur Andrew Cooper dans une cause perdue.

T.J Stanton n'a pas eu la vie facile mardi soir à son premier match à la barre des Aigles de Trois-Rivières, qui ont encaissé une défaite de 11 à 2 aux mains des Jackals du New Jersey.

Lanier conseille Stanton
Surpris par le congédiement de Pierre-Luc Laforest et la démission de Maxime Poulin, le gérant des Champions d'Ottawa, Hal Lanier, se réjouissait de la nomination de T.J. Stanton à la barre des Aigles.

Il se souvenait de l'avoir dirigé en 2004 à Winnipeg. «Pierre-Luc avait une bonne tête de baseball, il pourra se replacer dans le milieu s'il le désire. Il a vécu la même chose que moi à Houston, où nous avions connu une très bonne saison pour ensuite avoir de la difficulté l'année suivante pour diverses raisons.

Pour ce qui est de T.J., si je peux l'avoir influencé un peu, tant mieux, j'aime le faire avec tous mes joueurs et membres de mon personnel. La chose la plus importante lorsqu'on dirige une équipe, c'est la gestion des lanceurs, et selon moi, il le faisait très bien à Québec et j'ai aimé ce qu'il a fait avec les Grays [en 2015]. Il s'agit du premier conseil que m'avait donné Whitey Herzog avec les Cards, le meilleur gérant de l'histoire à mes yeux», a confié l'homme de baseball de 74 ans.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant