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Les Québécois se font rares

Les Capitales n’en comptent pour l’instant que deux dans leur formation

Revue de presse

Pierre Blais, Agence QMI, Le Journal de Québec, le 12 mai 2016

Jonathan Malo, Karl Gélinas et Patrick Scalabrini

Le faible nombre de joueurs québécois au sein des Capitales de Québec en 2016 n’inquiète pas outre mesure Patrick Scalabrini, qui affirme tout de même sans hésiter que la représentation locale est importante au sein de son équipe.

Photo ci-dessus : Jonathan Malo et Karl Gélinas (ici avec leur gérant Patrick Scalabrini) sont actuellement les deux seuls Québécois presque assurés d’être de la formation partante des Capitales.

Deux Québécois devraient être de la formation partante le 19 mai prochain lors du match d’ouverture de l’équipe. Karl Gélinas et Jonathan Malo, dont les postes sont assurés, risquent de voir un troisième élément se greffer à eux au cours de l’été, sans qu’il y ait de garantie, toutefois.

Le droitier Guillaume Leduc est actuellement au camp d’entraînement et tente de mériter un des derniers postes disponibles, alors que le gaucher Guillaume Blanchette, qui joue avec la Lubbock Christian University (Texas), doit donner un coup de fil à Scalabrini dès que sa saison scolaire se terminera.

Un creux de vague
En 2009, les Deschênes, Naccarata, Simard, D’Aoust, Gonzalez, Laforest, Gagné, Boucher, Scalabrini et Gélinas faisaient tous partie de la formation, sans compter les locaux d’adoption Eddie Lantigua et Geoffrey Tomlinson, et l’entraîneur Michel Laplante.

Selon les observateurs, trois raisons pourraient expliquer que les Capitales comptent aujourd’hui si peu de locaux comparativement à 2009.

«Il y a eu une période noire pour le baseball au Québec, c’est connu», affirme Patrick Scalabrini.

«Outre le négativisme de la fin des Expos [de Montréal], il faut aussi savoir qu’il y a quelques années, nos athlètes ne jouaient pas autant dans les collèges américains. Les gars se retrouvaient plutôt dans le baseball affilié, et revenaient au Québec prêts pour les Capitales, explique pour sa part Jean-Philippe Roy, directeur du Sport-études baseball dans la région de Québec. Un joueur collégial ne jouera pas nécessairement professionnel», ajoute-t-il, estimant qu’un joueur du baseball affilié a de très bonnes chances de faire l’équipe.

Le baseball majeur repêche aussi moins de joueurs et distribue moins de bonis à la signature, sans compter que trois équipes se disputent maintenant les joueurs québécois dans la Can-Am.

Optimisme
La situation n’est pas tout à fait rose actuellement, mais l’avenir s’annonce prometteur. «Nous ne reviendrons pas aux chiffres de 2009 à mon avis, mais la situation va s’améliorer. Nous comptons beaucoup de joueurs aux États-Unis qui font très bien», estime Roy.

«Nous en avons plusieurs sous le radar, confirme pour sa part Scalabrini, qui privilégie les lanceurs et les joueurs polyvalents chez les recrues. La période difficile achève, il n’y a jamais eu autant de nos jeunes dans les collèges.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

Remplis sous: Baseball et softball Mots clés:
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