Scalabrini s’amuse encore

Le gérant des Capitales entame sa 7e saison à la tête de l’équipe québécoise

Revue de presse

Pierre Blais, Agence QMI, Le Journal de Québec, le 10 mai 2016

Le gérant des Capitales de Québec, Patrick Scalabrini, a l’opportunité de vivre de son sport 12 mois par année, et à l’écouter, il est facile de comprendre qu’il se trouve dans une situation qu’il juge idéale. Il ne pense pas à la fin de son passage avec les Capitales, même s’il avoue qu’il tendrait l’oreille si une offre du baseball affilié lui parvenait un jour.

Scalabrini est entraîneur à Québec depuis 2010. Il entame donc sa septième saison à titre de pilote au Stade municipal.

Photo ci-dessus : Le gérant des Capitales de Québec, Patrick Scalabrini, a rencontré les médias lundi en marge d’un entraînement intérieur de son équipe à la boutique Baseball 360.

«Je m’amuse encore vraiment beaucoup, j’aime le défi de former une équipe, d’approcher des joueurs et de les signer», a lancé d’entrée de jeu Scalabrini, rencontré en marge d’un entraînement intérieur à la boutique Baseball 360, hier. Je “trippe” et je ne vois pas le bout de mon aventure ici. Je suis encore jeune.»

Graduer ? Peut-être !
Malgré quelques années d’expérience, Scalabrini en sait de plus en plus, ce qui constitue la chose la plus étonnante à ses yeux.

«C’est un cliché, mais j’apprends chaque jour. Je ne veux pas faire les mêmes erreurs deux fois et je réalise que je suis un jeune entraîneur», a-t-il expliqué.

S’il dirige depuis maintenant six ans, Scalabrini n’écarte pas complètement la possibilité de se retrouver dans le baseball affilié un jour.

«Ce serait “trippant” d’évoluer dans un tel environnement et de penser au baseball majeur. Mais ici, j’ai carte blanche. Dans l’affilié, tu te fais dire quoi faire, peu importe le talent ou l’attitude d’un joueur. S’il a été repêché en première ronde, il va jouer. À Québec, j’ai une situation parfaite avec mes emplois liés au baseball et je suis chez moi», a dit le gérant, qui est déjà père d’un enfant et qui en attend un autre au cours des prochains mois.

«J’écouterais. J’ai toujours aimé les nouvelles expériences», a-t-il toutefois admis, se gardant bien d’afficher de l’enthousiasme.

Entraîneur engagé
Pour le moment, cette possibilité n’est pas dans les plans. Par ailleurs, Scalabrini précise que des expériences comme entraîneur de l’équipe nationale pourraient aussi le combler, professionnellement parlant.

En plus d’être le gérant des Capitales, Scalabrini œuvre au sein du programme sport-études baseball de Québec et de l’Académie de baseball du Canada, tout en donnant des cours privés chez Baseball 360 et en participant au projet «L’assistant-coach», qui vise à outiller les entraîneurs et les joueurs du Québec.

«Je suis un prof “d’éduc” de baseball», a-t-il imagé.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.