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Vers les sommets, une balle à la fois

Revue de presse

Marc-Antoine Paquin, Infodimanche.com, le 22 avril 2016

Marc-Antoine Bérubé

Le lanceur pistolois Marc-Antoine Bérubé, repêché en juin par l’organisation des A’s d’Oakland, est de retour aux États-Unis depuis maintenant deux semaines. Il croque dans l’expérience à grandes dents et compte profiter de chaque moment pour s’amuser et progresser.

Rejoint le 14 avril en fin de journée, Marc-Antoine avait quitté le terrain depuis quelques heures. Il était debout depuis l’aurore. Actuellement présent au camp prolongé des recrues des A’s d’Oakland, le jeune homme de 23 ans ne chôme pas.

« Nos journées commencent à 5 h 45 et se terminent vers 14 h. Six jours par semaine, nous avons une rencontre, une pratique, puis un match. On se fait observer tous les jours, sans arrêt […] À moins d’être rappelé par un niveau supérieur, je resterai ici jusqu’en juin », raconte-t-il.

Photo ci-dessus : Marc-Antoine Bérubé. (Photo courtoisie de Jean-Philippe Roy)

À ce moment, l’artilleur droitier pourrait bien prendre la direction du Vermont où il s’alignerait avec les Lakes Monsters dans la Ligue New York-Penn, un calibre A faible. Une situation qui ferait très bien son affaire. « Le Vermont serait bien pour moi. Je n’ai aucun problème à commencer au bas de l’échelle. Je vais continuer de travailler fort et de monter les échelons tranquillement. En plus, mes parents et mes amis pourraient venir me voir jouer plus souvent ».

Donner son 100 % à chaque fois qu’il met les pieds sur le terrain, c’est la philosophie qui fait son succès présentement. Marc-Antoine ne se met d’ailleurs aucune pression inutile. « Je ne prends pas les décisions, alors je me concentre à donner mon meilleur chaque jour, comme si j’avais un contrat à resigner le lendemain. Ça m’enlève du stress qui ne m’est pas nécessaire aussi je trouve. J’essaie de profiter au maximum de tout ce qui m’arrive ».

Depuis son passage avec les Pahthers de l'Université de Pittsburgh, Bérubé travaille beaucoup sur l’aspect mental de son jeu. Un élément important de son sport qu’il avait peut-être sous-estimé pendant quelques années.

« C’est vraiment l’idée de se concentrer sur ce qu’on peut contrôler. C’est un sport plate le baseball dans le sens que je peux faire un lancer parfait et donner un circuit ou manquer mon lancer et avoir un retrait », souligne le jeune homme. « Le résultat n’est pas dans tes mains, alors ça amène souvent de la frustration. C’est pour ça que je me concentre sur le moment présent. Je prends un lancer à la fois et ça fait la différence. »

Après avoir été repêché en juin, Marc-Antoine Bérubé a passé l’été en Arizona au camp des recrues. Entre octobre et le début avril, l’athlète s’entrainait à Québec où il passait aussi du temps avec des jeunes d’un programme Sport-études.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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