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M.-A. Bérubé se frotte aux meilleurs joueurs au monde

Repêché par les A’s en juin, le lanceur a vécu sa première saison dans les mineures

Revue de presse

Richard Boutin, Le Journal de Québec, 30 janvier 2016

Marc-Antoine Bérubé

Sur un nuage après avoir été repêché par les A’s d’Oakland en juin dernier, Marc-Antoine Bérubé a pu mesurer l’ampleur du défi qui l’attend après avoir vécu une première saison dans les rangs professionnels.

Photo ci-dessus : Marc-Antoine Bérubé a été repêché en 28e ronde en juin dernier par les A’s d’Oakland. (Photo : Le Journal de Québec, Didier Debusschère)

«En arrivant dans les ligues mineures, on se retrouve avec les meilleurs au monde, a résumé le choix de 28e ronde des A’s en juin dernier. Il y a des gars qui sont élevés depuis l’âge de dix ans à lancer fort et à frapper des circuits. Tu réalise qu’il y en a d’autres qui savent jouer.»

«Ça peut-être intimidant à quelque part, mais ça ne doit pas arriver, d’ajouter l’artilleur droitier de 22 ans qui dit avoir vécu la plus belle journée de sa vie quand il a été repêché. Certains gars de 18 ans lancent à 97 mph et tu ne peux rien faire contre ça. On n’a pas tous le même talent, mais je me suis lancé là-dedans en voulant tout donner et je n’ai pas changé. Je n’ai pas d’attentes parce que je ne veux pas vivre de déceptions. Ce n’est pas nécessaire dans ma vie.»

Les A’s aiment bien le mouvement dans la balle de Bérubé. «Je suis entre un lanceur de puissance et de tombante, a souligné celui dont la rapide oscille entre 90 et 93 mph. Lors de rencontres après la saison, les A’s m’ont dit qu’ils souhaitaient que je privilégie la deuxième option parce qu’ils aiment beaucoup le mouvement de ma balle. Pourquoi pas lancer de la tombante à 95 mph. Je dois améliorer mon changement de vitesse.»

Approche mentale
Depuis son passage d’une saison en Division 1 dans la NCAA avec les Panthers de Pittsburgh, Bérubé a ajouté un atout à son arsenal. «Avant Pittsburgh, je n’avais jamais entendu parler de l’approche mentale alors que je suis maintenant devenu un mordu. J’aurais aimé découvrir cette facette plus tôt. Ça m’aurait permis d’atteindre les rangs professionnels plus rapidement.»

«Mon approche mentale me permet de libérer mon corps à performer au meilleur de ses capacités, de poursuivre l’artilleur droitier de 22 ans. Ça libère tes capacités et te donne confiance en soi. Je travaille avec Édouard (Julien) cet aspect. Il est déjà bon et il sera encore meilleur. C’est important pour moi de partager avec les plus jeunes.»

Pas d’échéanciers
S’il ne se fixe pas d’objectifs, Bérubé veut aller au bout de ses ressources.

«Je ne veux pas avoir de regret assis sur mon divan à 40 ans. Je ne serais pas capable de vivre avec des regrets. C’est pour cette raison que je ne me fixe pas d’échéanciers pour gravir les échelons. Ça arrive à tout le monde un jour de voir sa carrière prendre fin, mais je ne veux pas quitter par moi-même. C’est pour ça que je poursuis mes études avec modération. Je ne veux pas me surcharger et négliger mon entraînement. Je pourrai toujours étudier après ma carrière.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault

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