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Jean-Luc Blaquière fait boum!

Revue de presse

Olivier Bossé, Le Soleil, le 4 août 2015

Jean-Luc Blaquière

(Québec) Les Capitales ont battu les Aigles de Trois-Rivières pour un troisième jour d'affilée, lundi. Pas la plus mémorable des victoires, au compte de 6-3, mais résultat de la persévérance des uns et de la nonchalance des autres.

Si la campagne électorale avait duré deux jours au lieu de 78, les 2200 spectateurs de la circonscription du Stade municipal de Québec auraient élu Jean-Luc Blaquière. Le receveur des Capitales a réussi un gros circuit de trois points en sixième manche et un amorti crucial en huitième, en plus d'épingler deux coureurs en tentative de vol.

Photo ci-dessus : Jean-Luc Blaquière (Photo Mathieu Grenier)

«La bombe à Blaq a été le tournant du match», a insisté le gérant des vainqueurs, Patrick Scalabrini, une fois au vestiaire. Vrai que jusqu'à cet élan du tonnerre qui fait voyager la balle loin derrière la clôture du champ gauche, les Aigles dominaient 2-0 et leur lanceur partant, Charles Gillies, s'avérait très avare.

Pour Blaquière, il s'agissait de sa première longue balle depuis le 6 juillet, sa quatrième de la saison, troisième contre Trois-Rivières. «À mes deux apparitions précédentes, j'avais remarqué que Gillies commençait avec deux cassantes à l'extérieur avant de revenir avec une rapide à l'intérieur. Alors à 2-0, je l'attendais. S'il m'avait lancé autre chose, j'aurais eu 'air fou...» a révélé le numéro 30.

Puis à égalité 3-3, en huitième, deux hommes sur les sentiers et aucun retrait, Blaquière a appliqué le b.a.-ba du baseball en déposant un coup retenu pour faire avancer ses coéquipiers en position de marquer. Sauf que la défensive trifluvienne s'est fait prendre et personne ne couvrait le premier but ! Tout le monde est sauf.

Josué Peley a ensuite enchaîné avec un ballon sacrifice, puis un solide double d'Yordan Manduley a permis à deux autres locaux de croiser le marbre, dont Blaquière.

«Des erreurs physiques, c'est acceptable. Mais il y a des erreurs mentales qui ne peuvent pas se faire au niveau professionnel. C'est les bases du baseball et on doit les faire durant neuf manches», a pesté le gérant des perdants, Pierre-Luc Laforest, furieux.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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