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Charles Leblanc encensé par ses entraîneurs à l’Université de Pittsburgh

Revue de Web

Sylvain Lamarre, Courrier Laval, le 13 novembre 2014

Charles Leblanc BASEBALL. Charles Leblanc, de Sainte-Dorothée, commence à se faire un nom dans le monde du baseball aux États-Unis.

Choix de 33e ronde des Brewers de Milwaukee en 2013, le joueur d’inter de 6 pieds 4 pouces a donc amorcé sa carrière universitaire avec les Panthers de l'Université de Pittsburgh.

Leblanc s'est particulièrement illustré lors d’une série de trois rencontres appelée la Série mondiale Navy-Vegas, qui a mis un terme à la saison automnale, le 21 octobre.

Charles a notamment été le deuxième meilleur dans la colonne des points produits et de la moyenne au bâton durant ce tournoi.

Photo ci-dessus : Charles Leblanc: une bougie d'allumage pour les Panthers. (Photo Vincent Graton)

Des compliments
Il a eu l'occasion de démontrer tout son talent à ce mini tournoi tenu dans la ville de l'acier. Il a permis aux siens de gagner deux des trois joutes. Il a frappé deux doubles et deux circuits.

D'ailleurs, les entraîneurs l'ont encensé. L'entraîneur adjoint Bryan Peters a eu de très bons mots à l'égard de Charles Leblanc. «Parmi les 19 nouveaux venus que nous accueillions cet automne, Charles Leblanc nous a offert du jeu solide.»

Horaire chargé
Leblanc ne chôme pas depuis son arrivée à Pittsburgh. Il étudie six heures par semaine en plus de suivre ses cours. Il s'entraîne également trois heures par jour en suivant un programme de musculation et d'étirement.

«Je dois dire que j'ai un horaire éreintant. Je m'y attendais, mais la réalité commence à me rentrer dedans. Les entraîneurs veulent me tester. Ils m'ont dit des commentaires difficiles à accepter. J'ai finalement passé par-dessus. Ils veulent voir si je serai prêt mentalement», souligne celui qui n'a pas eu le temps d'aller voir les Pirates de Pittsburgh et l'équipe universitaire de football des Panthers.

Charles vise un poste de partant dès le début de la saison prévue à la mi-février. Il n'a pas caché que le jeu est très rapide au niveau universitaire. «Tout est plus vite. Les gars courent plus rapidement, la balle roule plus vite sur la surface synthétique.»

Adaptation
S'il était triste de laisser famille et amis, Charles s'est bien adapté à son nouveau style de vie. Il s'est rapidement fait des amis. Il habite d'ailleurs avec sept joueurs de baseball. «Je ne m’ennuie pas trop de Sainte-Dorothée. Je n'ai pas le temps. Nous sommes traités en professionnel», termine-t-il.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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  1. Bonjour, j’aimerais connaître ce que les entraîneurs ont pu lui mentionner à Charles:  » Ils m’ont dit des commentaires difficiles à accepter ». Était-ce en lien avec son jeu défensif, offensif, son origine, son niveau d’anglais, ses habiletés scolaires ?

    Je n’ai pas besoin de connaître la teneur des propos, mais surtout les sujets traités. Cette expérience pourra me servir dans mes interventions futures auprès de joueurs intéressés à fréquenter les collèges américains.

    Merci

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