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De bonnes raisons d’aller au Stade!

Revue de presse

Maurice Dumas, Le Soleil, le 29 mai 2014

Karl Gélinas (Québec) Permettez-moi de prendre une pause de la série Rangers-Canadien et de vous entretenir de baseball indépendant et des Capitales.

La saison de la troupe du gérant Patrick Scalabrini est déjà en marche. Vendredi soir, elle renouera avec ses partisans, au Stade municipal du parc Victoria.

Photo ci-dessus : Il est toujours agréable de voir l'élégant Karl Gélinas mystifier les frappeurs adverses avec un beau répertoire de tirs.

Vous le savez, les Capitales ont une bonne base de supporteurs. Des irréductibles qui prennent régulièrement le chemin du Stade. C'est dans leur ADN et ils attendent impatiemment l'arrivée des dernières semaines de mai pour retrouver leurs favoris. Ils sont convaincus et convaincants.

Connaissant mon intérêt et ma passion pour le baseball, des non-initiés me demandent pourquoi ils devraient assister aux rencontres des Capitales.

Je leur parle toujours du rapport qualité-prix. Pour 10 ou 15 $, ils peuvent assister à un bon match et à un spectacle divertissant. Je les préviens également de ne pas s'attendre à du baseball majeur. Un tel produit leur coûterait 10, 20 ou 30 fois plus cher, en incluant les autres dépenses inhérentes à leur déplacement.

Le Stade municipal sent le baseball à plein nez. Très près de l'action, les amateurs sont au grand air. L'ambiance dans les gradins stimule les joueurs. Cette proximité donne encore une meilleure communication joueurs-partisans.

Des athlètes inspirés
Les porte-couleurs des Capitales peuvent confondre les néophytes. Ils veulent gagner à tout prix tout en s'amusant sur le terrain. Ils jouent pour les bonnes raisons. Plusieurs d'entre eux ont découvert une nouvelle philosophie et retrouvent le goût de pratiquer leur sport favori à leur sortie du baseball affilié. Le noyau de l'équipe revient année après année pour développer un sentiment d'appartenance inégalé ailleurs.

Toujours agréable de voir l'élégant Karl Gélinas mystifier les frappeurs adverses avec un beau répertoire de tirs. Jonathan Malo vous coupe le souffle avec un jeu spectaculaire à l'inter. Sébastien Boucher vous soulève de votre siège avec une longue course au champ extérieur pour «voler» un coup sûr à un rival. Le bras canon du receveur Josué Peley «gèle» les coureurs adverses.

Les Malo, Boucher, Peley, Rene Leveret et Asif Shah se débrouillent bien avec un bâton dans les mains. Le nouveau venu Mike Provencher deviendra vite l'un des favoris de la foule. Balbino Fuenmayor canonnera des balles loin derrière les clôtures et Chris Cox continuera de lancer des balles à 93 ou 94 milles à l'heure.

Je le répète, le calibre est loin du baseball majeur. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'est pas excitant et divertissant.

Bien sûr, les Capitales prêtent flanc à la critique en se produisant dans une ligue Can-Am de quatre équipes. Heureusement qu'ils disputent le cinquième de leur calendrier régulier contre des formations de l'American Association, l'autre circuit de baseball indépendant dirigé par Miles Wolff. Et la ville d'Ottawa fera un retour dans le circuit dès la saison prochaine.

La fusion avec l'American Association est un bien grand mot. À l'étape préliminaire, cette intégration doit être complétée au plus sacrant.

À mon humble avis, le produit sur le terrain compense pour certaines lacunes d'une ligue à la recherche d'une plus grande représentativité. La Can-Am ne réunit que quatre équipes, mais elles peuvent rivaliser les unes avec les autres.

Les Capitales n'affronteront aucun adversaire battu d'avance. La première semaine d'activités démontre clairement que les quintuples champions de la Can-Am devront trimer dur pour ajouter un autre fleuron à leur couronne.

Les séries
Les deux premières équipes au classement final participeront ensuite à une série quatre de sept pour déterminer le grand champion de la Can-Am.

Les Capitales tentent toujours d'organiser un tournoi qui se tiendrait à la toute fin de la saison. Il regrouperait l'équipe hôtesse (les Capitales), les champions de la Can-Am, une équipe d'étoiles de l'American Association et une formation de la Ligue du Mexique. Cette activité ajouterait nouveauté et diversité à un circuit de quatre équipes limité à des éliminatoires trop courtes.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault

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  1. Chaque été je roule en automobile durant trois heures pour me rendre au stade et autant pour regagner mon domicile . Le baseball de la Ligue CAN-AM en est un de très bonne qualité. Le déplacement en vaut la peine. Bonne saison à tous!

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