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Samuel Domingue découvre le calibre de jeu de la ligue Can-Am

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 18 mai 2014

Samuel Domingue(Québec) Depuis le temps qu'il y rêvait de l'occuper, voilà que Samuel Domingue frappe à la porte du vestiaire des Capitales de Québec. À son premier camp d'entraînement au baseball professionnel, l'arrêt-court de Québec tente de mériter un poste de réserviste à l'avant-champ pour la saison qui se met en branle la fin de semaine prochaine.

Photo ci-dessus : La vitesse de Samuel Domingue - il a volé un but dans le match hors-concours disputé hier à Montréal - pourrait être un atout dans sa tentative de percer l'alignement des Capitales. (LE SOLEIL, ERICK LABBÉ)

À défaut de faire du bruit, le jeune homme de 22 ans essaie d'abord et avant tout de faire de son mieux pour convaincre le gérant Patrick Scalabrini de le garder avec l'équipe.

«Ça ne donne rien de vouloir en faire trop. Si j'étais capable de faire le club et de m'adapter au calibre, je pense que je pourrais être bon dans mon rôle», convenait le Beauceron de Saint-Georges, qui s'est aligné pendant cinq saisons avec les Alouettes et les Castors CDE de Charlesbourg, dans la Ligue de baseball junior élite du Québec.

Il a d'ailleurs effectué un passage remarqué dans la LBJEQ, y conservant une moyenne globale de ,348, avec 13 circuits, 131 points produits et 93 buts volés. Il a terminé sur une bonne note, sa formation remportant le championnat de la saison régulière et le titre éliminatoire, l'été dernier.

En parallèle, il a aussi joué pendant quatre ans aux États-Unis, fréquentant les collèges de New Mexico et Northeastern Oklahoma A&M (où Karl Gélinas et Jonathan Malo ont aussi évolué) avant de disputer ses deux dernières saisons à l'Université Missouri Central, où la qualité de son jeu défensif à l'arrêt-court l'a propulsé au sein de l'équipe par excellence des gants dorés de la division centrale.

Malgré tout son vécu sur un losange, il a noté une énorme différence entre le calibre du baseball junior et celui des Capitales. «La coche est haute... Le monde pense qu'on peut jouer à ce niveau en sortant du junior, mais ce n'est pas aussi facile que ça. Les joueurs sont plus gros, plus forts, plus expérimentés, plus rapides. Quand on vient voir les Capitales, on les trouve bons. Mais lorsqu'on se retrouve sur le terrain avec eux, on les trouve très bons. J'essaie de ne pas me laisser trop impressionner», convenait celui qui a déjà compté sur des entraîneurs nommés Jonathan Malo et Josué Peley à l'Académie de baseball du Canada. Des mentors qui sont devenus ses coéquipiers.

Moins d'entraînement
En préparation pour le camp d'entraînement, il n'a cependant pas pu compter sur la saison universitaire puisqu'il avait terminé son stage de quatre ans au printemps 2013. Ces derniers mois, il a pu utiliser occasionnellement les installations des Mules, le club de baseball de CMU, même s'il ne faisait plus partie de l'équipe.

«Ça tombait un peu mal, la première année où je veux faire l'équipe, je n'ai pas eu le même volume que par le passé. Il s'agit de la plus grosse étape de ma carrière, mais je n'arrive pas avec la même préparation qu'à l'habitude. Je me sens un peu rouillé», dit celui qui complétait son cours en Sciences de l'exercice, ce qui pourrait lui permettre de devenir physiothérapeute.

«Aux États-Unis, on fait de notre mieux, on joue pour l'équipe de l'école et on espère se faire voir, peu importe l'endroit. Mais à Québec, ce n'est pas la même chose. J'ai souvent vu les Capitales, ce serait un beau petit trip de pouvoir jouer pour l'équipe de la place», avouait la recrue dont la vitesse pourrait être un atout dans sa tentative de combler le départ de Maxime Lefèvre, le joueur d'utilité français forcé à l'inactivité en raison d'une blessure.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault

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