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Érik Bédard redevient joueur autonome

Revue de presse

Marc Brassard, Le Droit, le 24 mars 2014

Erik BédardAyant perdu son pari de mériter le poste de cinquième partant avec les Rays de Tampa Bay, Érik Bédard a décidé de miser à nouveau sur lui-même.

Photo ci-dessus : Le lanceur de la région outaouaise, Érik Bédard, a choisi de tenter sa chance sur le marché des joueurs autonomes au lieu de se rapporter au club AAA des Rays.

Le lanceur gaucher originaire de Navan a refusé une offre de se rapporter au club de calibre AAA des Rays, les Bulls de Durham, optant plutôt de devenir joueur autonome, tel que le contrat d'essai qu'il avait paraphé avant le camp d'entraînement le lui permettait.

«Il y a plusieurs lanceurs partants qui ont été blessés récemment et au lieu d'accepter d'aller dans le AAA, j'ai décidé de prendre une chance et voir si quelqu'un pourrait me faire signe d'ici quelques jours. Je n'ai aucune idée où je pourrais aboutir, on verra bien», a-t-il confié au Droit lorsque joint hier à Port Charlotte, en Floride, où il attendra des nouvelles de son agent, Mark Pieper.

Âgé de 35 ans, Bédard tentait sa chance avec un sixième club des majeures, après les Orioles de Baltimore, les Mariners de Seattle, les Red Sox de Boston, les Pirates de Pittsburgh et les Astros de Houston. Il était dans la même situation l'an passé avec cette dernière formation, mais il avait mérité un poste dans la rotation, présentant une fiche de 4-12 avec une MPM de 4,59 pour le pire club des majeures.

Avec les Rays, il luttait avec deux autres artilleurs, le gaucher Cesar Ramos et le droitier Jake Odorizzi. C'est ce dernier, acquis dans un gros échange avec les Royals, qui a mérité le poste, à 23 ans. Au camp, il était le voisin de casier de Bédard. Quant à Ramos, il a été relégué à l'enclos de releveur, où il avait un poste l'an dernier en longue relève.

«Je n'ai rien à redire sur la façon dont les Rays m'ont traité. Ils m'ont donné une bonne chance de me faire valoir. Ils m'ont permis de lancer mes manches. Ils ont décidé d'y aller avec un de leurs bons espoirs et c'est correct, c'est ça la business. J'ai bien aimé l'ambiance qu'il y avait au camp d'entraînement. Tout le monde a été très correct avec moi. Il n'a pas été question de m'offrir une place dans l'enclos des releveurs, ce qui ne m'aurait pas dérangé d'essayer», a indiqué Bédard.

Le gérant des Rays, Joe Maddon, a d'ailleurs souvent eu de bons mots à son égard, disant apprécier «son professionnalisme et sa personnalité, il a laissé sa marque en peu de temps ici», a-t-il dit à MLB. com.

Encore un bon bras
Pendant le calendrier de la Ligue des Pamplemousses, Bédard a présenté une fiche de 2-2 avec une moyenne de points mérités de 6,88 en cinq apparitions, dont trois départs. En bon vétéran de 10 saisons dans les majeures, il travaillait cependant sur certains tirs lors de ses différentes sorties. Par ailleurs, Maddon avait dit que les statistiques de parties hors-concours ne seraient pas le premier facteur dans la sélection du cinquième partant de son club.

Bédard a montré que son bras gauche est encore capable de retirer des frappeurs des majeures, lui qui a retiré 10 frappeurs sur des prises en 17 manches lancées. Lors de son dernier match contre les Blue Jays, vendredi dernier dans un revers de 5-0, sa rapide a atteint les 92 milles à l'heure alors qu'il retirait les trois premiers frappeurs à lui faire face en première manche.

«Le bras est en bonne forme. Là, je ne pourrai pas lancer pour quelques jours alors que j'attends des nouvelles. Mais ça ne devrait pas être trop difficile de repartir (s'il signe un contrat)», a-t-il ajouté.

Des vétérans sur la touche
Au cours des derniers jours, pas moins de quatre vétérans lanceurs ont appris qu'ils seraient au rancart pour toute la saison parce qu'ils ont besoin d'une opération de type «Tommy John» à un coude, soit Kris Medlen et Brandon Beachy, des Braves d'Atlanta, Jarrod Parker, des A's d'Oakland, et Patrick Corbin, des Diamondbacks de l'Arizona. Ces derniers auraient particulièrement besoin de renfort, selon certaines rumeurs.

«Si le téléphone ne sonne pas, je n'aurai peut-être pas d'autre choix que de prendre ma retraite. Mais peut-être aussi qu'à ce moment-là, j'accepterais d'aller dans le AAA. Je ne sais pas trop encore», a-t-il ajouté.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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