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Bédard pourrait quitter les Rays

Revue de presse

Agence QMI, le 20 mars 2014

Erik BédardPORT CHARLOTTE, Floride - L'artilleur franco-ontarien Érik Bédard ne veut rien savoir d’être employé comme releveur avec les Rays de Tampa Bay et encore moins de jouer dans les mineures.

S’il ne perce pas le cinquième et dernier poste de partant dans la rotation des lanceurs, il pourrait utiliser sa clause échappatoire pour tenter sa chance ailleurs.

Photo ci-dessus : Au début du camp d'entraînement des Rays de Tampa Bay, Bédard a été pris en photo alors qu'il lançait un exercice au bâton.

«Plusieurs partants sont blessés, donc je pourrais [aider une équipe], a affirmé le gaucher, mardi. J’aurai d’autres chances de me faire valoir si ça ne fonctionne pas ici.»

Bédard a paraphé un contrat des ligues mineures avec les Rays dès le premier jour du camp. Sa clause ne sera en vigueur qu’à partir du 31 mars, date à laquelle plusieurs équipes entameront la saison.

«Ça ne me laissera pas beaucoup de temps pour trouver preneur», a-t-il indiqué à la blague.

L'appui de Maddon
Le gérant de l’équipe, Joe Maddon, dit qu’il n’empêchera pas le vétéran d’offrir ses services ailleurs s’il ne décroche pas le poste de partant.

«Nous ne le retiendrions pas. J’aime vraiment ce joueur et j’en ai déjà parlé. Il s’est adapté à l’équipe en peu de temps. Il est un professionnel et il est certainement encore bon, a reconnu l’instructeur.

«S’il ne répondait pas aux attentes ici et que d’autres formations lui faisaient signe, nous voudrions certainement qu’il tente sa chance.»

Une lutte à trois
Maddon évaluera aussi les artilleurs Cesar Ramos et Jake Odorizzi au cours de la semaine et rendra sa décision samedi. Bédard lancera la veille contre les Blue Jays de Toronto et tentera de convaincre Maddon qu’il est à la hauteur.

Une chose est certaine : selon le pilote des Rays, la décision des entraîneurs ne reposera pas sur le risque de perdre Bédard.

«Il y a beaucoup de candidats.»

Bédard, Ramos et Odorizzi sont tous en lutte pour le poste du droitier Jeremy Hellickson, qui ratera au moins deux mois d’activités après avoir subi une arthroscopie, en janvier dernier.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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