Patrick Scalabrini et Jonathan Malo honorés

Revue de presse

Kathleen Lavoie, Le Soleil, le 31 août 2013

(Québec) Même si les championnats se succèdent à l'ombre du Stade municipal, les artisans de ces succès n'ont pas toujours été salués à leur juste valeur. Une nouvelle barrière est tombée vendredi, alors que Patrick Scalabrini est devenu le premier gérant de l'histoire des Capitales à se voir décerner le titre de gérant de l'année dans la ligue Can-Am. Un autre représentant québécois, l'avant-champ Jonathan Malo, a pour sa part hérité du titre de joueur de l'année dans le circuit Wolff.

Photo ci-dessus : Le travail des artisans des succès des Capitales a été salué, vendredi, quand Jonathan Malo (à gauche) a été choisi joueur de l'année dans la ligue Can-Am et que Patrick Scalabrini a reçu le titre de gérant de l'année. (Photo : Le Soleil, Pascal Ratthé)

Après avoir mené les Capitales à trois championnats consécutifs entre 2010 et 2012, Scalabrini voit finalement son travail reconnu par ses pairs au terme d'une saison exigeante, en raison des nombreuses blessures qui ont affligé ses receveurs.

«Je crois que ç'a joué dans ma sélection, indéniablement, parce que ç'a été notre moins bonne saison statistiquement et que c'est la première année que je le gagne. Les gars ont peut-être vu qu'on n'avait pas eu notre alignement partant depuis la première semaine de la saison. Ç'a été un gros défi pour nous.

«Il y a eu des hauts et des bas. Malgré ça, on est encore en première place et on s'en va en séries», a noté Scalabrini, au sujet de la distinction octroyée par les gérants de chacune des cinq formations de la ligue Can-Am, ainsi qu'un représentant des médias par ville.

L'ajout d'une équipe et d'un journaliste québécois au sein du comité de sélection, avec l'arrivée des Aigles de Trois-Rivières, a peut-être contribué à la reconnaissance de Scalabrini, dont le pourcentage de victoires (,639) faisait de lui un sérieux candidat.

«Je pense aussi qu'au fil des ans, tu gagnes du respect de la part des autres organisations. Par exemple, Joe [Calfapietra] et moi, on ne s'entendait pas pantoute il y a quatre ans. Aujourd'hui, on se respecte beaucoup plus», a révélé le gérant.

Lettres de noblesse
L'ancien troisième-but des Capitales voit également en sa sélection le signe que la formation québécoise a acquis ses lettres de noblesse dans le reste de la Can-Am.

«C'est très spécial d'être le premier gérant de l'année dans l'histoire des Capitales, surtout qu'on a connu des saisons record. Mais Michel [Laplante] ne s'en faisait pas du tout avec ça. Moi non plus. Ça veut peut-être dire qu'après 15 ans, il y a peut-être un peu plus de respect envers notre organisation.»

Scalabrini croit que c'est ce qui explique également la nomination de Malo à titre de joueur par excellence de la saison 2013. Avant le match de vendredi, l'avant-champ menait la ligue pour les points marqués avec 75. Il présentait également une moyenne au bâton de ,310. En outre, il affichait un dossier de 112 coups sûrs, dont 11 circuits (parmi lesquels deux grands chelems) et 26 buts volés.

«Je suis tellement heureux pour lui. Parce qu'il répond vraiment à la définition de "joueur le plus utile". Il a tout fait pour son équipe, il a joué partout. En plus, ses statistiques se comparent aux meilleurs de la ligue. Je suis très heureux que les autres managers aient été assez ouverts d'esprit pour regarder toute la patente», a félicité le gérant au sujet de Malo.

Le successeur de Nick Giarraputo (Jackals), qui a participé à 42 double-jeux et commis 10 erreurs cette saison, a reçu l'accolade avec humilité, vendredi. «J'ai toujours eu ma défensive à coeur. C'est ce qui m'a amené partout où j'ai été dans ma carrière. Le bâton, c'est une question de jouer à tous les jours et j'ai eu la chance de le faire ici depuis deux ans avec les Capitales.»

En plus des honneurs accordés à Scalabrini et à Malo, les Capitales ont vu trois de leurs joueurs être nommés dans l'équipe d'étoiles de 2013. Il s'agit de Josué Peley (receveur), de Malo (troisième-but) et de Rene Leveret (frappeur désigné).

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.