15
Juil/13
0

Maxime Poulin retrouve les Goldeyes

Revue de presse

Louis-Simon Gauthier, Le Nouvelliste, 15 juillet 2013

Maxime Poulin(Trois-Rivières) Si le gérant Pierre-Luc Laforest demeure l'un des rares joueurs du Québec à s'être frayé un chemin jusqu'aux ligues majeures, son adjoint Maxime Poulin, lui, peut se targuer d'avoir son numéro 6 retiré par une équipe du baseball indépendant. Véritable icône de son sport à Winnipeg, où il a évolué pendant huit ans de 2001 à 2008, le Beauceron d'origine renouera avec quelques-uns de ses anciens coéquipiers et amis, dès ce soir, alors que les Goldeyes amorceront un séjour de trois matchs à Trois-Rivières contre les Aigles.

Photo ci-dessus : Maxime Poulin, l'instructeur des frappeurs des Aigles, ne sera pas en terrain inconnu ce soir lorsque les Goldeyes de Winnipeg débarqueront au stade Fernand-Bédard. (Photo: Stéphane Lessard)

Détenteur de quatre records d'organisation, d'une moyenne au bâton cumulée de ,266 et fort d'une expérience de 676 matchs, Poulin reste l'un des rares privilégiés à avoir reçu l'ultime honneur, de surcroît par l'un des clubs les plus respectés des circuits professionnels indépendants. D'ailleurs, ses yeux s'illuminent quand il parle de ses années passées dans la capitale du Manitoba en tant que joueur. « Je suis encore très attaché à la ville et aux partisans. C'est quand même incroyable de penser que j'ai eu la chance d'y être pendant huit ans. »

Ce n'est pas un hasard s'il a adopté Winnipeg. Entrepreneur général en construction, l'entraîneur des frappeurs chez les Aigles gère encore une compagnie dans ce coin de pays, en plus de tenir une école de baseball qui réunit, chaque année, près de 700 jeunes.

Certains médias couvrant les activités des Goldeyes racontent qu'il n'a jamais refusé, même pressé, de signer les autographes, avant et après les rencontres. « Je me souvenais de ces après-midis passés aux Expos. J'étais toujours dans les premières rangées, espérant à chaque fois qu'un joueur accepte de signer ma balle. Ce n'est jamais arrivé! J'ai toujours apprécié cette proximité qu'on a avec les fans, du moins dans le baseball indépendant. Et à Winnipeg, je peux vous dire que l'organisation en a saisi l'importance. Ne cherchez pas plus loin à savoir pourquoi ils attirent 6000 à 7000 personnes à leurs matchs locaux! »

Son histoire d'amour avec Winnipeg a commencé en mai 2001, lors du camp d'essai des Goldeyes auquel prenaient part 120 joueurs de partout sur le continent. Parti du Québec avec sa blonde et sa vieille Toyota, Poulin a roulé pendant une journée dans l'espoir de se tailler un poste avec la formation alors dirigée par Hal Lanier. Trois jours plus tard se tenait également le camp des Capitales, à Québec. « Je m'étais dit que si ça ne fonctionnait pas, il y aurait toujours un plan B. » Mais ce dernier n'a jamais eu à se matérialiser.

« Les Goldeyes ont choisi deux gars: moi, et un lanceur japonais dont la rapide atteignait 93 milles à l'heure. Ç'a été le début d'une belle aventure. Mais après toutes ces années, je me suis toujours demandé à quoi ça pourrait ressembler si, un jour, je me pointais au stade dans le vestiaire des visiteurs. Je vais savoir quel feeling ça représente d'ici la fin du mois! »

Mais avant de retourner au Shaw Park de Winnipeg, Poulin voudra assurément gagner la première série entre les deux clubs, qui s'amorce ce soir au stade Fernand-Bédard. Surtout qu'il connaît encore plusieurs personnes dans l'organisation des Goldeyes. « Le gérant Rick Forney a toujours été avec le club. C'est un peu comme Michel Laplante à Québec. Je suis aussi demeuré en contact avec les dirigeants, certains m'aident encore aujourd'hui avec mes cliniques de baseball. »

Malgré toute l'affection qu'il porte envers son ancienne équipe et Peg City, Maxime Poulin planifie depuis quelques mois de revenir au Québec pour de bon. Sa situation familiale et son désir de se lancer dans de nouveaux projets expliquent pourquoi il souhaite se rapprocher des siens. « C'est mon premier été ici depuis 1998, rappelle l'homme de 36 ans. Ça fait longtemps que je pense à revenir m'établir ici, mais j'ignore encore si ce serait pour un programme sport-études ou quelque chose d'autre. Ce qui est sûr, c'est que j'ai attrapé la piqûre du coaching, j'adore ce que je fais avec les Aigles présentement. »

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant