Juin/130
Plymouth : The Hoe… une colline dominant le port et le village de pêcheurs The Barbican!
Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault
Voici le 51e d’une série de reportages relatifs à un long périple intitulé « Le grand tour des îles britanniques » que nous avons réalisé avec Voyages Lambert au printemps 2013 !
Plymouth, Devon, Angleterre, Royaume-Uni, jeudi 13 juin 2013 – De retour d'une belle expédition dans les Cornouailles, nous y allons d'une promenade dans le port de de Plymouth, grimpant sur la colline nommée The Hoe pour y admirer… une grande roue, un phare, un monument hommage à Sir Francis Drake… etc.!
Puis, nous poursuivons la balade en marchant dans The Barbican, un ancien village de pêcheurs aujourd'hui rénové!
Photo ci-dessus : À Plymouth, sur la colline nommée « The Hoe », nous avons la chance d'admirer ce magnifique phare, la « Smeaton's Tower »! Celui-ci a été mis en service en 1759 pour signaler la présence des redoutables Eddystone Rocks dans la Manche. Il a été en usage jusqu'en 1877, alors qu'il a été démonté et reconstruit ici, sur la colline « The Hoe », comme monument commémoratif.
Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.
Nous rentrons dans Plymouth en retraversant la rivière Tamar via le Tamar Bridge. Tout comme ce matin, nous n'avons pas la possibilité de photographier le superbe pont ferroviaire Brunel's Bridge, dont la construction s'est terminée en 1859.
Photos ci-dessus : Nous devons nous tourner vers Internet pour publier une photo du superbe pont Royal Albert, aussi nommé le Brunel's Bridge. Les photos ont été réalisée par Annie Barnes en 2011 et nous la remercions de nous permettre de les utiliser ici. On peut visiter son blogue à l'adresse suivante : http://www.britaininfocus.org.uk/
Le pont Royal Albert est un fabuleux exploit d'ingénierie réussi par le Gustave Eiffel anglais, Isambard Kingdom Brunel. Il été inauguré par le Prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha le 2 mai 1959. Ce pont enjambant la rivière Tamar entre Plymouth dans le Devon et Saltash dans les Cornouailles est toujours utilisé aujourd'hui.
Le pont est composé de deux travées principales qui s'étirent sur 455 pieds, et ce, à 100 pieds au-dessus de la rivière.
Malgré l'heure tardive, personne de notre groupe de Voyages Lambert n'a faim. Normal, nous avons terminé le dîner vers 14 heures, un copieux repas… et nous avons dégusté un scone fourré d'une épaisse couche de Clotted Cream et de confiture quelques minutes seulement avant le ding dong de 17 heures.
Notre accompagnateur, Abel Rodrigue, nous suggère donc une promenade dans le port de Plymouth, une balade qu'il prévoit d'une durée d'environ 45 minutes.
Nous arrivons à l'hôtel, le Duke of Cornwall un peu après 19 h 30. Abel fixe le rendez-vous pour le départ de la promenade à 19 h 45 à la réception de l'hôtel.
Céline préfère se reposer à la chambre, mais je me joins au groupe.
Nous amorçons notre balade en nous rendant sur la colline The Hoe, là où nous nous sommes arrêtés ce matin avant de prendre la route des Cornouailles.
Cette colline a été aménagée en parc et donne accès à un panorama superbe sur la baie et les bateaux militaires qui y prennent place.
Photo ci-dessus : De la colline « The Hoe » ce matin, les bateaux étaient dans le brouillard. Ce soir, nous pouvons les admirer sous un ciel clair.
Photo ci-dessus : De la colline « The Hoe », nous avons une belle vue sur l'île Drake, toute petite avec ses 2,1 hectares de roches.
Lors de notre passage, une immense Grande roue prenait place sur la colline The Hoe. Nos recherches en vue de la rédaction de ce texte nous ont appris qu'elle avait été démontée en novembre 2013… et réinstallée quelque part en France!
Photo ci-dessus : Une grande-roue de 60 mètres de haut prend place sur la colline « The Hoe »… Prenait place devrions-nous écrire, car cette immense roue installée en 2011 a été démontée en novembre 2013 et remisée… dans pas moins de 28 conteneurs!
Tout près de la Grande roue, se trouve le monument hommage à Sir Francis Drake (1540-1596). Un des plus grands navigateurs anglais qui a été corsaire, explorateur, esclavagiste et homme politique au XVIe siècle.
Rappelons que Drake a été le deuxième après Fernand de Magellan à réaliser le tour du globe en bateau. Il a réalisé son exploit entre 1577 et 1580.
L'encyclopédie libre Wikipédia nous apprend que de son vivant, les exploits légendaires de Francis Drake on fait de lui un héros aux yeux des Anglais, alors qu'il n'était considéré que comme un pirate par les Espagnols, qui l'avaient surnommé « El Draque », c'est-à-dire "Le Dragon"!
Photos ci-dessus : Devant la grande roue prend place le monument commémoratif à Francis Drake. Cette statue est une copie de la statue originale dévoilée en 1884 à Tavistock, le village natal du navigateur. L'oeuvre est du sculpteur autrichien Sir Joseph Edgar Boehm.
Sur la colline prend également place un superbe phare, baptisé du nom de son concepteur, la Smeaton's Tower.
Nos recherches nous ont appris que ce phare est un monument, puisqu'il n'a jamais été en opération à cet endroit, ayant été plutôt construit dans la Manche pour signaler les Eddystone Rocks!
Photo ci-dessus : La « Smeaton's Tower » prend place devant la baie…. derrière une longue rangée de drapeaux.
Au cours de leur histoire, les redoutables Eddystone Rocks, situés dans la Manche dans le sud de l'Angleterre ont été signalés par quatre phares. Les deux premiers ont été détruits, et le troisième déplacé sur la colline The Hoe à Plymouth. Un quatrième est toujours en opération actuellement.
Ce troisième phare, celui que nous avons l'occasion d'admirer, se nomme« Smeaton's Tower » et il est le plus connu des quatre en raison de son influence sur l'architecture des phares et de son importance dans le développement du béton dans le domaine de la construction.
Recommandé par la Royal Society, l'ingénieur civil John Smeaton a donné à son phare la forme d'un tronc de chêne construit en blocs de granite. John Smeaton, pionnier de la chaux hydraulique, sorte de béton qui durcit sous l'eau, a développé une technique de fixation des blocs de granite en utilisant les queues d'arondes et les chevilles de marbre. La construction a débuté en 1756 à Millbay.
Le phare de Smeaton mesurait 59 pieds de haut, pour un diamètre à la base de 26 pieds et au sommet de 17 pieds. Il resta en usage jusqu'en 1877, quand l'érosion des roches sous le phare a eu pour conséquence de le faire osciller chaque fois que de grosses vagues venaient à le frapper.
Le phare a alors été démonté et reconstruit sur la colline The Hoe, comme mémorial.
Photo ci-dessus : Un très beau phare… que la « Smeaton's Tower ». Dommage pour Céline, elle qui adore les phares!
L'endroit regorge de monument. Nous sommes maintenant devant le monument commémoratif de l'Armada construit en 1888 pour commémorer le tricentenaire de la célèbre défaite de l'Invincible Armada espagnole.
Photo ci-dessus : La structure de granite du mémorial de l'Armada est décorée de crêtes de bronze et est dominée par une statue de Britannia.
Il y a également, à proximité du monument national de l’Armada, celui de la Royal Air Force et des forces alliées. Il est dédié aux hommes et aux femmes qui ont servi pendant la Seconde Guerre mondiale, à la fois dans les airs et sur le terrain. Il s’agirait du seul monument honorant les forces aériennes au monde.
Le monument a été dévoilé le 3 septembre 1989, le jour du cinquantième anniversaire de la déclaration de guerre.
Photo ci-dessus : Le monument dédié à la Royal Air Force et aux forces alliées est composé d'un bloc de granite soutenant une sculpture de « l’Aviateur inconnu » réalisée par l’artiste britannique Pamela Taylor (1929-2014).
Photo ci-dessus : Et une dernière photo de la magnifique Grande roue.
Mes photos ont pris plus de temps que prévu. Je dois courir pour rejoindre le groupe qui poursuit sa promenade…
Photo ci-dessus : Une belle vue de la colline « The Hoe».
Photo ci-dessus : Nous apercevons une piscine en bord de mer, celle du « West Hoe Fun Park ». Elle se nomme "Tinside Pool" et a été construite dans les années 1930... dans le style Art-Déco!
Photo ci-dessus : Un bel aménagement paysager nous souhaite la bienvenue à Plymouth.
Photo ci-dessus : Les vagues battent les rochers.
The Barbican
Nous nous dirigeons maintenant vers le petit village de pêcheurs nommé The Barbican.
C'est à cet endroit que les passagers du Mayflower s'arrêtèrent une dernière fois en Europe avant de prendre la mer à destination du nouveau monde!
Photos ci-dessus : Une belle vue sur la marina!
Photo ci-dessus : Il suffit de suivre les indications.
Photos ci-dessus : Une porte, The Mayflower Steps, rappelle l’endroit de départ du Mayflower !
Nous nous arrêtons devant une sculpture nommée The Barbican Prawn, ce qui signifie « Statue de la crevette ». Il s’agit d’un des monuments les plus célèbres de ce secteur… mais la créature n’a rien d’une crevette !
Internet nous apprend que l’idée qui a mené à cette sculpture a germé au milieu des années 1990, alors qu’un plan de modernisation du secteur nommée The Barbican était en cours de préparation.
Photo ci-dessus : La crevette de Barbican « The Barbican Prawn » a été conçue par le métallurgiste Brian Fell. L'oeuvre de Fell, qui est longue de 33 pieds, a été dévoilée en 1996. Il s'agit d'un amalgame d'une foule de créatures marines.
Je reviens de ma promenade à 20 h 45 heureux.
À suivre…
Stonehenge!
Photo ci-dessus : Le site de Stonehenge, classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO, présente un ensemble de monuments mégalithiques très impressionnant!
Bibliographie
À la découverte de l’Écosse, Luc Giard, 2005, 65 pages;
Atlas en fiches, Royaume-Uni, l’Angleterre, l’Écosse, régions d’Angleterre, Cambridge et Oxford, Édimbourg, la Tamise, l'Irlande du Nord, Londonderry, l'Irlande, etc., Éditions Atlas, 2008;
Bleinheim Palace, Guide des lieux, 1988, 49 pages;
Encyclopédie libre Wikipédia Royaume-Uni, Angleterre, Oxford, la Tamise, Écosse, Édimbourg, Glasgow et plusieurs autres pages;
Irlande, Édition Bonechi, 2012, 128 pages;
La Gloire de l’Écosse, JarroldColour Publications, 1989, 116 pages;
Le Patrimoine mondial de l'UNESCO, Éditions UNESCO, 2009, 832 pages;
Les plus belles légendes irlandaises, Eithne Massey, The O’Brien Press, 2013, 64 pages;
LonelyPlanet - Écosse , Publication LonelyPlanet, 2011, version numérique;
L’Écosse, Jean-Louis Mathon, 1990, 125 pages.
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