Capitales: D’Aoust veut rester à Québec

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 12 septembre 2011

Un coup d'oeil rapide à l'alignement indique que les Capitales compteraient sur un surplus de joueurs des catégories LS-4, LS-5 et vétérans si tous les joueurs revenaient, la saison prochaine. Le receveur Patrick D'Aoust figure dans le lot, mais il n'émet qu'un souhait : jouer encore à Québec en 2013.

Photo ci-dessus : Josué Peley (à gauche) et Patrick D'Aoust ont célébré mardi avec leurs partisans leur championnat de la ligue Can-Am. (Photo Le Soleil, Yan Doublet)

«Ce n'est pas moi qui décide, mais si j'avais un choix à faire, je voudrais rester ici. J'ai encore ce nom sur le coeur», disait-il en serrant le devant de son chandail identifié aux Capitales.

D'Aoust n'est plus la recrue de 2008. Après cinq saisons, il atteint le statut de LS-4 en termes d'années d'expérience. L'homme masqué sait aussi comment gagner, lui qui a fait partie des quatre équipes championnes.

«Si je joue au baseball professionnel, c'est grâce aux Capitales. Ils m'ont permis de vivre cela, mais en bout de ligne, la décision ne sera pas la mienne», disait celui qui a apprécié le fait de partager la tâche derrière le marbre avec Josué Peley, comme il l'avait déjà fait avec Laforest à son arrivée.

Sachant bien qu'il sera confronté à des choix déchirants dans quelques mois lorsqu'il placera toutes les pièces du casse-tête 2013 en place, le gérant Patrick Scalabrini a donné une bonne indication du respect qu'il vouait à son receveur et de l'endroit où il le voit, l'été prochain.

L'option de Trois-Rivières
«Moi, je le veux dans mon équipe. Pat, c'est un leader. D'un autre côté, si ça ne fonctionnait pas avec nous pour une question de surnombre de joueurs d'expérience, il serait avec Pete [Pierre-Luc Laforest]. Il y a aussi Josh [Colafemina], qui devient LS-5 et qui a été l'un des meneurs de la ligue dans les séries, deux ans d'affilée», expliquait le patron.

D'Aoust est bien conscient de l'attrait qu'il aura pour Laforest. «Jouer pour Pete, ça me tenterait, mais à Québec...»

Le gérant des Capitales n'a pas voulu s'avancer sur les décisions à prendre, mais il a confirmé son intérêt pour revoir à Québec des lanceurs comme Jamie Richmond et Dustin Crenshaw. Il estime aussi que certains joueurs pourraient recevoir des appels du baseball affilié, comme Josué Peley, Jonathan Malo, et même Richmond. «En tout cas, il n'est pas question que j'échange [Jeff] Duda à Trois-Rivières», assurait-il en riant à propos du lanceur de l'année.

Croisé pendant qu'il préparait son cigare de la victoire, Peley estime qu'il mérite une autre chance dans le baseball affilié. Son agent, le même que Russell Martin, des Yankees de New York, restera à l'affût des ouvertures. «S'il n'y a rien qui se présente, je vais revenir ici les yeux fermés. Oui, c'est un travail, mais le baseball reste aussi un jeu et tout l'été, je me suis senti comme un enfant, j'ai eu beaucoup de plaisir.»

Malo n'a pas l'intention d'arrêter
Jonathan Malo, qui devait partir pour la Floride aujourd'hui, rejoindra plutôt l'équipe canadienne demain et s'envolera pour l'Allemagne, la semaine prochaine, afin de participer au tournoi de qualification de la classique mondiale en compagnie du lanceur Jamie Richmond.

Le troisième-but n'écarte pas un retour à Québec, la saison prochaine. «Si je reçois une offre du baseball affilié, tant mieux, sinon je ne serai pas déçu en sachant tout le plaisir que je peux avoir ici. Je ne gagnerai pas ma vie avec la ligue Can-Am, mais je n'ai pas l'idée d'arrêter. Ce n'est pas comme si j'avais connu une saison misérable», notait le gentleman du coin chaud, qui a remercié les partisans de leur appui, comme tous les joueurs ayant pris la parole, hier, lors de la petite fête au Stade municipal.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.