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Jasmin Roy, un brillant parcours des mineures aux majeures

Revue de presse

Denis Bélanger, Hebdos régionaux Montérégie, le 8 juillet 2012

Joël Landry, Walt Burrows et Jasmin Roy LONGUEUIL - C’est un Longueuillois qui sert d’yeux au Québec pour plusieurs équipes des Ligues majeures de baseball (MLB), soit Jasmin Roy, dépisteur dans la belle province pour la centrale de recrutement de la MLB.

Photo ci-dessus : L’entraîneur-chef de l’ABC, Joël Landry, discute avec le responsable de la centrale de recrutement du baseball majeur au Canada, Walt Burrows, et son adjoint, Jasmin Roy. (Photo Michel Groleau)

Évidemment, le baseball a occupé une grande partie de la vie de Jasmin Roy. Il a joué pendant 10 ans à Longueuil.

Dès 15 ans, Roy s’est retrouvé comme entraîneur d’une équipe pee wee. Il a poursuivi dans cette voie par la suite. En 1998, Jasmin a pris les rênes d’une équipe bantam AA. Cette même année, il a mené l’équipe du Québec à une médaille d’argent aux championnats canadiens. Un certain Russel Martin, maintenant receveur avec les Yankees de New York, faisait partie de l’équipage québécois.

Un poste clé
Mais c’est son poste d’entraîneur des lanceurs avec les Ailes du Québec qui lui aura ouvert la porte de la centrale de recrutement de la MLB. En 2003-2004, il entraînait deux espoirs prometteurs, Philipe Alexandre Valiquette (repêché en 7< +>e< +> ronde avec les Reds en 2004) et Alexandre Periard (16< +>e< +> ronde avec les Brewers en 2004).

À l’époque, plusieurs dépisteurs, ainsi que le grand responsable de la centrale de recrutement au Canada, Walt Burrows, sont venus voir les deux artilleurs. Après des échanges, Roy a obtenu un poste de dépisteur pour la centrale.

Un bon coup parmi tant d’autres
Un de ses meilleurs coups en tant que dépisteur aura été d’ouvrir les yeux à bien des équipes sur le potentiel d’un autre lanceur, Philipe Aumont.

«En 2004, à mes premières années comme recruteur, j’avais envoyé un rapport sur Philippe Aumont à mon supérieur pour qu’il le surveille à notre camp d’évaluation à Ottawa. Il ne le connaissait pas. J’avais par la suite appelé tout le monde de Gatineau que je connaissais pour qu’ils s’assurent de sa présence au camp. Philippe avait alors 15 ans et jouait bantam en Outaouais, raconte Jasmin Roy. C’était la première fois que mon supérieur, Walt Burrows, le voyait, et il a tout de suite su que ce serait un joueur intéressant.»

Aumont aura été finalement repêché en 1re ronde, soit 11e au total en 2007 par les Mariners de Seattle. Le lanceur québécois cogne actuellement à la porte des majeurs dans la formation AAA des Phillies de Philadelphie.

Une promotion un jour?
Il s’agit toutefois pour Jasmin Roy d’un poste à temps partiel. Il occupe aussi les fonctions de directeur adjoint des affaires étudiantes et communautaires au collège Édouard-Montpetit.

Si, pour certains, le comble du bonheur serait d’obtenir un poste de dépisteur pour une équipe de la MLB, ce n’est pas tout à fait le cas pour Jasmin. «C’est sûr que là, pour une équipe, le défi est de choisir son joueur. Pour la centrale, je ne fais que des rapports sur les joueurs.»

Mais la vie de dépisteur l’amènerait souvent à voyager à l’extérieur de la province, un contexte peu enviable pour ce père de deux enfants. «Ce n’est pas le moment. Je suis d’ailleurs bien dans mon travail. Je me trouve chanceux présentement, car ça me permet d’être impliqué quand même dans le baseball.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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