Jo Malo s’éclate dans une pétarade de 20 coups sûrs

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 2 juin 2012

(Québec) Un festival offensif, un réveil de l'attaque, un massacre, appelez cela comme vous le voulez, les Capitales de Québec ont écrasé les Boulders de Rockland 18-5, hier soir au Provident Bank Park, dans un match au cours duquel le vétéran Jonathan Malo a produit six points, dont quatre à l'aide d'un grand chelem.

Photo ci-dessus : En sept apparitions au bâton hier, le troisième-but des Capitales Jonathan Malo a produit six points. (Photothèque Le Soleil, Erick Labbé)

Les Capitales ont malmené leurs adversaires, frappant 20 coups sûrs aux dépens des quatre lance-balles utilisés contre eux. Blessé, le partant des Boulders a cédé sa place à la relève dès la troisième manche et celle-ci fut incapable de contenir la vague québécoise qui allait déferler dans magnifique stade de Ramapo.

Bien sûr, les 18 points et les 20 coups sûrs représentaient un sommet, cette saison pour les Capitales, qui ont croisé le marbre deux fois en troisième manche, trois en quatrième, sept en sixième et à quatre autres reprises en huitième. Fait à noter, les sept points de la sixième ont eu lieu après deux retraits.

Individuellement, à peu près tout le monde en a profité pour améliorer sa fiche personnelle. Malo a frappé trois coups sûrs, dont son deuxième circuit en deux soirs, et produit six points, quatre à l'aide de sa claque payante en sixième. Il a maintenant poussé 10 coéquipiers au marbre à ses trois derniers matchs.

Josué Peley (4 en 6, 3 pp), Sébastien Boucher (3 en 6, 2 pp) et Patrick D'Aoust (3 en 6 et 2 pp) ont aussi participé à la fête. Étrangement, deux autres joueurs ont explosé d'une autre façon en fin de rencontre, puisque Paul Karmas et Maxim St-Pierre ont été expulsés malgré une avance de 18-4.

«Ce ne fut pas le même genre de match que les deux derniers à Québec, mais pour la confiance des gars, c'est bon, et ça aide encore plus pour leurs statistiques... Ça été serré jusqu'en sixième, mais le grand chelem de Malo leur a cassé les jambes. Jonathan, Peley et Brown (2 cs) sont plaisants à voir aller, cette semaine», notait le gérant Patrick Scalabrini, joint sur son cellulaire après la rencontre.

Le partant John Mariotti (1-1) a profité de cette pétarade, lui qui n'a eu qu'à lancer cinq manches pour enregistrer son premier gain de la campagne, et ce, même s'il a concédé six coups sûrs et quatre points. En se sortant d'impasse en quatrième avec une marque de 5-4 en faveur de son équipe, il lui permettait d'exploser par la suite.

Karmas et St-Pierre expulsés
Avec une avance de 17-4 en huitième, on ne s'attend pas à ce que des joueurs soient expulsés d'un match. Surtout pas du côté de l'équipe en avance! Voilà ce qui est arrivé, hier soir, quand le voltigeur des Capitales Paul Karmas a rouspété sur la zone de prises de l'arbitre Richard Katz, qui l'a chassé sur le champ. Il n'en fallait pas plus pour que son coéquipier Maxim St-Pierre, qui s'est mêlé de la conversation, ne l'accompagne au vestiaire, et ce, même s'il ne fait toujours pas partie de l'alignement officiel des Capitales, une situation qui changera sous peu.

«Le jeune [Karmas) a chialé un peu trop, il n'aurait pas dû parler à l'arbitre même s'il avait probablement raison. Avec une telle avance, un vétéran n'aurait rien dit. Il n'a pas beaucoup d'expérience, le baseball professionnel s'apprend à chaque jour et on va lui en parler. Pour ce qui est de Max, je ne sais pas ce qu'il a dit et ils se sont parlés dans la face, mais je serais surpris que ça aille plus loin [lire une suspension]», expliquait le gérant Patrick Scalabrini.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.