24
Mai/12
0

Bouffard et Bérubé optent pour les États-Unis

Revue de presse

Richard Boutin, Le Journal de Québec, le 24 mai 2012

Manuel Bouffard poursuivra sa carrière chez nos voisins du Sud chez les Mustangs de Monroe Collège.

L'artilleur droitier et inter des Voyageurs de Saguenay rejoindra son pote Guillaume Gingras qui a obtenu une bourse d'études de la formation dirigée par l'ancien receveur des Capitales de Québec Luis Melendez, il y a moins d'un mois.

« Je suis vraiment content, a dit l'artilleur droitier qui a fait ses classes chez les Condors de Charlesbourg et le programme sport-études de Saint Lawrence. Je réalise un rêve d'évoluer aux États-Unis. Depuis que je suis tout jeune, j'espérais obtenir une bourse dans un collège américain.

« J'espère que mes deux années à Monroe me serviront de tremplin pour me dénicher une bourse dans une université de quatre ans, poursuit Bouffard. J'ai choisi les collèges américains parce que je pense pouvoir progresser davantage. Je donne toujours mon 110 pour cent et c'est l'aspect où je me démarque le plus. »

À Monroe, Bouffard aura l'occasion de montrer son savoir-faire autant au monticule qu'en défensive. « C'est l'un des seuls collèges qui offrent cette chance, a souligné Bouffard. J'aurai l'occasion de tout faire sur un terrain de baseball et c'est très bien ainsi. »

Bourse en Oklahoma
Marc-Antoine Bérubé goûtera lui aussi à l'aventure américaine.

L'artilleur droitier de Trois-Pistoles s'alignera avec le collège North Eastern Oklahoma (NEO) cet automne. L'inter Samuel Domingue vient d'y terminer son parcours et NEO est également l'aima mater du lanceur Karl Gélinas, des Capitales.

Débarqué à Québec à 16 ans, Bérubé a évolué trois ans chez les Monarques de Lévis et il s'est joint au programme de l'Académie de baseball du Canada (ABC) cet automne. En Floride, sa rapide a atteint le cap psychologique de 90 mph à quelques reprises.

Gros pas
J'ai franchi un gros pas à l'ABC, a raconté Bérubé. J'ai fait le choix que de lancer et j'ai mis tous les efforts nécessaires à l'entraînement. À Cardinal-Roy et à Saint Lawrence, ce fut une formation plus générale.

« Ma mère trouvait que j'étais jeune lorsque j'ai quitté la maison familiale à 16 ans, mais mes parents ne regrettent pas leur choix, ajoute Bérubé. Ce fut un gros changement, mais je suis maintenant plus autonome. J'ai appris à vivre. Aux États-Unis, je vivrai un autre changement important. »

Gélinas a conseillé Bérubé dans ses démarches. « II a été un mentor pour moi. Il m'a assuré que je m'en allais dans un bon endroit. Je veux continuer de m'améliorer et j'espère attirer l'attention du baseball professionnel. »

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant