20
Mai/12
0

Leduc le fataliste

Revue de presse

Piel Côté, Le Journal de Québec, le 19 mai 2012

Guillaume Leduc

Guillaume Leduc est un lanceur fataliste. « Tout arrive pour une raison », a-t-il lancé du haut de ses 6 pieds 4.

Libéré par l’organisation des Mets le 20 décembre, il admet sans détour que cette nouvelle a été « dure à prendre. » Cela dit, son passage à Québec n’est pas une finalité. Il espère plutôt qu’il s’agit d’une transition.

« La Can-Am est un bon niveau, mais je veux encore retourner dans le baseball affilié », a fait savoir celui qui a dépassé le cap des 90 milles à l’heure à plusieurs reprises, vendredi soir, lors de sa première sortie de la saison, face aux Boulders.

Il refuse néanmoins de se mettre de la pression. « On a tellement de pression dans les mineures. C’est nous qui nous mettons cette pression de réussir, mais pour le moment, je veux avoir du plaisir en gagnant. »

« Je suis compétitif au bout », a-t-il réitéré. À court terme, Leduc ne se fixe pas d’autres objectifs que celui de s’améliorer et de remporter le championnat de la Can-Am.

Lorsqu’il décrit son ambition de victoires, il est facile de voir qu’il désire s’imprégner des succès québécois.

De la quantité s’il vous plaît
Il espère lancer le plus de manches également, lui qui a été limité à seulement 191 manches en cinq ans dans le baseball affilié.

Son développement passe par la quantité. Il compte également se fier sur l’expérience déjà présente dans ce vestiaire.

« Les gars ont beaucoup de vécu et je pourrai apprendre la mentalité du baseball », a-t-il précisé, en ajoutant qu’il possédait maintenant un nouveau lancer, une rapide coupée.

Étant droitier, ce tir qui possède une bonne vitesse, lui permettra de menotter les frappeurs adverses en rentrant vers l’intérieur, pour les frappeurs gauchers.

En plus de cela, il compte ajouter du contrôle à ses tirs, un aspect qui lui a fait défaut lors de son passage de cinq ans dans l’organisation new-yorkaise.

Comme à la maison
Questionné sur sa première sortie de la saison, Guillaume Leduc a qualifié l’ambiance d’ « écœurante. »

« J’ai eu une montée d’adrénaline tout de suite. Je me sens vraiment comme à la maison. Je viens de Montréal, mais je suis quand même plus proche que lorsque j’étais à New York », a mentionné Leduc.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant