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Capitales de Québec : les bonnes vieilles habitudes

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 18 mai 2012

Sébastien Boucher(Québec) Il s'agit d'une nouvelle saison, mais les champions en titre de la ligue Can-Am n'ont pas perdu leurs bonnes vieilles habitudes. Tirant de l'arrière par deux points après trois manches, les Capitales de Québec ont remonté la pente à compter de la sixième manche pour vaincre les Boulders de Rockland 7-3, hier au Stade municipal, à l'occasion de leur match d'ouverture.

Photo ci-dessus : Sébastien Boucher a commencé la saison sur les chapeaux de roues. Le voltigeur de centre des Capitales a frappé trois coups sûrs en quatre présences, dont deux doubles, a marqué trois points et en a produit un autre à l'aide d'un but sur balles quand les coussins étaient tous occupés. (LE SOLEIL, ERICK LABBÉ)

Les Capitales ont profité d'un mélange de petites choses pour signer une première victoire en 2012. En plus de Sébastien Boucher, auteur de trois coups sûrs et de trois points marqués, les nouveaux venus Steve Brown, Josué Peley et Jonathan Malo se sont présentés à la foule de 3314 spectateurs en produisant un point chacun, celui de Peley procurant l'avance (4-3) qui n'allait jamais disparaître.

«Ce n'est qu'un début, j'espère, mais ça part du bon pied. Je me sentais vraiment bien au bâton», expliquait Boucher, qui a bouclé le match avec deux doubles et un simple, produisant aussi un point à l'aide d'une passe gratuite avec les buts remplis en huitième.

Ce dernier pied posé sur le marbre venait mettre un point final à cette soirée de retrouvailles. Contrairement à certains coéquipiers, Boucher est un habitué du losange québécois et il n'a pas été surpris de voir son club combler un déficit. «Ça vient un peu des vétérans, on est capable de le faire», ajoutait le nouveau papa, qui a jeté quelques coups d'oeil vers son fiston, bien au chaud dans les bras de sa mère.

Le manque de contrôle du partant Bryan Rembisz lui aura coûté trois points venus du circuit de Matt Nandin, en troisième. Il a été relevé avec brio par Jeff Duda (1-0) pendant deux manches à compter de la sixième, ce qui a permis aux favoris locaux d'effectuer leur poussée victorieuse. Un point en quatrième, trois en sixième et deux autres en huitième ont permis à Duda d'hériter du gain, lui qui sera le partant du cinquième match, lundi, à Worcester.

Pas de panique
Le gérant Patrick Scalabrini a savouré cette première partie de l'an 14 de l'équipe à saveur francophone. Il a revu ses bons vieux Capitales, ceux qui ne paniquent jamais devant le défi à relever. Hier, il se nommait Bobby Blevins (0-1), l'as de la rotation des banlieusards de New York. Les siens l'ont emporté à leur façon, comme le veut leur ADN.

«On a joué de la même manière que l'an passé, en exécutant bien les petites choses. Revenir de l'arrière, c'est un peu la marque des équipes qui sont habituées de gagner. À 3-1 pour eux, on savait qu'il restait encore trois tours au bâton et qu'un match, ça dure neuf manches», notait celui qui était heureux d'avoir brisé la glace dès le jour 1 du calendrier.

Il soulignait le travail impeccable de la défensive, la production de ses frappeurs 3 et 4 (Boucher et Leveret), auteurs de cinq des neuf coups sûrs. Il a aussi apprécié l'approche de Steve Brown, près à se sacrifier pour la cause. Ce dernier a produit un point à l'aide d'un roulant à l'avant-champ pour ensuite effectuer un amorti pour faire avancer deux coéquipiers sur les sentiers, une situation que l'on voit rarement de la part d'un cinquième frappeur.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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