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Patrick D’Aoust touche du bois

Revue de presse

Stéphane Cadorette, Journal de Québec, le 21 août 2011

Patrick D'AoustLe succès tient parfois à bien peu de choses et aussi dominants soient-ils, les Capitales se retrouveraient vite en mode panique si le receveur Patrick D’Aoust devait tomber au combat. Heureusement pour l’équipe, le jeune guerrier semble capable d’en prendre.

Patrick D’Aoust connaît de loin sa saison la plus occupée à ce jour chez les Caps. (Photo : Karl Tremblay)

Même que le joueur de 25 ans en redemande! À ce jour, il a déjà pris part à 66 rencontres et il n’est plus qu’à trois matchs d’égaler son record de 69, l’an dernier, avec encore 13 parties à jouer. Auparavant, il se contentait d’environ un match sur deux.

Maintenant que Pierre-Luc Laforest est de retour, les Caps seront aux petits soins avec le genou de ce dernier et il n’est plus question qu’il s’accroupisse régulièrement derrière le marbre.

Le réserviste Matt Blazynski a été placé sur la liste des joueurs inactifs. Ça laisse peu de marge de manœuvre!

«C’est l’objectif que je m’étais fixé de jouer tous les jours. Dans ma tête, c’est faisable de catcher près de 90 matchs. Avant moi, des gars comme Greg Stevens et Olivier Lépine l’ont fait», a indiqué D’Aoust dimanche.

Vérification faite, de 2004 à 2006, Lépine a disputé 89, 81 et 81 matchs. Stevens décroche la palme avec 90 parties en 2007. C’est la saison suivante que D’Aoust s’est pointé à Québec.

«Au début je catchais moins, mais tous les autres soirs j’étais dans le bullpen. Disons que ça m’a habitué au rythme de me mettre tout le temps en petit bonhomme. Mais avec les gars de qualité qu’il y avait ici, je ne pensais pas que mon tour viendrait si vite. Toutes sortes d’événements sont arrivés et j’ai été chanceux. Je ne m’en plaindrai pas», a expliqué D’Aoust.

Discipline de fer
S’il prêche une discipline de moine dans sa vie de tous les jours, plus particulièrement depuis deux ans, D’Aoust saisit aujourd’hui qu’il doit en faire autant sur le terrain. La saison dernière, une commotion cérébrale l’a confiné au banc pendant toutes les séries à l’exception du dernier match.

«Je sais qu’on n’a pas trop de lousse à ma position. D’ici la fin de l’année, c’est clair que je n’entrerai pas en collision avec un autre receveur et que je ne ferai pas de niaiseries qui me feraient sortir d’un match. Je n’irai même plus me lancer la balle par une journée de congé», a-t-il promis.

Car c’est pour toutes les facettes de son jeu que D’Aoust est devenu l’un des piliers de l’équipe. Sa défensive et son travail avec les lanceurs ont été maintes fois soulignés.

Au bâton, sans rien casser avec une moyenne de ,235, D’Aoust a tout de même fait produire 25 points et surtout, sa moyenne de présence sur les sentiers s’élève à ,365.

Il ne lui reste plus qu’à se croiser les doigts pour vivre à fond les séries.

«J’ai tout ce qu’il faut entre les mains et c’est à moi de faire ce qu’il faut avec.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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